Étiquette : poème
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Je vole… Pas.
La tête entre quatre planches,
Les fesses entre deux chaises,
Je cherche…
Ma place entre moi et moi-même.
Je me laisse…
Traumatiser par mes excès,
Mes accès d’Idéal
A 2 Balles,
Les paradoxes invertis,
Je suis…
Seul dans mon existence,
Seul dans de mon crâne,
L’esprit… en panne de carburant.
Je vole…
Pas, même si j’ai souvent essayé,
Coincé entre je vais, j’aimerais, j’retiens !…
Rien…
J’ai l’ironie mal placé
Et l’amour de mauvais goût,
Fasciné par la misère mentale,
Les gros mots, les cailloux,
Qu’des choses pas commerciales,
J’échoue…
Au concours des grandes constructions
De gros cons
Pour la santé de mon avenir,
CDI, CDD = Connard Diplômé en Devenir.
J’ai Bac + 5 en brassage de néant,
J’apprends…
A démonter des pyramides,
Je bâtis…
Des grandes bombes atomiques
100% de surface habitable,
En espérant y loger… mes idées…
Infréquentables…
Je tire la languette
Au cul des flamby
Et je regarde les volutes
De ta cellulite
Dans le désert dans ma tête
Vacillent 2000 Mirages sans fin,
Dans les déserts américains
Y’à toujours des jolies filles perdues…
Donc j’quitte…
Mon champs de Scud
Pour la pampa cain-ri
Trouver de l’amour
Style Style Natural Mystic
J’abandonne…
Ce qui ne m’appartient pas
Et je vole…
Au hasard entre les branches,
J’abolirais les taxes mondiales
Sur le libre-échange
De couchers de soleil
Pour toi.
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Je vous emmerde
J’ai essayé
D’vous expliquer
Vous n’avez pas
Voulu comprendreJ’ai essayé
De vous l’chanter
Vous n’avez pas
Voulu m’entendreJ’ai essayé
De vous mimer
Vous n’avez pas
Su regarderEt maintenant
Il est trop tard
Les jeux sont faits
Mes idées noiresVous qui croyez
Avoir raison
Vous n’etes qu’une
Bande de consJ’vous en voudrai
Jusqu’à ma mort
Car je sais que
Vous avez tortVous n’savez pas
Mais vous parlez
Parlez encore
A en vomirN’écoutez pas
Ne cherchez pas
Car l’important
C’est de frémirAlors toujours
Vous faites du mal
Sans vous soucier
Des conséquencesA coup de mots
Qui me transpercent
A coup de phrases
Qui se dispercentJe vous le dis
Sans honte aucune
Je vous emmerde
Et sans rancune.
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Tintintin !
Depuis qu’il t’a montré
Ses bijoux de la Castafiore
J’ai grave les sept boules de cristalJ’ai beau te lancer des picaros
Ils te passent au dessus de la tête
Comme le vol 714 pour SidneyC’mec c’est un panier de crabes aux pinces d’or
Mêlé à l’affaire tournesol parait-il
Il a de la cock en stock
Pour le pays des Soviets, le Congo ou l’Amérique
Mais bon passons !Je te veux toi !
Glisser mon bateau au cœur de ton île noire
Me nicher dans ton étoile mystérieuse
Te montrer le secret de ma licorne
Pour te mener au temple du soleilJe me calmerais pour toi
J’ferais du yoga
Celui du Tibet
Position lotus bleu.Vue le nombre d’étoiles qui brillent dans tes yeux
Avec toi je prévois l’objectif lune
Pour que tu dises souriante : « on a marché sur la lune »Je t’emmènerais au pays de l’or noir
Ecouter du reggae avec des rastapopoulos
Manger sur la plage en amoureux des filet de haddock
Et boire des ti punch’ au citron vertAller à l’Alcazar déguster leur fabuleuse tarte tintin
Et écouter l’orchestre d’une oreille cassée
Tout en fumant un cigare du pharaon
Et faire des ronds de fumée plus gros que 7 autocarsMa came, ma dame, mon rakam le rouge
Je vous veux et le crierais du haut Dupond d’Avignon
Vos geste mignons, mi léger, Milou
Rendent les oranges bleues et mes espoirs fous !Tintintin !!!
