Il me semble que cela fait une éternité, en fait c’était il y a juste huit ans. 2 x 4 x 12 mois, alors gamine, claustro, curieuse mais froide, je me lançais à corps perdu dans des études de « ça s’appelle comment ? » et de « ça sert à quoi en fait ? ». Autrement dit d’anthropologie.
Je n’en garde que d’excellents souvenirs, et la sensation irremplaçable d’avoir compris des choses essentielles, et d’en être sorti grandit. Mais aussi que l’on nous a offert un savoir simple et universel, dont l’utilité dépasse toute forme de contexte et de société, un savoir humain.
C’est en général à partir de ce moment que la moitié des gens se mettent soit à glousser, soit à dire sur un ton paternaliste/rationnel/sirupeux : « non mais attend arrête tes conneries, redescend sur terre… »
A croire qu’avoir à coeur de comprendre les choses de l’humanité c’est vraiment de la grosse connerie, et que tout ça n’est jamais que bullshit et branlette.
Parce que tout le monde croit que faire de l’anthropologie c’est ne pas se poser les bonnes questions, s’éloigner de la vraie réalité, se fourrer des doigts dans l’oeil, et s’enfumer le cerveau à la ganja en disant Peace Man.
La plupart des personnes que je connais qui ont réussit en anthropologie fument peu de ganja, voir pas du tout, et ne disent jamais Peace Man.
Pour ce qui est de se poser les mauvaises questions, j’aimerais demander au tout venant ou est-ce qu’on trouve les bonnes, parce que si le fait de réfléchir à l’humanité, qu’elle soit une seule ou diverse, et l’admirer comme un splendide joyau taillé de multiple facettes qui se réfléchissent si subtilement, c’est se fourvoyer, bon… Permettez-moi d’avoir envie de pleurer.
Parce que en attendant, et ceci est une déclaration publique, je suis fière et heureuse d’avoir claqué cinq ans d’université pour être capable aujourd’hui d’être qui je suis et de comprendre le monde comme je le comprend. Et la les derniers intéressés vont me dire que j’ai pris trop de LSD, mais je suis profondément heureuse d’avoir appris à ne pas juger/évaluer/sanctionner/rabaisser les hommes, qu’ils soient bons ou mauvais.
Car qui est bon ? Qui est mauvais ? Et la en général la bonne réponse c’est : ça dépend du point de vue.
Y’en a qui me diront avec joie et sarcasme que ce genre de réponse n’est bonne qu’à entraîner la haine et la justification de celle-ci, que laisser les hommes aller vers le jugement qui leur sied les laissent stupides, incultes, rageux, et surtout racistes.
Naturellement l’homme est son ennemi, un peu comme deux colonies de fourmis peuvent être ennemi. On se bat pour le territoire, les gonzesses, la bouffe, voir les mioches. Comme un lion, un cerf, un scorpion. En fait rien de très neuf, rien de très original.
Si j’en viens là c’est sans doute parce que depuis deux semaines je me posais trop de questions sur les sujets que nous connaissons tous. Les gens s’indignent comme au premier jour d’offense qu’on croirait toute neuve. Et laisse derrière eux un arrière goût de « né de la dernière pluie acide tombée d’un nuage radioactif ».
Et la c’est le moment ou ceux qui tentaient de me sauver de mes supposés fabulations commencent à me cracher à la gueule, quand je dis qu’il faudrait peut-être comprendre que la grande humanité en paix totale, c’est comme le déluge, on l’attend, et que ne pas aimer ses voisins, c’est normal. Moi je déteste mes voisins, ils me le rendent d’ailleurs très bien, et nous vivons heureux malgré tout. Parce que je ne me sens jamais obligé de dire : « Non mais je les connais pas si ça se trouve c’est des gens bien. »
Mes voisins je m’en branle, et plus je m’en branle mieux je Les Supportent.
Et qu’il arrive que la meilleure réponse à la question « Mais ou va le monde ? » c’est : « Ou il veut, mais en général de là ou il vient. »
Catégorie : PROSE
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L’anthropologie
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Laissez les Poneys en paix.
Dans la lignée hommage « sexuelo-stylistico-décaloche » aux Poneys par une énième gonzesse qui fait de la musique à gonzesse sur des beats (bites ?) pour remuer le boule, Yelle.
La fascination pour le Poney, sa virilité infantile, sa féminité phallique, semble croissante de par notre horizon culturo-artistico mes couillettes. Seulement lorsque l’on est Poney, en fait c’est vraiment pas facile d’encaisser tant d’admiration.
Nous on aimerait se faire reconnaître pour les choses formidables que nous fèsons avec nos doigts (je parle de poèmes bien entendu).
