La tête entre quatre planches,
Les fesses entre deux chaises,
Je cherche…
Ma place entre moi et moi-même.
Je me laisse…
Traumatiser par mes excès,
Mes accès d’Idéal
A 2 Balles,
Les paradoxes invertis,
Je suis…
Seul dans mon existence,
Seul dans de mon crâne,
L’esprit… en panne de carburant.
Je vole…
Pas, même si j’ai souvent essayé,
Coincé entre je vais, j’aimerais, j’retiens !…
Rien…
J’ai l’ironie mal placé
Et l’amour de mauvais goût,
Fasciné par la misère mentale,
Les gros mots, les cailloux,
Qu’des choses pas commerciales,
J’échoue…
Au concours des grandes constructions
De gros cons
Pour la santé de mon avenir,
CDI, CDD = Connard Diplômé en Devenir.
J’ai Bac + 5 en brassage de néant,
J’apprends…
A démonter des pyramides,
Je bâtis…
Des grandes bombes atomiques
100% de surface habitable,
En espérant y loger… mes idées…
Infréquentables…
Je tire la languette
Au cul des flamby
Et je regarde les volutes
De ta cellulite
Dans le désert dans ma tête
Vacillent 2000 Mirages sans fin,
Dans les déserts américains
Y’à toujours des jolies filles perdues…
Donc j’quitte…
Mon champs de Scud
Pour la pampa cain-ri
Trouver de l’amour
Style Style Natural Mystic
J’abandonne…
Ce qui ne m’appartient pas
Et je vole…
Au hasard entre les branches,
J’abolirais les taxes mondiales
Sur le libre-échange
De couchers de soleil
Pour toi.
Étiquette : musique
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Je vole… Pas.
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O.V.N.I. présenté par Le Petit Ghetto dans la Prairie
Comme on a pas encore d’équipe de foot à Poneyland, mais qu’on aime bien être supporter, on exulte nos trop-plein d’émotions, nos joies bestiales et nos grands cris d’animaux virils non pas dans des stades qui sentent la sueur mais pour de la musique.
Ainsi à Poneyland on écoute du rap (Poneyland qui a aussi faillit s’appeler « le petit ghetto dans la prairie » mais ça portait un peu trop à polémique), et se penche aujourd’hui sur Odezenne.
Odezenne avant c’était O2zen, mais en fait c’est les même gens, contrairement à ce que certains ont pu croire. Sinon c’est toujours de la musique, de la bonne.
Donc cet album s’appelle O.V.N.I., et fait suite à sans.chantilly. Le style a un peu changé mais la qualité est toujours là, et en quantité. Et si on a décidé de vous parler d’Odezenne aujourd’hui c’est pour diverses raisons et tout d’abord parce que si leur musique ne semble pas totalement évidente à la première écoute, on la découvre et la savoure sur le long terme. Contrairement à bien des chiottes de nos jours, satisfaisant des besoins musicaux de consommation rapide, genre hit McDo qu’on mange en 10 secondes, digéré en une heure et qui laisse sur sa faim au bout de trois.
Dans le cas d’O.V.N.I., la multiplications des écoutes ouvre progressivement leur univers très personnel, et nous laisse le temps de l’apprécier dans sa profondeur un peu comme une rencontre amicale bâtit sur l’enrichissement réciproque. La preuve, leur premier album qui fut un succès d’estime leur a construit un véritable public, certes restreint, mais solide de vrais fans.
Une autre raison nous ayant donné vachement envie de vous en parler c’est qu’ils écrivent en français et si possible pas trop de conneries. De la très bonne chanson française, il y en a eu, avec des textes mémorables et magnifiques, et quoi qu’en dise les anti-rap, dans les années 90 fleurirent certains des meilleurs textes en français dans les champs de culture hip-hop. Simplement, pour s’en rendre compte il faut fouiller, parfois tendre l’oreille, ce que moins de gens qu’on ne le croit font.
