Je n’ai pas de phallu’, je n’ai pas de dard,
Je n’ai pas de péni’,
Je n’ai pas de bite,
Je n’ai pas de kékette
Je n’ai pas de zizi
Pas de vis, pas de verge, pas de gland
Aucune paire de couilles que je prenne pour une carrière de diamant
Pour pouvoir dire que je fais l’amour à la poésie.
Je ne peux prétendre à la faire jouer,
A la faire jouir,
A me jucher sur sa béance pour mieux m’y introduire.
Je ne la saute, ni ne la baise, et ne la nique pas
Je ne la fourre sous tous les fastes d’aucun membre droit
Je ne la prends par aucun pore de son ravissant corps
Chaos béant…
Au diable Le mystère du vide !
Je flippe, dans mon slip…
Y’a que du néant.
Et pourtant et pourtant…
Mais au comble ! La poésie sort de moi
Alors que… Goddamned ! Je n’éjacule pas.
Alors si tous les hommes baisent les cambrures de Dame Poésie
Alors qu’elle vienne me naïker de sa gracieuse frénésie
C’est un coup à finir castratrice ou bien lesbienne
Ou encore à ne pas finir du tout ce poème.
Non !
Je décide que je passerais mes journées
Mes journées à me toucher
A me toucher toujours plus fort
Pour qu’elle m’aime encore
Et plus je l’aime, plus je jouis
Et plus je m’aime plus j’ai du génie
Alors je me Shakespeare
Jusqu’à mon dernier soupir
Étiquette : shakespeare
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A la teub que je n’ai pas