(Photo extraite d’un article trouvé sur LePost concernant la suspension de son procès)
Jacques !! Arrête de mentir ! Nous on sait que c’est pas vrai !
Jacques !! Arrête de mentir ! Nous on sait que c’est pas vrai !
Voici enfin l’espace d’expression dont ce blog avait besoin. Vous pouvez laisser ici en Commentaire et en toute Liberté vos impressions générales sur le blog, plutôt que d’avoir à commenter un article en particulier, ainsi que vos Plus Beaux Poèmes du Dimanche (ou autre).
En espérant y voir fleurir avec générosité des choses lyriques et des billets romantiques, dites-nous tout ce que vous avez pensé, ressenti, adoré ou détesté.
Dans tous les cas, laissez libre cours à vos inspirations.
Merci à vous
Peace&Love/Poneyland
Dans une après midi pas comme les autres
Entre deux petits fours Dalloyau
Une gorgée de Mariage Frères
Et le reste de ma tasse répandu par terre
L’ancêtre de mon amante
Du côté femme, chic et délicate
Inspiré par un soleil très couchant
A soupiré, puis m’a dit les yeux moites :
« Que c’est bon d’être demoiselle
Car le soir dans mon petit lit
Quand l’étoile Vénus étincelle
Quand doucement tombe la nuit
Je me fais sucer la friandise
Je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise
Je me fais picorer le bonbon… »
Cent ans sont passés en un instant
Et tous les petits fours ont séché
La lune semblait briller depuis longtemps
Quand j’ai senti la brûlure du thé
Son regard flou, tendre et vague
Naviguait avec les longs nuages
Elle semblait si loin de la réalité
Quand elle a reprit de sa voix chaloupée
« Je me fais frotter la péninsule
Je me fais béliner le joyau
Je me fais remplir le vestibule
Je me fais ramoner l’abricot
Je me fais farcir la mottelette
Je me fais couvrir le rigondonne
Je me fais gonfler la mouflette
Je me fais donner le picotin… »
Son sourire de Joconde qui errait
S’est doucement fixé sur ses lèvres
Quand mon coeur se relâchait
Tandis que je me laissais à son rêve
La pénombre enveloppante du soir
Et le confort de la confidence
Vinrent souffler entre mes mâchoires
Et je me mis à murmurer dans son silence
« Moi je vais te péter la teu-cha
Je vais te dézinguer la pussy
Je vais te bouillave le trou noir
Je vais te troncher le trilili
Je vais te remplir le garage à bite
Je vais te niquer la fouf’
Je vais te fourrer la touffe
Je vais te tringler la craquette… »
Elle ne m’a plus regardé, l’esprit envolé
Mais ses oreilles semblaient toujours attentives
Elle devait discuter avec un souvenir passé
Car sa main avait qu’quechose de lascif
Une image la retenait, ou une sensation
Malgré toute sa sérénité, je voyais bien
Qu’elle jouait au fond d’elle d’une tension
Légère, agréable alors je repris mon refrain
« Je vais te monter la moule
Je vais te prendre à quatre pattes
Je vais t’empaler la troutroune
Je vais te défoncer la chatte… »
Et là sans prévenir, avec la même aisance
Qu’elle avait entamé la chanson
Elle profita d’une seconde de silence
Pour gémir d’un drôle de ton
Je n’eu pas le temps de comprendre
Que sa bouche interdite mouillait la mienne
Et qu’elle m’offrit de m’apprendre
A lui « sabrer la sucette…
Lui gauler la mignardise
Lui rafraîchir le tison
Lui grossir la cerise
Lui nourrir le hérisson. »
J’aime ta Grand-Mère.
(Hommage à la chanson Les Nuits d’une Demoiselle chanté par Colette Renard)
Fin d’année oblige, Poneyland a eu envie de faire une sorte de petite récap’ de l’an passé. Et nous avons choisit pour cela de mettre au jour vos participations, quand elles nous ont fait rire, nous ont intrigué, ou ont attendri nos coeurs.
Et pour cela nous avons fait une petite sélection des critères de recherches qui vous ont amené sur notre Blog via des mots clés improbables tapés dans le Grand et Galant Google.
Nous commencerons en toute simplicité avec les moults et divers et variés orthographe, dans tous les sens, de poneyland, blog et wordpress, parfois devenu worldpress, fort charmant.
Viennent ensuite des recherches tournant autour de quelques titres phares de notre blog, dont « Insomnie cent ans de solitude », occasionnellement devenu « Mille ans de solitude » pour l’un de nos lecteurs, qu’on soupçonne d’être marseillais.