Et nous pensions avec notre humilité très mal placée, qu’il ne fallait en aucun se faire vendre en s’appuyant sur un concept à la fashion, mais plutôt sur nos magistraux écrits pouètique, nous finissâmes par l’avoir, turtutu, dans le cul.
Mais plus concrètiquement ça nous pousse chaque jour à nous poser des questions (Cf l’article Les Poneys sont les meilleurs amis des Femmes). Et aujourd’hui il semble de plus en plus difficile de conserver son identité dans ce monde ou les tendances tournent et surtout se font détourner par le premier clanpin à qui on a offert la chance formidable de faire de l’art, et même s’il ne sait pas en faire.
Cependant il nous semble clair que les Poneys, à part être beau, fort, charismatique, talentueux sont surtout des gens qui écrivent des mots avec des poèmes, ou vitché-versa, et remuent les petites tripes qu’on cache tous derrière la grande barricade de Paraître.
Alors n’écoutez pas ce que vous pourriez entendre sur les Poneys. Le seul Poneyland, vous y êtes actuellement.
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Ceci est un message à caractère menaçant
Quadruple horreurs et damnation aux Enfers de l’Enfer de la mort par la torture moyenâgeuse, coupé nous des jambes et des bras que ça nous aurait fait moins mal, arraché nous les ongles avec des toutes petites pinces à épiler hyper coupante… Enfin je sais pas, tout mais pas CA. PAS CA.
Le CA, que j’ose tout juste nommé, c’est une phrase énoncée par son auteure dans une interview… C’est… Aaahh rien que d’y penser j’ai le coeur qui saigne…
C’est que, en fait… comment dire, une individu s’est inspiré pour la réalisation de son dernier clip de l’univers Mon Petit Poney. L’individu, on en parlait y’a fort peu de temps. L’individu c’est Lady GaGa.
Cette personne qui occasionnellement se vêt de viande, sort de vaisseaux spatiaux en forme d’oeuf… aime les Poneys, se passionne pour les Licornes.
Il me semble qu’à chaque instant qui passe depuis, le monde des Poneys s’effondre inexorablement, détruit par une volonté trop puissante.
Métaphoriquement, on se sent un peu comme Ashitaka face à Dame Eboshi dans Princesse Mononoke, pour son intérêt et celui de ses suivants, cette personne fait exploser un monde minuscule et palpitant, pour le faire entrer dans la grosse machinerie du capital.
Résolument il nous faudrait nous battre pour rester secret, dans les faits nous n’en avons pas les moyens, car bizarrement les plans com’ de cette go marche vachement mieux que les nôtres.
Mais on ne baisse pas les bras. Ceci est un message qui lui est directement destiné (alors maintenant fait gaffe à ce que tu fais Lulu GlouGlou !!!!).
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Les poneys sont les meilleurs amis des femmes (ou pas)
Les Poneys sont les meilleurs amis des Femmes, comme elles, ils ont des problèmes, et même des fois ils se posent des questions, des questions un peu comme celle des Femmes : « Suis-je vraiment libre dans le fond ? » ; « Ai-je le droit de tout sacrifier pour ma liberté ? » ; « Mais qui suis-je ? » ; « Que m’est-il permit d’espérer » car les Poneys comme les Femmes ont le droit de lire du Kant. Mais qui lit Kant ? Personne.
Seul des pauvres individus poussés par des tortures sans nom. Conséquemment si les Poneys et les Femmes se posent des questions kantienne, c’est bien qu’on leur fait du mal.
Bien souvent le Poney, partout ou il aille, est mal vu. On se dit que ce gros connard doit être un gros flemmard qui va vous gâcher votre travail, donc le Poney ne trouve pas de boulot, comme les Femmes. Les Femmes c’est plutôt parce que la société estime qu’elles sont toutes sans exception vouées à se reproduire un jour, donc à durée limitée et à péremption hâtive. Merci vraiment beaucoup.
Donc le Poney touche le RSA, comme les Femmes. Ils sont pauvres, comme les Femmes.
Mais les Poneys sont-ils pour ou contre la journée de le Femme ?
Première réaction à vif à chaud : Contre !!! (Voyez comme le Poney, paresseux et vile se double d’un gros bâtard) et là pourquoi ?
Mais bon sang parce qu’on devrait pas avoir besoin de consacrer une journée à la moitié de l’humanité pour se rappeler qu’on absolument tous/toutes égaux. Pour le moment nous n’y sommes malheureusement pas, et notre super société capitalistico/patriarcash fait semblant de respecter les femmes dans le but fallacieux de surtout beaucoup d’argent.
Mais à quand la Journée du Poney ?
Le Poney, bête d’amour et de gentillesse, perle rare des campagnes, tout ça parce qu’il refuse de se faire marcher dessus comme une vieille merde, mais surtout parce que son état général est hautement mortifère/marginal, n’obtiendra jamais sa journée dans le calendrier Gregorien.
