Chips, biscuits, calories,
Remords, encore,
Coca, sucré,
Caries, regrets.
Sourire, oublie,
Beauté, jeunesse,
En avant, apprêtée,
Délice, du sexe,
Jamais arrêter,
Courir, voler,
Passion, frénésie,
Pouvoir, puissance.
Éclats de rire,
Briller, lumière,
Des yeux, de la voix,
Inonder la terre
De la joie d’être soi.
Voler, subjuguer,
L’univers, les coeurs,
Étoile majeure,
Partout, tout le temps,
Je sais, je suis,
Je vais, je veux,
J’exige, j’obtiens,
Irradier, désirs,
Beauté, jeunesse,
Frénésie, oublie.
Souvenirs, soutenir
Le regard du miroir,
Rappel, absent,
Seul, le soir.
Courir, marcher,
Finir, par s’écraser.
Angoisse, torture,
J’ai un coeur au fond,
Seul, dans le noir,
Creuser, une tombe.
Chacun son tour,
Souffrir, maudire,
Je veux de l’amour,
Trop tard, je veux fuir.
Accepter, vomir,
Crier, j’ai mal,
Le monde,
Tout le monde,
S’en fout.
Normal.
Le goût, l’odeur,
Amer, rancoeur,
Je passe, j’efface,
Les restes, ces gestes.
Seul, fumer
Ses neurones, son fric,
Mauvaise passe,
Double sens,
Salope, sabrée,
Vodka, solitude,
Échec. Épave,
Écueil. Rivage.
Éveil, sursaut,
Le sable et l’eau,
À l’aube, à l’aurore,
De l’or sur la peau,
Souvenir, soutenir,
Le regard du miroir.
Étiquette : sexe
-
Chips, biscuits, calories
-
Sexe&Sondage
Ce soir Poneyland, afin de vous distraire avant votre beuverie hebdomadaire du samedi soir parfumée à la schnouf, vous propose un petit sondage drôle et sublime.
Cordialement
Amour&Décadence/Poneyland(j’aimerais bien que les gérontophiles, qui sont légions à venir visiter ce blog, s’assument un peu plus que ça…)
-
Ep. 11 Hommage
Dans une après midi pas comme les autres
Entre deux petits fours Dalloyau
Une gorgée de Mariage Frères
Et le reste de ma tasse répandu par terreL’ancêtre de mon amante
Du côté femme, chic et délicate
Inspiré par un soleil très couchant
A soupiré, puis m’a dit les yeux moites :« Que c’est bon d’être demoiselle
Car le soir dans mon petit lit
Quand l’étoile Vénus étincelle
Quand doucement tombe la nuitJe me fais sucer la friandise
Je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise
Je me fais picorer le bonbon… »Cent ans sont passés en un instant
Et tous les petits fours ont séché
La lune semblait briller depuis longtemps
Quand j’ai senti la brûlure du théSon regard flou, tendre et vague
Naviguait avec les longs nuages
Elle semblait si loin de la réalité
Quand elle a reprit de sa voix chaloupée« Je me fais frotter la péninsule
Je me fais béliner le joyau
Je me fais remplir le vestibule
Je me fais ramoner l’abricotJe me fais farcir la mottelette
Je me fais couvrir le rigondonne
Je me fais gonfler la mouflette
Je me fais donner le picotin… »Son sourire de Joconde qui errait
S’est doucement fixé sur ses lèvres
Quand mon coeur se relâchait
Tandis que je me laissais à son rêveLa pénombre enveloppante du soir
Et le confort de la confidence
Vinrent souffler entre mes mâchoires
Et je me mis à murmurer dans son silence« Moi je vais te péter la teu-cha
Je vais te dézinguer la pussy
Je vais te bouillave le trou noir
Je vais te troncher le trililiJe vais te remplir le garage à bite
Je vais te niquer la fouf’
Je vais te fourrer la touffe
Je vais te tringler la craquette… »Elle ne m’a plus regardé, l’esprit envolé
Mais ses oreilles semblaient toujours attentives
Elle devait discuter avec un souvenir passé
Car sa main avait qu’quechose de lascifUne image la retenait, ou une sensation
Malgré toute sa sérénité, je voyais bien
Qu’elle jouait au fond d’elle d’une tension
Légère, agréable alors je repris mon refrain« Je vais te monter la moule
Je vais te prendre à quatre pattes
Je vais t’empaler la troutroune
Je vais te défoncer la chatte… »Et là sans prévenir, avec la même aisance
Qu’elle avait entamé la chanson
Elle profita d’une seconde de silence
Pour gémir d’un drôle de tonJe n’eu pas le temps de comprendre
Que sa bouche interdite mouillait la mienne
Et qu’elle m’offrit de m’apprendre
A lui « sabrer la sucette…Lui gauler la mignardise
Lui rafraîchir le tison
Lui grossir la cerise
Lui nourrir le hérisson. »J’aime ta Grand-Mère.