Aussi le « poème facebook » semble avoir touché quelques esprits, nous lui avons apparenté « poésie réseaux sociaux », comme quoi on peut créer du lien en faisant des belles phrases.
Quelques recherches bien ciblées dont sur « le chant universel », d’autres un peu plus fantasque avec notamment, beaucoup de rire attention, attention pour « yeux qui brûlent et qui gonflent après-ski », sans doute un sportif marqué par l’un des formidables quatrains de l’Episode 6 de J’aime ta Grand-Mère.
Puis nous avons beaucoup apprécié les diverses expressions de vos points de vue sur notre blog, comme par exemple « poésie de poney », l’un de nos préféré à coup sur, avec son homologue anglais « pony poetry », si mignon. Deux autres coups de coeur pour « l’ami des poneys », puisque c’est ce que nous sommes, ainsi que pour « poèmes sur les poneys », on va finir par se spécialiser en poésie naturaliste.
Nous notons aussi le très charmant « poème d’amour blog », à la fois simple et l’essence de ce que nous souhaiterions vous inspirer. Mention aussi pour « histoire poney humour », joli résumé. On vous remercie pour tant de douceur et de charme, tout ça sent bien l’amour et la tendresse.
Bien sur vous devez vous dire, que quand même c’est somme toute assez normal, qu’en tapant ce genre de truc on tombe sur le Poneyland.
C’est ainsi que nous en venons à du plus curieux avec en tête de liste, accrochez-vous, parce que là c’est du très lourd : « anguille dans la chatte ». Bon, on sait pas s’il faut y voir de la zoophilie ou juste des blagues, mais nous on est ‘total fan’ comme on dit. Dans le délire animalier, l’un d’entre vous est partit de « la description du poney lieu de vie », c’est quand même formidable internet, parce que celui-là il devait vraiment chercher des trucs sérieux sur les poneys.
Assez étrange aussi « poney du jour », un autre qui devait aussi chercher un truc précis et qui s’est retrouvé là par hasard. On soupçonne même que ce soit la concurrence qui vienne faire de l’espionnage industriel, mais en tant que Poney on a pas peur, ils peuvent toujours venir essayer de nous copier, c’est mort.
Un qui savait mais qui savait pas trop en même temps avec : « http://www.facebook.com poéme sex », on a pensé à un lecteur non francophone, ce qui serait pour nous un véritable honneur.
Du coup deux mentions pour « poème pour steven » et « poème nom steeve ». Nous on avait écrit un poème pour le patron d’Apple, mais bon on a bien du comprendre qu’il fait pas chavirer tous les coeurs. Du coup on a décidé d’écrire un poème pour ce fameux Steven, qui suivra ce post.
Et enfin… La catégorie que vous attendiez tous, la catégorie des recherches cul, avec au top des mots qui revient le plus, le mot pute, arrangé à toutes les sauces, avec quelques redondances, qu’on n’espère pas issu d’un quelconque trauma avec « connasses putes », « les putes de daumesnil » et « pute avenue daumesnil » en rèf à ‘Connasses de putes’. On tient à préciser, en cas de méprise que Daumesnil a été choisit ‘pour la rime’. D’ailleurs le poème a été validé par les grands éclats de rire du comité de ‘La Pute Assumée Et Alors Ca Te Pose Un Souci Que Je Sois Mieux Que Tout Le Monde ?’
On a rit aussi avec « clara morgane blog »… Poneyland est décidément en train de devenir un repère salasse et pervers.
Encore du rire avec « pute et poney », les putes en nous se réjouissent d’avoir enfin trouvé leur public. Formidable aussi le « alcool + poney », c’est donc ça le Poneyland, le pays des putes et des poneys qui se défoncent grave la tête. On va devoir faire rapidement un poème sur la poudreuse histoire de parachever le tableau !
Ainsi nous en arrivons à la conclusion de cet article avec vos deux recherches qui ont, dans deux styles bien différents, le plus marqué nos esprits de poneys pervers, Poney XX a choisit le simplissime, so sharp et implacable « teub ». Un mot, un membre, un poney, une vérité, un Poneyland, un blog, celui qu’on recherche en tapant simplement « teub », pas besoin de rien de plus. Parfait.
Et puis le dernier choisit par Poney XY, très lourd, à la fois trash et beau, l’essence d’une idée mise dans une image ultra décalée : « elle branle un poney ». Hyper improbable, métaphore dérangeante d’un art en train de naître, là on vient toucher au coeur du concept de Poneyland, parfaite rencontre entre la nature et l’homme. Ça donnerait envie d’en faire notre logo.