On pourrait imaginer la journée du Poney six mois exactement après la journée de la Femme, le 8 septembre, afin de signifier à l’humanité qu’entre les Femmes et les Poneys, la domination du monde risque de balancer d’un instant à l’autre.
Vive les Poneys, vive les Femmes !
(Remarquez que le Poney se place toujours devant la Femme, car le Poney en plus d’être un flemmard vile n’a pas de conscience sociale et ne connaît pas l’idée de galanterie, qui serait un truc de gros macho.)
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La révélation du Jour
Oh la jolie pub MSN Messenger dans ma jolie boite mail !
Déjà je m’extasiait sur les titres ronflants de la newsletter MSN Femme (merveilleux concept) qui mêle avec un savoir-faire inégalé des choses radicalement différentes et font des melting-pots sans nom.
Du genre : (véridique) : « Le best of de la Fashion Week, astuces maquillage pour un smoky eye, c’est la saison du potage… »
L’association regard smoky/potage étant formidable.
Une deuxième pour la route (et sans doute l’une des meilleures) : « Cures detox, doudounes fourrées, objectifs orgasmes, soupes d’hiver » = grosse barre de rire.
Donc, comme on le constate MSN Messenger Windows, la plus grande fenêtre du monde, fait des lumières en terme de com’.
Mais bon là, la jolie petite pub’ qui traînait dans ma petite boite mail m’a quand même donné envie d’aller lire un peu ce qu’elle avait dans les tripes. Pour commencer le titre : « Draguez en HD ».
Comme si nous étions encore assez crédule pour croire qu’on drague sérieux avec MSN. Je sais pas pour vous mais les seules fois ou j’ai « dragué » sur MSN c’était des conversations pseudo sulfureuses, parfois douteuses, surtout de la personne derrière l’autre ordi, parfois sans queue ni tête (je pèse mes mots). Donc pour la drague ouais bof.
Mais bon je me suis tranquillement acheminé vers le corps du mail, avec une photo d’un type en train de se désapper devant sa caméra (tellement sexy… je bave) et une go en train de faire de même.
La seconde partie du problème venant du sublime petit texte à côté de cette charmante photo tellement naturelle et réaliste (on échappe à la branlette MSNique qui vient juste après..? Perso, je trouve pas ça très bandant).
Et le texte, le voilà : « Que vous soyez à des kilomètres l’un de l’autre ou que vous viviez ensemble, pimentez votre couple grâce à la vidéo en HD ! Hé oui, quoi de plus hot qu’une petite conversation à deux sur Windows Live Messenger qui mêlerait l’image au son ? On vous l’assure, la « Drague en HD » bien souvent, c’est mieux qu’en vrai ! »
AH BEN OUI BIEN SUR !!! Voilà ce qui manquait à nos vies !!! La drague virtuelle d’une, MAIS EN HD M’SIEURSDAMES ! Moi je pimente pas ma vie de couple en basse qualit’, non mais oh pour qui tu me prends ?!!
D’ailleurs c’est comme ça que j’ai séduit mon poet actuel, en me foutant à poil devant ma caméra numérique le tout en HD. Et c’est quand j’ai vu le rendu hyper fidèle de sa bite en gros plan que j’ai craqué. Et peut-être encore plus quand j’ai entendu ses gémissements félins parfaitement discernable du flop-flop de ses couilles. Honnêtement, c’était trop beau.
Donc franchement MERCI MSN ! Sans toi, je ne sais trop où irait le monde.
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Oh Britney my Bitch – Dernier clip de Mme Spears
Vous l’avez sans doute déjà tous vu, vous avez sans doute déjà une opinion à ce sujet. Mais les Poneys, ardents aventuriers de l’actualité, toujours en quête du dernier truc qui sort et qui fait polémique, a prit son temps (tout juste 24h) avant de se ruer sur le nouveau clip de Britney Spears, Hold It Against Me.
Qui commence comme on s’y attend, c’est à dire pas ouf. Des types sappés, coiffés, maquillés n’importe comment, s’agitent autour d’une Britney en manque d’énergie, la pauvre après sa traversée du désert à du mal à nous envoyé la patate puérilo-kinky-incendiaire d’un Hit me baby.
Mais on a le souci d’honnêteté on est allé jusqu’au bout. Ainsi on note les ENORMES logos qui défilent toutes les 20 secondes des sponsos de Brit, endimanchée dans une robe de mariée, ses chorés en mode mini-short-cheum, les effets numérico-moderne mon boulle, et puis…
Fin du refrain, cassure, écrans noirs en alternance, réapparaissent à l’écran deux Soeurs Spears en train de se castagner la gueule, la chanson vire totale, enchaînement d’images étranges et réussies, le clip se barre en couille.