Et puis ça fait encore bizarre à trop d’affolés de dire que le rap ça fait partit de notre patrimoine culturel contemporain. Pourtant quand on est né à partir des années 75-80 le rap tient une importance à mon avis considérable dans le paysage artistique, et au-delà de la musique, le hip-hop c’est une façon de s’exprimer, de contester, de décrire l’existence et les problèmes, de vivre, de s’habiller… etc.
Après on ne dit pas pour autant que dans le rap tout est bon, bien sur y’a aussi de la grosse merde consternante dans la production hexagonale. Mais faut dire qu’en Fransaoui on a le chic pour faire des clichés, et après les grands succès des années 90 début 2000, on a tellement collé l’étiquette « galérien de banlieue vulgaire et sans vocabulaire » sur la tête des rappeurs que les majors ont lentement élimé la diversité en refusant les prises de risque, et le genre s’est pas mal mis à tourner en rond.
Aujourd’hui le rap à besoin d’air et le style d’Odezenne semble justement ouvrir des portes. D’influences diverses, principalement dans la composition, ils arrivent à restituer leurs richesses respectives, à exprimer simplement ce besoin de dépeindre la vie comme elle est, avec ou sans métaphore, que ce soit pénible ou jouissif.
Et puis c’est clairement décomplexant d’entendre des mecs dirent qu’ils souffrent sans être niais ni fleur bleue. Au fil du disque on trouve pas mal de portraits de femmes assez durs sans que ça verse jamais dans la dénonciation gratos du « les meufs sont toutes des putes ».
Musicalement on sent dans la recherche des sons et le peaufinage des prods un vrai travail d’orfèvre et sans se faire mal à la tête on entend très vite que le compositeur c’est pas juste un gus qui tripote un clavier.
Donc si vous êtes comme moi, et que régulièrement pris d’indulgence vous allez sur Deezer en vous disant « allé, je vais voir ce qui se fait de beau » et repartez toujours broucouille, tapé Odezenne et faites-vous kiffer. En général cette expérience se termine à la Fnac des Halles pour acheter le CD, qui par ailleurs est un véritable objet Beau.
(sa présentation ici : http://www.youtube.com/watch?v=4XJYyalZrYg)
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L’Hymne National de Poneyland (V1)
Petit Poney a bien grandit
Petit Poney est devenu un bandit
Il braque des sites internet
Pour y foutre de la PoésieDes tonnes de trucs gratuits
Des tas d’idées mal senties
Il ramène son cul d’animal
Et pète son absence de moralePetit Poney a bien grandit
Petit Poney est devenu un bandit
Il flingue à tout bout de champs
Des petits mots pas méchantsIl cherche l’inspi dans le cul des vieilles
Dans la drogue et dans l’oseille
Car Petit Poney est vraiment très très riche
Il a des grosses bagnoles et des rimes richesPetit Poney dans très très grande maison
Se fait mousser l’ego au savon
Et personne ne dit rien à cet’ animal
Mais en fait c’est normal,
Parce que…Petit Poney à bien grandit !!
Petit Poney est devenu un bandit !!
Il braque des sites internet
Pour y foutre de la Poésie !!Il foule de ses sabots bien lourds
Tous les trop grands discours
Qui n’ont aucun humour
Et ne parle pas d’amourMais sous ses pas poussent des fleurs
Qui bougent avec le froid et la peur
Qui s’ouvrent au soleil d’un sourire
Et embrassent ceux qui les font rirentPetit Poney dans très très grande prairie
Cherche l’amour à l’infini
Avec ces moyens bizarres d’animal
Et tout c’est normal,
Parce que…Même si Petit Poney à bien grandit
Et qu’Petit Poney est devenu un bandit
Bien caché tout au fond de lui
Petit Poney est toujours un gentil !! Yo !!
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Oh Britney my Bitch – Dernier clip de Mme Spears
Vous l’avez sans doute déjà tous vu, vous avez sans doute déjà une opinion à ce sujet. Mais les Poneys, ardents aventuriers de l’actualité, toujours en quête du dernier truc qui sort et qui fait polémique, a prit son temps (tout juste 24h) avant de se ruer sur le nouveau clip de Britney Spears, Hold It Against Me.