Sur ce, les putes de poney alcooliques que nous sommes vous remercie de nous avoir fait rire aussi, en espérant vous revoir vite dans d’autres recherches improbables du Great Google. Et on vous souhaite une bonne fin d’année 2010. Hasta la vista, baby ! And see you in Poneyland !
Hier alors que je m’ennuyais sur Facebook,
Comme tout le monde vient s’ennuyer sur Facebook,
Un phénomène sans précédent s’est soudainement déclenché
Quand je me suis dis que Facebook c’était quand même bien fait.
Mon cerveau s’est dit : pourquoi pas importer le système et l’installer dans le cortex
Lui qui s’ennuie tant depuis que j’ai réglé tous mes soucis avec mes Ex’s ?
Ni une ni deux, voilà le système intégré.
Depuis, je créer des réseaux sociaux entre mes membres
Et mon cerveau entretien le profil de mes organes
Hier mon alcoolisme a envoyé une demande d’amitié
À mon foi sur notre internet
Problème…
C’est que mon foi accepte.
Ma bouche s’est fait poker par mon paquet de cigarette
Mes mains annoncent un nouvel événement : Ce soir c’est soirée branlette !!!!
Le problème avec tout ça
C’est que j’ai bien l’impression
D’être toujours la dernière au courant
De ce que mes organes font.
Aujourd’hui c’est mon inconscient qui écrit sur son mur
Qu’il n’en peut plus d’être traité comme un vide-ordure,
Ma dépression se demande si elle devrait pas changer de vie
A moins que ce ne soit mon orgueil qui l’y insite.
Alors tout les deux ils ont créé un groupe secret,
Dont je n’ai moi-même pas l’accès,
Où ils ont invité toutes mes névroses
À venir à cracher leurs doses
De mauvais sucre brun
À casser sur mon dos,
Qui d’ailleurs en a lui-même assez
De se faire martyriser.
Il a créé une appli,
Ça s’appelle «PloufPony»
Le but c’est de jeter des poneys lestés
Dans une mer sans fond,
Pour voir c’est lequel qui va le plus couler.
Bon…
Je créer des réseaux sociaux entre mes membres,
Qui s’accordent à dire que c’est pas évident de vivre ensemble.
Quand mes yeux voient ce garçon que j’aime tant
Ils disent à ma tête de dire à ma jambe de dire à mon pied
de reculer,
Parce mes pieds ne reçoivent aucun ordre de ma tête.
Problème… C’est que ma jambe accepte.
Et je regarde mes pieds se mettre à reculer…
Alors maintenant je passe mon temps
À observer ce qui s’envoie comme message
Entre mes synapses
Ce qui se passe dans la vie et sur les walls
Du reste de mon corps.
Mais le problème dans tout ça
C’est que j’ai bien l’impression
D’être toujours la dernière au courant
De ce que mes organes font.
Une très brève pour lancer un cri de rage contre ces fichues publicités, qui nous pourrissent l’existence.
Ce matin, à ma surprise, ET à ma joie, MSN m’envoie une newsletter contenant un lien vers un article traitant de l’érection féminine, sujet obscur et tabou. Je m’empresse de cliquer sur ce lien secret, espérant découvrir les mécanismes cachés et voluptueux du beau sexe.
Et ben que neni !! Une affreuse publicité Sam(bip) vient royalement s’installer pile par dessus l’article que je n’ai même pas le temps d’apercevoir. Et comme ils sont bien malins chez (bip)sung, et bien maintenant ils ne t’offrent même plus le choix de pouvoir fermer la fenêtre publicitaire.
Du coup le Poney curieux se retrouve totalement frustré dans son élan d’apprendre par des connards qui vendent de la merde qui marche plus au bout de trois ans. (Car comme nous le savons tous, seul HighMightyMac arrive à vendre des trucs qui tiennent quatre hivers).
Voilà la nouvelle étape du marketing, nous empêcher de nous cultiver pour mieux nous inculquer la pulsion de consommation.
Merci Sam…g, grâce à vous j’aurais appris à ne faire confiance qu’aux livres. Parce que dans les livres, y’a pas de pub.
Non, nous n’avons pas besoin d’argent, que vos portes-monnaies se rassurent.
Mais nouvellement et fraîchement débarqué sur le Web, ce Blog, à vocation de partage, à besoin de tous vos beaux yeux pour exister mais aussi perdurer. Nous avons tenté ici de créer un espace de lecture et de plaisir, ou chaque article, qu’il soit prose ou poème vous apporte ce petit bout de satisfaction intellectuelle, qu’il y a lire ou regarder un objet artistique.