Le décors futuriste se fait défoncer la gueule à coup de peinture, Britney se pète la gueule dans tous les sens du terme. On note l’apparition de deux trois images hyper fugitives mais juste sale comme il faut, de la chanteuse époque collège (Baby on more time), le montage ultra accéléré supporte les séquences ralenties de Britney en mode Street Fighters.
Ça se termine sur BS saturée en cuir, pas si souple, surprenante qui trouve sa voie dans un putisme décalé, finalement hyper juste par rapport à ces dernières années d’errance.
Niveau sonore, pas de surprise, on n’espère plus des retournements de cerveau à la Toxic. Ainsi à l’image du clip, le début de la chanson a peu d’intérêt, et n’en prend un qu’en deuxième partie. Le rythme déstructuré, les sons ultra électroniques prennent le dessus, lui donnant une dimension inquiétante et inattendue.
Donc pour dire à ceux qui n’aurait pas tenu au-delà des 2 minutes 30 secondes, allez voir après, le meilleur est à venir. Voilà, on a tellement kiffé !
So please, keep on Brit, and you’re back on track.
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Sexe&Sondage
Ce soir Poneyland, afin de vous distraire avant votre beuverie hebdomadaire du samedi soir parfumée à la schnouf, vous propose un petit sondage drôle et sublime.
Cordialement
Amour&Décadence/Poneyland(j’aimerais bien que les gérontophiles, qui sont légions à venir visiter ce blog, s’assument un peu plus que ça…)
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Tu connais pas la dernière ??!!!
Et ben hier, je vais grandement vous surprendre, mais j’ai mangé. J’ai mangé et en plus c’était BON. C’était bon, je vous jure, et mon repas ne m’a coûté que 7,64€ pour deux, autrement dit seulement 3,82€ par personne !
Après je suis allé au cinéma, bon là par contre c’était pas terrible, j’ai vus un film qui m’a un peu déçu, mais c’était tout de même divertissant.En sortant du cinéma je me suis tordu la cheville, lol!! ;), ça c’est parce que je ne maîtrise pas encore tout à fait mes nouvelles chaussures, trop-incroyables-originales-que-j’adoooore!!!! :

En arrivant chez moi j’ai bus du thé, avec une cuillère de sucre plus 1/4 de petite cuillère.
Je me suis mise en pyjama, vous savez celui rose clair qu’est vraiment tout douillet ! Hihihi ;p !

Après mon copain (le-trop-formidable-magique-et-telllllleeeemmmmeeennnt-mignon !!!!!) est venu me faire un petit bisooouuuuuu aaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrrrrgggghhhhhhhhh !!!!!! Noooon noooon nooon nooon !!!! Arrrrêêêêêttttttteeeeezzzzzzzzzzzz !!!
– TA GUEULE !!!! FERME TA GUEULE !!!!!
– Mais non mais… MAIS ATTENDEZ !!!! NOOOOOONNNNN !!!!!
– FERME-TA-GUEULE !! ON S’EN BRANLE DE TON EXISTENCE !!! VA TE FAIRE FOUTRE AVEC TES HISTOIRES DE GROSSE MEEEERRRRDDDDEEEE !!!!! TAIS-TOI TAIS-TOI TAIS-TOI !!!!! MAINTENANT.Dans l’éventualité qu’aucun blogger/bloggeuse se soit retrouvé dans cette histoire purement fictionnelle, je tiens à me décharger de toute forme de responsabilité quant à la rédaction de cet article, qui n’est bien entendu pas de moi, mais les conséquences de la cocaïne et du LSD.
Peace&Love/Poney
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Poneyland en colère.
Une très brève pour lancer un cri de rage contre ces fichues publicités, qui nous pourrissent l’existence.
Ce matin, à ma surprise, ET à ma joie, MSN m’envoie une newsletter contenant un lien vers un article traitant de l’érection féminine, sujet obscur et tabou. Je m’empresse de cliquer sur ce lien secret, espérant découvrir les mécanismes cachés et voluptueux du beau sexe.
Et ben que neni !! Une affreuse publicité Sam(bip) vient royalement s’installer pile par dessus l’article que je n’ai même pas le temps d’apercevoir. Et comme ils sont bien malins chez (bip)sung, et bien maintenant ils ne t’offrent même plus le choix de pouvoir fermer la fenêtre publicitaire.
Du coup le Poney curieux se retrouve totalement frustré dans son élan d’apprendre par des connards qui vendent de la merde qui marche plus au bout de trois ans. (Car comme nous le savons tous, seul HighMightyMac arrive à vendre des trucs qui tiennent quatre hivers).
Voilà la nouvelle étape du marketing, nous empêcher de nous cultiver pour mieux nous inculquer la pulsion de consommation.
Merci Sam…g, grâce à vous j’aurais appris à ne faire confiance qu’aux livres. Parce que dans les livres, y’a pas de pub.