Qui commence comme on s’y attend, c’est à dire pas ouf. Des types sappés, coiffés, maquillés n’importe comment, s’agitent autour d’une Britney en manque d’énergie, la pauvre après sa traversée du désert à du mal à nous envoyé la patate puérilo-kinky-incendiaire d’un Hit me baby.
Mais on a le souci d’honnêteté on est allé jusqu’au bout. Ainsi on note les ENORMES logos qui défilent toutes les 20 secondes des sponsos de Brit, endimanchée dans une robe de mariée, ses chorés en mode mini-short-cheum, les effets numérico-moderne mon boulle, et puis…
Fin du refrain, cassure, écrans noirs en alternance, réapparaissent à l’écran deux Soeurs Spears en train de se castagner la gueule, la chanson vire totale, enchaînement d’images étranges et réussies, le clip se barre en couille.
Le décors futuriste se fait défoncer la gueule à coup de peinture, Britney se pète la gueule dans tous les sens du terme. On note l’apparition de deux trois images hyper fugitives mais juste sale comme il faut, de la chanteuse époque collège (Baby on more time), le montage ultra accéléré supporte les séquences ralenties de Britney en mode Street Fighters.
Ça se termine sur BS saturée en cuir, pas si souple, surprenante qui trouve sa voie dans un putisme décalé, finalement hyper juste par rapport à ces dernières années d’errance.
Niveau sonore, pas de surprise, on n’espère plus des retournements de cerveau à la Toxic. Ainsi à l’image du clip, le début de la chanson a peu d’intérêt, et n’en prend un qu’en deuxième partie. Le rythme déstructuré, les sons ultra électroniques prennent le dessus, lui donnant une dimension inquiétante et inattendue.
Donc pour dire à ceux qui n’aurait pas tenu au-delà des 2 minutes 30 secondes, allez voir après, le meilleur est à venir. Voilà, on a tellement kiffé !
So please, keep on Brit, and you’re back on track.
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I’m In Love With Philippe Katerine – 52 reprises dans l’espace
À Poneyland nous écoutons de la musique (que nous pourrions qualifier de musique de Poney, mais rien d’exclusif, puisque des tas de gens non-poney l’écoute aussi).
En matière musicale, les goûts des Poneys divergent, cependant il arrive qu’un artiste supérieur arrive à rassembler les Poneys et c’est notamment chose faite grâce à TinNinNin !! Philippe Katerine.
Je ne parlerais pas ici du dernier album de l’artiste en question, que nous aimons beaucoup mais qui fut chroniqué à sa sortie par tant d’individus, que ça en deviendrait fatiguant de donner un avis de plus. D’autant qu’il est très fortement rare de lire un truc intéressant à propos de ce type dont, pour son malheur, on dit souvent : c’est de la merde, point et rien d’autre, ou bien c’est génial, point et rien d’autre.
Je vous parlerais ici des reprises qu’il réalisa en collaboration avec le groupe Francis et ses peintres. Celles-ci ne firent pas l’objet d’un album, ou d’un battage médiatique tapageur, elles furent simplement mises en ligne à l’adresse suivante : http://www.katerinefrancisetsespeintres.com/nuit.php.
Déjà le concept est bon, il est meilleur car elles ne le furent pas toutes en même temps, genre tiens bim dans la gueule, mais égrainées semaine après semaine, 52 au totale (soit un an). Donc 52 reprises dites «dans l’espace» (cf image du dessus), titre confirmant la bonnitude du concept.
En plus 52 reprises c’est beaucoup, ça ouvre un champ phénoménal quand aux différents registres musicaux abordés. Mais, et le beau mais, ils s’en sont tenu à ne reprendre que de la chanson française, et ça c’est bien. Parce que la chanson française, malgré les efforts de quelques artistes, va plutôt mal, ce qui conférait à leur tâche un aspect ardue, qui s’il est dépassé peut transformer tâche en tour de force.