(Hommage à la chanson Les Nuits d’une Demoiselle chanté par Colette Renard)
-
Beaux vêtements, bon parfum, les restos, la totale
Sur un banc
Dans le vent
Sappes de marque
Survêt’ blancCasquette si
Basket là
Du teuchi
Plein les dentsElégant
D’mauvais goût
Moi j’y joue
C’est marrantParle de poings
Parle de douilles
Et d’embrouilles
DérangeantJ’suis enfant
J’ai 15 ans
J’comprends pas
Tout les gensNi les l’çons
A l’école
Moi j’y vais
Pas tellementDonc je traîne
Comme la haine
Dans la rue
Du néantPour les filles
Trop idiot
Donc j’les r’garde
De mon bancEt ma mère
Dans tout ça
J’la rends triste
De tourmentsQuand je mens
Sur l’coquard
Sur l’renvoi
Sur l’argentElle me dit
Que j’ressemble
A mon frère
En prisonJ’finirais
Par le r’joindre
En moins d’temps
Qu’une saisonJ’lui réponds
Qu’j’suis malin
Mais je flippe
Dans le fondEt en plus
Y’a mes potes
On est pas
Si méchantOn s’ennuie
C’est d’jà ça
A trainer
Là en-basFume des oinj
L’voisinage
M’traite de singe
Ces tarbasMais un jour
J’partirais
Gros bonnet
Et gros brasLoin d’ici
Cocotiers
Le soleil
La mille-faJ’veux la neige
De Megève
Et le temps
Sur RolexPeu vécu
Si préssé
Marche ou crève
T’es baiséPremière save
Près du square
Découpée
EncaisséeDédoubler
Quadrupler
Des milliers
De billetsMarche bien
Bon ness-bi
J’prends du grade
En localeBeaux vêtements
Bon parfum
Les restos
La totaleSur un banc
Dans le vent
Sappes de marque
Survêt’ blancCasquette si
Basket là
Du teuchi
Plein les dentsElégant
D’mauvais goût
Moi j’y joue
C’est marrantParle de fric
Parle de pèze
Et d’billets
DérangeantJ’suis enfant
J’ai trente ans
J’comprends pas
Toute ma vieNi les l’çons
La prison
J’y est été
SouventDonc je traîne
Toute ma haine
Dans la rue
Comme géantPour les filles
Trop de fric
Elles me r’gardent
Sur mon bancEt ma mère
Dans tout ça
J’la rends triste
De tourmentsQuand je jure
Au parloire
Au palais
Sur l’agentElle me dit
Qu’j’vais finir
Comme mon frère
Tas de cendreJ’finirais
Par le r’joindre
En moins d’temps
Qu’une saisonJ’lui répond
Qu’je suis fort
J’ai pas peur
Dans le fondEt en plus
J’ai plus d’pote
Seulement des
AssociésJ’fais d’la maille
C’est facile
En traînant
Là en-basVends d’la dope
L’voisinage
Tire les stores
Et se taitPas parti
J’suis ici
Gros bonnet
Et gros brasLoin de tout
Cocotiers
Dans le gris
Est la mille-faJ’vends la neige
De Megève
Et le temps
C’est d’largentPeu vécu
Si préssé
Marche ou crève
T’es baiséPremière tonne
En un coup
Découpée
EncaisséeSurdoubler
Surdrupler
Des milliers
De billetsMarche trop
Bonne fortune
J’prends le grade
NationalBeaux vêtements
Bon parfum
Les restos
La totaleBeaux vêtements
Bon parfum
Les restos
La totaleVêtements
Parfum
Restos
Et puis?Et puis ?
-
Ep. 9
Me voilà à l’âge
Ou le sexe turgescent
Et le sang en rage
Me fait arc bandant
Sans cesse
Je mate les fesses
Je vois des culs
Je vois des seins
De part les rues
Dans tous les coins
Je bave je bise je base
De la liqueur d’essence de minous
En intraveineuse dans le cou
Mais voilà depuis peu
Ma virilité fatiguée
S’est lassée
Des belles rondeurs fermes
Élastiques et toniques
Des peaux lisses et soyeuses
Des courbes vertigineuses
De la fraîcheur florale
D’une haleine neuve
Des petites dents de diamants
Des lèvres de corail
Des vagues capillaires
Qui m’envoyaient en l’air
Des choses magnifiques
Car petites
Du combat étroit
Entre des elles et un moi
Mon âme versée au culte de la jeunesse
Finit aujourd’hui par vouloir aller…
À la messe.