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La Normande
Une vache maigre
Dans un champ de pâquerettes
Mangeait du maquereaux
Au vinaigre blancUne coupe de champagne
Et quelques olives
Un yahourt au miel vert
Pour finir ce repasLe ventre repus
La vache maigre
Se curait les dents
Allongée, jambes croisées, elle s’allume une clopeElle regarde les nuages blancs
Sous le ciel bleu
Qui forme des petits lapins
Ou des orang-outansCa dépend de l’angle
De la lumière
De l’esprit
De la pression atmosphériqueTout en faisant des ronds de fumée
Profitant du calme
Elle ne cesse de penser
Aux prochaines vacances à Saint-TropezElle y croisera Loana
Jay Z et Rihanna
Boira des cocktails très cher
Et dormira dans une piaule merdique très chère aussiL’année dernière en une semaine
Elle avait claqué un an d’économie
Mais ça fait bien à la rentrée
De dire au collègue qu’on a bu un gin-feez sur la même terrasse que Grégory BassoSon plus gros problème c’est le célibat
Elle a beau se faire belle
Personne ne veut d’elle
Bien que ses sabots ne soient pas crottésLes vaches même maigres
Ca n’agite pas les foules
Ca a l’oeil vide
Et pas un pourcent de fougue et ça elle le saitAlors elle va faire un crédit chez Sofinco
Pour se payer une belle peau de biche
Peut-être tapera-t-elle
Dans l’oeil d’un riche ?Ça c’est ce qu’elle espère
En secret
Finissant sa cigarette
Dans ce champ de pâquerettesLa vie est dure pour les vaches
Surtout quand elle lisent Voici
Elles fantasment
Et ça s’arrête là, ça va pas plus loin que le bout d’une phrase mal formulée.A quarante sept ans
Elle est toute seul, sans veau ni boeuf.
Et finira sans doute
En peau de vache.
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Ep.14 – 18 + 82 = 100
Grande mégère aigrie et méprisée
Cache petite salope acidulée,
Assise sur un coin de banc public
Elle mate, gants serrés, langue frénétique.Jeune et beau Poney fringant
Cache romantique et vieil amant
Sabots très vigoureux
Dans charentaises
Très très grosse fleur bleue
Dans chaussettes anglaises.Rencontre impromptue des deux égarés
Qui emboîte bite et cul sur fond chamarré.
Poney aime les vieilles choses moderne
Pupute aime jeune qui fait ça à l’anciennePetite mégère aigrie et méprisée
Cache grande salope nympho et préparée,
A tous les délices, à toutes les poésie,
Aime les gros mots en forme de zizi« Je n’ai de bite que pour ton cul »
Lui répond Poney agile et endurant
Elle n’a de chatte que pour crier
Et rugit pour ces années de silenceIl aime sa voix rauque, sa naïveté centenaire
Elle succombe à sa grande expérience si fraîche
Mais Poney de fer forgé aime les fesses fripées
Et long clito tombant aime les intrépides titansA eux deux ils ont cent ans,
Comme deux destins monté à l’envers
Qui court après le temps
Pour fourrer son partenaireFellations sans âge
Sur rumeurs assassines
Ils se sucent tout ce qu’ils peuvent
Au mépris des voisines,Mégères aigries et coincées,
Qui débattent des ébats
Sur un mauvais coin de palier
En chuchotant tout bas.Mais les cris de petite salope acidulée,
Continu de tapager la cage d’escalier.
« Mon Burin, Mon Marteau, Mon Pioche !
Tu tape, tape, tape tout au fond de ma gorge ! »La Vieille à vaste chatte
Et à grand cul ramolli,
Epuise la bite d’attaque
Du Poney intrépide.Il la r’garde du haut de sa teub
Tendrement et repasse
Derrière son oreille
Une mèche de ch’veux éparsElle l’observe de très près
Bouche et cul béant
Comme loupes ou lunettes
Pour aimer aveuglément.Grosse salope qui s’assume
Aime Poney obsédé nostalgique
Et en se baisant ils s’écument
De leur désirs interdits.