Et du point de vue de Poney, le tour est joué.
Bon, bien sûr toutes les reprises ne sont pas également réussies, certaines s’extraient de la masse et brillent par leur originalité, la lumière nouvelle et différente qu’ils ont sur leur apporter, d’autres restent plus sagement divertissantes.
Et c’est là que Poney, lascivement installé dans un canapé s’est dit : « c’est tout de même incroyable qu’un type qui, à l’origine ne voulait pas chanter lui-même ses propres chansons, deviennent un interprète aussi génial… »
Et voilà que « l’homme qui ne voulait pas chanter » devient « l’homme qui en chantant sublime bien des textes ».
C’est dans l’interprétation que réside l’Art de la reprise, et bien de celles-ci dépassent leurs originaux sans hésitation. Prenez le temps d’en écouter plusieurs, dans cette bouche les mots apparaissent différemment. Que les textes soient kitschs, stupides, non-sensesque, ça résonne ici dans une autre dimension.
Et c’est sans oublier les orchestrations justes et décalées du groupe, de ses peintres d’ambiance musicale qui prennent des risques côté Déco, mais qui aussi bien souvent tape plus profond, grâce à un genre jazz-bossa-manouche-rock-pop-électro unique et merveilleux.
L’image au dessus de cet article est l’unique page du site KaterineFrancisetsesPeintres, avec en bonus des numéros qui vous indique les titres des chansons. Bien sur il est bon aussi de ses perdre au milieu de cette mer d’étoiles pour tomber à chaque fois sur une nouvelle surprise, mais pour les écoutes suivantes, voici un peu d’aide.
Je ne vous en dit pas plus de peur de me mettre à dire des conneries, du type : de toute façon c’est génial, point et rien d’autre.
En espérant vous avoir fait (re)découvrir quelque chose, et si oui que cela vous est donné du plaisir (sexuel ou pas).Signé : Vos Serviteurs Déviants qui Disent Pute Tous les Deux Mots, Beaux Esclaves Sexuels Ténébreux.
Peace&Love/Poney
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Ep.1
Hier je suis allé
Au supermarché
En trottinette
Parce que j’adore la trottinette.
Chemin faisant, j’aperçois au loin une silhouette
Juchée sur une sublime trottinette
Qui tanguait avec grâce.
Je me suis caché
Dans les fourrés
Pour la voir passer.
Sur la trottinette,
Ô miracle,
C’était ta mémé Josette.
Depuis j’aime ta Grand-Mère.
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Partage
Avec ma petite nièce
J’partage mes bonbeks
Avec personne
J’partage mes conquêtes
Avec le public
J’partage mes saucisses
Avec mes frelots
J’partage ma 8.6
Avec ma copine
J’partage mes tee-shirts
Avec mes frites
J’partage mon ketchup
Avec mes coups de rage
Je partage mes vengeances
Avec la musique
J’partage mes pas de danse
Avec mes clopes
J’partage ma santé
Avec mon planning
J’partage ma journée
Avec l’apéro
J’partage mes cacahuètes
Avec Clara Morgane
J’partage mes branlettes
Des fois avec ta meuf
J’partage mon 06
Avec un couteau
Je partage mon rosbif
Avec le soleil
Je partage mon ombre
Avec mes divisions
Je partage les nombres
Avec les pigeons
Je partage mon balcon
Avec mes ex
Je partage l’idée que je suis un sale con
Avec mon banquier
J’partage mes sous
J’partage plein de trucs
Plus ou moins fou…
Chou hibou cailloux chouchou trou fou fou
Là !