Je ne connais malheureusement que partiellement le monde de l’Internet, et ne sait pas dans quelle mesure cela vous semble être du réchauffé, du tout cuit ou du trop cru, ou si vous trouvez que ça ressemble à rien. Mais cependant nous espérons, à notre mesure, produire un peu de neuf, et surtout utiliser un espace gigantesque pour y introduire ce à quoi on ne s’attend pas.
De la poésie, qui lit de la poésie ? De surcroit à voix haute tout seul devant son ordinateur ?
Ca pourrait être vous, parce qu’on ne s’en doute peut être pas mais c’est un jeu et un exercice formidable, qui fait rire et qui surprend. On y découvre sa propre voix, sur un texte inconnu et on s’ouvre des nouvelles portes.
Dans les articles qui ressemble à des chroniques, les points de vue sont peut être tranchés, certes, mais les nouvelles idées naissent souvent dans la confrontation.
Vos commentaires sont donc absolument bienvenu, et s’il vous semble que l’existence de ce Blog ait un intérêt, alors diffusez-le.
Et ce sera avec fierté que les Poneys que nous sommes iront plus loin à la conquête de nouveaux coeurs ardents.
Peace & Love
Poney.
Je n’avais jamais pensé publier le moindre de mes écrits. Sur l’Internet ou dans un livre relié, c’était trop grand pour moi. Mais aujourd’hui j’ai grandis, j’ai vingt six ans. Cependant ça ne m’empêche pas de ne rien y connaître en matière de bloguerie et transaction communicationnelles louches via des systèmes informatiquement douteux. Mais comme disait ma regrettée Mère-Grand : Moins tu connais un truc, plus faut y aller. Merci Mémé, aujourd’hui j’y vais.
N’ayant donc de repères que ceux qui sont les miens, je me dis qu’il est bien de mon droit de définir cet espace abstrait d’échange comme bon me semble, et que voilà la définition qui suit : Ici vous êtes, ô combien chez moi, ô combien chez nous, et que cette réunion factice nous permette d’échanger de belles idées sur ce que nous vivons, voir pour les plus téméraires, sur ce qu’ils pensent. Moi je ne pense pas beaucoup, mais quand ça m’arrive j’aime bien en faire part à des Gens. Aujourd’hui si vous le voulez, vous pouvez être Ces Gens-Là. Et comme j’ai l’âme particulièrement grande, je serais aussi votre Gens.
Chaque jour je me rappelle avec un peu plus de cruauté comme le Monde parle de mille et une chose qui trop souvent m’inintéresse au plus haut point. S’égrainent sous mes yeux brouillés de larmes rageuses des informations falsifiées, des statistiques non-sensesque, des trucs qui veulent dire n’importe quoi, parce qu’ils sont fondés sur des machins dont en fait on est pas sûr puisqu’ils sont déterminés par rapport à des bidules qu’on connait pas. Alors même si le Monde qui parle de ces choses est réel, j’aimerais y creuser un espace, même s’il est virtuel, ou l’ont puisse exprimer sincèrement et dans la plus stricte simplicité tout ce qui rend les hommes heureux. Toutes les choses qui font de la peine, celles qu’on comprend pas, et celles qu’on connait si bien qu’elles sont devenues comme un petit doigt supplémentaire. Mais tous défait des jugements complexes qui gangrènent le coeur et l’instinct, nu et complet comme des Adams et des milliers d’Eve. C’est comme ça qu’à poil dans mon jardin, j’ai développé avec le temps quelques orteils en rabe parce que j’aime bien beaucoup de choses. Et pour une raison totalement obscure sans doute liée au format de mon Ego qui ne rentre plus dans les chaussettes que je ne porte pas, j’aime bien les partager avec des gens. Remarquez, ça vous permettra toujours de me dire que je n’écris que des ennuisures et des égoisterie patentées, au moins ça me fera rentrer le ventre à mon Moi imaginaire. Ainsi sans blasphème, je me dessine un paradis numérique, qui en passant entre des main et des yeux, prendra toutes les formes.
Mais je ne suis pas seul aux manivelles, et fonctionne en duo. Pour jardiner avec panache, on s’y est mit à deux, dans des formats et des styles différents. Poney XY aime les vers et leur chant comme il sculpterait le marbre, de force brute et d’élégance décalée. J’aime la prose comme on aime les filles, parce qu’y en pas deux pareilles et qu’on ne connait jamais le mot qui va suivre. C’est ainsi que nous inventons cet endroit qui n’existe pas pour mieux parler des choses comme on les vit. Et on se tiendra chaud dans le grand réservoir à connerie. Parce qu’il parait que Lady Gaga est une grande artiste et que la criminalité est génétique. Mais moi tout ça, j’en sais rien.
Poney XX