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Musique = garage à bides
Voilà ce que m’inspire en toute cruauté la création musicale actuelle, des chiens avides en train de téter les dernières gouttes du lait d’un Art qu’on a assassiné.En ce moment quand je me connecte au news CULTURE de Google, je tombe sur des trucs passionnant. Genre le nouveau clip de Giuseppe, le dernière prod’ de Senna, FX et le… je sais pas comment appeler ça de #WTFIS ??!! Vanessa (#WTFIS ??!! = Mais putain c’est qui cette meuf ??!!).
Des tubes à la pelle, perles rares de la création musicale.
Franchement j’ai juste mal au coeur.
Tous ces acharnés perdus qui ont cru qu’être célèbre serait la solution à tout, aidés par une industrie dont le but primaire (et non premier) est de faire du fric, sont tout simplement en train de faire d’un Art un objet puant de commerce.
On reproche au public d’insulter les « artistes », qu’ils le méritent ou pas.
Je reproche aux « artistes »/boites de prod et consorts, une absence tellement angoissante de créativité que ça me donne envie de mettre des coups dans les murs.
Après y’a celles et ceux qui à partir d’une once de crédibilité artistique se lance dans des « carrières » qui partent dans tous les sens. Encore faudrait-il qu’ils aient la Sagesse de se concentrer sur une seule et unique tâche jusqu’à la faire du mieux qu’ils peuvent. Mais non, les égos flatulent tendent malheureusement à se dilater plutôt qu’à se remettre en question. C’est le grand #gape des nombrils, attrapes-merdes 1st Class, aussi choquant et répugnant que la pire des mauvaises pornographies.
Et à nouveau ils se plaignent de se faire insulter, qu’ils le méritent ou pas.
C’est ainsi que vient le Grand Moment ou je dis que scientifiquement Mon Objectivisme Justifie Ma Subjectivité. Car comme les propositions qui me sont faites engagent mon intelligence et mon bon sens, je suis obligé de répondre à la vue de ces oeuvres que mon goût irait davantage vers la dégustation fécale que vers l’écoute de ces cris bestiaux et absurdes.
Il faudrait que je conserve toute ma bienséance, comme un enfant bien élevé à qui on demande son avis sur le poisson pané de la cantine : « C’était délicieux », les yeux encore rempli du mauvais goût industriel du bloc plâtreux qu’on a foutu dans son assiette. Mais je ne suis plus un enfant et je rectifie : « Non ce n’était pas délicieux, c’était tout bonnement dégueulasse. »
Et je vomirais aussi Google de se permettre de classer sous le terme de CULTURE ces ‘infos’ au contenu plus flasque que les seins de mon Arrière-Grand-Mère.
Comme vous pouvez le constater, j’enrage un peu plus chaque jour. Et oui ça me donnerait même envie d’aller injurier personnellement ces individus qui se demandent :
« – NON mais t’es QUI pour me juger ??! » « – Le connard à qui t’as potentiellement tenté de vendre ton album. Pourri. »
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La liste
Les choses qu’il ne faudrait jamais oublier, mais qu’on oublie toujours parce que si on s’en souvenait ou pourrait pas en inventer des nouvelles.
(A lire avec en fond sonore The Miracle de Queen)
Now close your eyes, turn off your computer, and think about something you’ve never thinking of.
(……………..silence……………………………………………………………………….
…………………………………………………………………….silence…………………
……………………………………..silence……………………………………………….)(Une dernière pensée émue pour les hordes sauvages de jeunes pré-pubères qui sont en train d’en chier grave leur race sur des sujets Philosophico-mes-sseufs médiocres pour obtenir leur Baccalauréat, conçus par l’un des ministères les plus en crise actuellement. #RIP. Soon it gonna be over.)