J’t’ai partagé ma folie
Avec les araignées
J’partage ma phobie
Avec Anna Nichol-Smith
J’partage mon Play-boy
Avec ton graff’
J’partage mon toy
Avec mon haleine de poney
J’partage un freedent
Avec le suspens
J’partage l’intriguant
Avec le connard
J’partage mes insultes
Avec ma teub
J’partage mon calbute
Avec les cons
Je partage mes théories
Avec les intelligents
Je partage ma bêtise
Avec les prisonniers
Je partage ma liberté
Avec les fachos
Je partage mon majeur dressé
Avec les chiens
Je partage le trottoir
Avec les piliers
J’partage le comptoir
Avec les clochards
Je partage ma monnaie
Avec vous
Je partage mes sonnets
Avoue choux hiboux cailloux chouchou trou fou fou toutou doudou rodoudou
Avec mon bug
J’partage ma rime en ou
J’partage plein de truc
Plus ou moins fou
Avec des choses
Qui partage des machins
Exemple
Avec le silence
J’partage la fin
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Ma mère s’appelle Chita
Trop d’remue-méninges
au coeur des ménages
Allez ! Tournez manèges !
Et lavez donc votre lingeMoi j’descends du singe
Ma mère s’appelle Chita !
J’irais r’tracer le Gange
Si mes mains le pouvaient !Si mes mains le pouvaient
J’aurais r’tracé ma vie,
‘Vec des variantes carrés
M’éloigner de la nuitMais dans l’fond je n’peux pas
M’éloigner d’ma galère
J’y ai aimé mes faux pas
J’y ai trouvé mes faux frèresTu me montres du doigt
Moi je te tire la langue
Ma mélodie est une jungle
Courbe et douce comme une mangueJ’ai avalé l’noyaux
Ca m’donne une boule d’angoisse
File moi du tord boyaux !
Ca nettoie les sales poissesDepuis le temps est passé
J’veux plus faire de détour
Ils m’ont escagassé
Avec leurs longs discoursJ’en ai eu des mentors
J’leur ai brûlé la barbe
Avec des météores
Tout droit sortis d’la mienneJ’me sens dix fois plus fort
Maintenant que j’ai plus d’cartable
J’peux montrer qu’j’suis capable
Tout ça a ma façonJe sais des fois j’suis con
Dis toi qu’des fois j’suis bon
Pas limité à buller
La bouche remplie de ventUne chute en crescendo
Voila l’comble de tout ça
C’est pas l’histoire géo
Qui apprend le ch’val de troieDemande à ma boite mail
Qui c’est qui leur apprend
Parle leur un peu d’Homer
Ils te sitent les SimpsonsTrop d’remue-méninges
Au coeur des ménages
Allez ! Tournez manèges !
Et lavez donc votre lingeMoi j’descends du singe
Ma mère s’appelle Chita
J’irais r’tracer le Gange
Si mes mains le pouvaientJe ne suis pas un animale
Je ne suis suis qu’un mammifère
Mais mes ch’veux portent à confusion
Et mes yeux sont bien trop fiersJ’ai des traits de guenon
Tracés à la serpette
Je n’ai plus le même nom
Tout nu dans ma servietteDes fois dans l’froid du soir
Mon nez est collé aux étoiles
Elles me content le temps
Et ballaient les effroisAu grès d’un mauvais vent
J’ai perdu toute la flanelle
De mes p’tits yeux d’enfant
Une dent sur la marelleEnlevé mon en-avant
Lesté d’mes mots savants
Dans les bulles de savon
Prédire ce que nous savionsJ’ai fais voler les couleurs
J’men souviens qu’en délavé
Les belles heures
Avec le temps se sont comme dégradéesEgaré le goût des choses
Vogué dans l’passable
Emprunter le passage
Y tricoter les ecchymosesL’ectoplasme blanc
M’a placé dans l’étaux
L’echo d’l’âme troublant
Vient frapper le creux des côtesPaumer mon innocence
Une larme dans la rigole
Une larme coupée au sang
Un litre de vitrioleUn shaker détonnant
Remue dans mes méninges
Trop de remue ménage
Dans ce foutu manègeMoi j’descends du singe
Ma mère s’appelle Chita !
J’irais r’tracer le Gange
Si mes mains le pouvaient !