Je hante les salons de thé
Mon gros doigt en l’air
Je plonge et faire boire la tasse
À toutes les mégères
Qui subitement se dérident
Rosissent comme au premier jour
Où elles découvrirent l’amour
On oublie jamais
Comment faire du vélo
Et toutes pimpantes
S’acharnent sur mon pédalo
Je relève des jupons
Sur d’antiques popotins
Et me repais de leurs jurons
Qui claquent la fesse en main
Elles m’acclament, me réclament
Toutes énervées d’envie
Puis succombent de charme
Quand je les ramènent à la vie
Mais au firmament
De mon Paradis
Il y a cette femme
Aux chaires presque liquides
Qui bouge à peine…
Que du coin des lèvres
Pour me signifier avec pudeur
Qu’est venu mon heure.
Alors je l’étale sans ménage
Dans sa couche sans âge
Et me dissout avec elle
Dans sa passive charnelle.
Puis je m’éteins serein,
Dans son expérience centenaire.
Oui je te le dis,
J’aime ta Grand-Mère.
-
Mon fantasme idéal
Si j’étais le bon Dieu
On mangerait que des bonbons
On boirait du coca,
Et on serait tous des cons
On perdrait notre temps
À se toucher le nombril
À se taper dessus quand ça nous chante
Et à se traiter de jonquilleOn aurait tous une vache
Mais pas pour boire son lait,
Pour la regarder dans les yeux
Et voir les trains passer
On vivrait dans des étoiles
Avec des murs en or
Ou dans des châteaux de coussins
Qui chanteraient la CastafioreOn écouterait que les Beatles
Et on en aurait jamais marre
On jetterait des diamants dans le ciel
Pour Lucy en mangeant des honey pies
Steve Jobs serait le président du monde
On compterait le temps en lumière
Et on regarderait les secondes
Se lever avec le soleilLa taille de la teub ça compterait pas
Celle des nichons non plus
Ce serait pas grave d’avoir plein de poils
Et on serait jamais ridicule tout nu
On vouerait un culte aux orteils
Parce que c’est eux qui nous font tenir en équilibre
Et on se ferait des bisous sur les oreilles
Pour qu’elles soient contentes d’entendre ce qu’on a à direOn mangerait avec des baguettes magiques
Qu’en attrapant un bout de vide dans notre assiette
On aurait ce qu’on veut dans la bouche
Une fraise tagada, ou un croco rouge
Y’aurait des filles en opale
Avec de la peau en nacre
Qui brillerait que sous la lune
Et qui auraient des fleurs dans la voieOn pourrait se coudre des petites poches
Partout sur le corps
Pour mettre des petits trucs dedans
Comme du curry, du teuchi et du piment
On aurait juste à faire des câlins à des grandes canettes de Red Bull
Et elles nous donnerait plein d’énergie
Et les enfants auraient le droit de prendre
Leurs grosses crottes de nez pour jouer aux billesOn prendrait plus que des tahitis douches
Et des arcs-en-ciel viendraient nous sécher
Tout le monde aurait la peau très très douce
Même certains sous les pieds
On serait pas obligé de changer de tee-shirt
Quand on en a un qu’on aime beaucoup
Et on serait obligé de dire « j’kiffe ta reum »
Pour se dire qu’on s’aime pas du toutEt puis y’aurait des montagnes de larmes
Plus belles que tous les bâtiments
Parce qu’aucun architecte
Ne peut donner vie aux sentiments.
-
Recherche identitaire
Si j’étais un lapin
J’serais celui de PlayBoy
Si j’étais un coyote
J’serais un cowboySi j’étais une ville
J’serais la campagne
Si j’étais une geule de bois
J’serais au champagneSi j’étais un canard
J’serais à l’orange
Si j’étais un jambon
J’serais du MadrangeSi j’étais un super-héros
J’serais Méloman
Si j’étais une pièce
J’serais un hammamSi j’étais un serpent
J’serais ma queue
Si j’étais un barbu
J’serais l’bon dieuSi j’étais une drogue
J’serais d’l’opium
Si j’étais un peuple
1789Si j’étais un gâteau
J’serais un Pim’s
Si j’étais un manteau
J’serais en peau de salaudSi j’étais un tatouage
J’serais mort au vache
Si j’étais un pharaon
J’serais ToutenkartonSi j’étais une peinture
J’serais une facade
Si j’étais la culture
J’serais bien péteuxSi j’étais un silence
Je le briserais
Si j’étais pas moi
J’me mépriseraisSi j’étais un rapeur
J’serais un moulinex
Si j’étais un briquet
J’m’appellerais Bout d’SilexSi j’étais un boxer
J’serais Tyson
Si j’étais un aspirateur
J’serais DysonSi j’étais une ligne
J’serais la ligne C
Si j’étais meuf
J’serais BeyoncéSi j’étais un jouet
J’serais à ta grand-mère
Si j’étais une bouée
Je serais crevéSi j’étais une cruche
Je serais à la télé
Et si j’étais une bûche
J’ferais du saut à ski sur la gueule d’un C.R.S.
-
Les couleurs de l’âge.
À 5 ans :
Rose : bonbon
Blanc : neige
Vert : …À 15 ans :
Rose : pétasse
Blanc : copie blanche
Vert : …À 30 ans :
Rose : pétasse
Blanc : dépasser la ligne, il t’en reste un peu à gauche…
Vert : …CE POÈME N’EST PLUS DISPONIBLE DANS SON INTÉGRALITÉ DEPUIS SA PARUTION DANS L’OUVRAGE COLLECTIF À L’OUEST LES POÈTES.SES AUX ÉDITIONS EX-MAUDITS DISPONIBLE ICI ET EN LIBRAIRIE. POUR LA SUITE RENDEZ-VOUS DANS LE LIVRE 🙂
-
I’m In Love With Philippe Katerine – 52 reprises dans l’espace
À Poneyland nous écoutons de la musique (que nous pourrions qualifier de musique de Poney, mais rien d’exclusif, puisque des tas de gens non-poney l’écoute aussi).
En matière musicale, les goûts des Poneys divergent, cependant il arrive qu’un artiste supérieur arrive à rassembler les Poneys et c’est notamment chose faite grâce à TinNinNin !! Philippe Katerine.
Je ne parlerais pas ici du dernier album de l’artiste en question, que nous aimons beaucoup mais qui fut chroniqué à sa sortie par tant d’individus, que ça en deviendrait fatiguant de donner un avis de plus. D’autant qu’il est très fortement rare de lire un truc intéressant à propos de ce type dont, pour son malheur, on dit souvent : c’est de la merde, point et rien d’autre, ou bien c’est génial, point et rien d’autre.
Je vous parlerais ici des reprises qu’il réalisa en collaboration avec le groupe Francis et ses peintres. Celles-ci ne firent pas l’objet d’un album, ou d’un battage médiatique tapageur, elles furent simplement mises en ligne à l’adresse suivante : http://www.katerinefrancisetsespeintres.com/nuit.php.
Déjà le concept est bon, il est meilleur car elles ne le furent pas toutes en même temps, genre tiens bim dans la gueule, mais égrainées semaine après semaine, 52 au totale (soit un an). Donc 52 reprises dites «dans l’espace» (cf image du dessus), titre confirmant la bonnitude du concept.
En plus 52 reprises c’est beaucoup, ça ouvre un champ phénoménal quand aux différents registres musicaux abordés. Mais, et le beau mais, ils s’en sont tenu à ne reprendre que de la chanson française, et ça c’est bien. Parce que la chanson française, malgré les efforts de quelques artistes, va plutôt mal, ce qui conférait à leur tâche un aspect ardue, qui s’il est dépassé peut transformer tâche en tour de force.
Et du point de vue de Poney, le tour est joué.
Bon, bien sûr toutes les reprises ne sont pas également réussies, certaines s’extraient de la masse et brillent par leur originalité, la lumière nouvelle et différente qu’ils ont sur leur apporter, d’autres restent plus sagement divertissantes.
Et c’est là que Poney, lascivement installé dans un canapé s’est dit : « c’est tout de même incroyable qu’un type qui, à l’origine ne voulait pas chanter lui-même ses propres chansons, deviennent un interprète aussi génial… »
Et voilà que « l’homme qui ne voulait pas chanter » devient « l’homme qui en chantant sublime bien des textes ».
C’est dans l’interprétation que réside l’Art de la reprise, et bien de celles-ci dépassent leurs originaux sans hésitation. Prenez le temps d’en écouter plusieurs, dans cette bouche les mots apparaissent différemment. Que les textes soient kitschs, stupides, non-sensesque, ça résonne ici dans une autre dimension.
Et c’est sans oublier les orchestrations justes et décalées du groupe, de ses peintres d’ambiance musicale qui prennent des risques côté Déco, mais qui aussi bien souvent tape plus profond, grâce à un genre jazz-bossa-manouche-rock-pop-électro unique et merveilleux.
L’image au dessus de cet article est l’unique page du site KaterineFrancisetsesPeintres, avec en bonus des numéros qui vous indique les titres des chansons. Bien sur il est bon aussi de ses perdre au milieu de cette mer d’étoiles pour tomber à chaque fois sur une nouvelle surprise, mais pour les écoutes suivantes, voici un peu d’aide.
Je ne vous en dit pas plus de peur de me mettre à dire des conneries, du type : de toute façon c’est génial, point et rien d’autre.
En espérant vous avoir fait (re)découvrir quelque chose, et si oui que cela vous est donné du plaisir (sexuel ou pas).Signé : Vos Serviteurs Déviants qui Disent Pute Tous les Deux Mots, Beaux Esclaves Sexuels Ténébreux.
Peace&Love/Poney







