PLACÉ UN SOLEIL COUCHANT ENTRE LES JAMBES D’UNE FILLE POUR PARLER D’ASTUCES ÉCOLO,
JE NE SAIS PAS VRAIMENT SI ÇA FAIT SENS.
POURQUOI ENTRE SES JAMBES ?
EST-CE UNE FAÇON DE RECONNAÎTRE QUE LE SOLEIL ET LA CHATTE DES FEMMES SONT L’ORIGINE DE LA VIE ?
MAIS QUEL EST LE RAPPORT AVEC LES ASTUCES ÉCOLO ?
QUEL EST LE RAPPORT AVEC LES ASTUCES ÉCOLO ?
QUEL EST LE RAPPORT AVEC LES ASTUCES ÉCOLO ?
QUEL EST LE RAPPORT AVEC LES ASTUCES ÉCOLO ?
QUEL EST LE RAPPORT AVEC LES ASTUCES ÉCOLO ?
C’EST PIRE QUE NE PLUS SAVOIR VRAIMENT OÙ J’EN SUIS. C’EST L’ESSENCE DE LA FATIGUE.
Un demi milliard de mails.
Un demi milliard de mails, m’attendent dans ma boîte.
Des centaines de milliers de millions de lignes
Qui disent comment,
Pourquoi,
Avec quel produit,
De quelle manière,
Et pour quelle raison
Il faut que j’existe.
—————–Un demi milliard de mails
Un demi milliard de mails et des centaines de milliers de millions de lignes.
Ils m’attendent,
Je le sais.
L’Ordre Mondial à ma Porte,
Au pied de ma Messagerie.
Qui parlent dans ma tête #jelesentendtoutletemps
Des injonctions,
Des conseils,
Des vérités universelles
Se bousculent dans mes yeux.
Ils ont planté en moi la certitude inébranlable que je dois continuer à chercher.
C’est un complot. #jelesentendtoutletemps
C’est un complot mondial, écrit en plusieurs langues.
Je ne sais pas qui
Ni combien d’êtres humains dirigent,
Nourrissent,
Développent ce complot.
Tout ce que je sais c’est qu’on me fait oublier qui je suis.
Violemment.
Constamment.
Individuellement.
Face à ma solitude,
Face à mon ordinateur.
Ils me disent :
« Je sais mieux que toi-même qui tu es.
Fais-moi confiance.
J’ai ce qu’il te faut.
J’AI CE QU’IL TE FAUT. » #jelesentendtoutletemps #ilsaventmieuxquemoi
Une masse sans couleur,
Sans lumière,
Fond sur mon esprit.
Un doute,
Majeur,
Mineur,
Absolu,
Formidable,
Misérable,
Enfantin,
Final,
Broie précisément les colonnes de mon esprit.
Je les écoute et je ne sais plus qui je suis. #jelesentendtoutletemps #ilsaventmieuxquemoi #jenesaisplusquijesuis
Je ne sais plus d’où je viens
—————–Je regarde dans leur direction
Je ne sais plus où je vais
—————–L’aboutissement qu’ils me tendent s’éloigne sans cesse
Je ne sais plus où je suis
—————–Ils m’ont dit que ma place se trouve dans un paradis qui ne cesse de se déplacer
Je ne sais plus quand je suis
—————–Ils ont tué le passé, glorifié le futur et fait du présent une zone impossible
Je ne sais plus qui je suis. #jelesentendtoutletemps #ilsaventmieuxquemoi #jenesaisplusquijesuis #ilsontlaformedemonangoisse
En réalité je suis actuellement seule, débout, au milieu d’un désert, d’eau, de sable, de pierre, d’arbres.
Et je ne sais qu’une seule chose, c’est que je peux encore respirer.
IL Y AVAIT BIEN LONGTEMPS QUE NOUS N’ÉTIONS PAS ALLÉS CONSULTER L’ÉTAT DE NOTRE GRAND INCONSCIENT COLLECTIF DANS LES MÉANDRES DES INTERNETS.
NOUS VOILÀ BIEN RASSURÉS, NOUS SOMMES TOUJOURS AUSSI STUPIDES/NAÏFS/ANGOISSÉS/TORDUS.
FLORILÈGE DES QUESTIONS QUE SE POSE LA FRANCE AUJOURD’HUI, FIN DE L’AN 2016.
TOUT VA BIEN. TOUT-VA-BIEN. TOUT VA BIEN ON VOUS A DIT. TOUT VA TRÈS BIEN. JE LE RÉPÈTE UNE DERNIÈRE FOIS, TOUT VA BIEN !
LES GRANDES QUESTIONS EXISTENTIELLES I –
COMBIEN SERVIR DE MOULES PAR PERSONNES (POUR LE DINÉ DE NOËL) ? EST-CE QUE CE MONDE EST SÉRIEUX ? DOIS-JE RIRE ? OU M’ÉVISCÉRER ? DOIS-JE PRENDRE DU RECUL ? OU PLEURER DES LARMES DE SANG ?
LES GRANDES QUESTIONS EXISTENTIELLES II –
QUI EST TITINE ? UN ÊTRE UNIVERSEL ? UN ESPRIT SUPÉRIEUR ? L’ESSENCE DE NOS ÂMES ? NOTRE MÈRE À TOUS ? DIEU ?
MENTION SPÉCIALE POUR « UNE FEMME ».
LES GRANDES QUESTIONS EXISTENTIELLES III –
LES QUESTIONS FONDAMENTALES SONT LES PLUS SIMPLES ET LES PLUS PROFONDES. MAIS INTERNET ET SURTOUT GOOGLE NE SERONT MALHEUREUSEMENT JAMAIS EN MESURE DE RÉPONDRE À UN TEL QUESTIONNEMENT. CF CI-DESSOUS.
LES GRANDES QUESTIONS EXISTENTIELLES IV –
GOOGLE, MOTEUR DE RECHERCHE RAPIDE ET FONCTIONNEL, VIENDRA AU SECOURS DES PARENTS DÉMUNIS FACE À UN ENFANT D’ENVIRON 5/6 ANS. POUR LA SUITE DÉBOURILLEZ-VOUS.
LES GRANDES QUESTIONS PRATIQUES I –
SI CETTE QUESTION EST DRÔLE, ELLE SURTOUT INQUIÉTANTE POUR CELLUI QUI SE LA POSE. CELA SOUS-ENTEND QU’UN JOUR, CETTE PERSONNE S’EST TROUVÉE DANS UNE SITUATION SUFFISAMMENT EMBRASSANTE POUR REMETTRE EN CAUSE SA FAÇON DE FAIRE CACA. DÉBROUILLEZ-VOUS AVEC ÇA AGAIN.
LES GRANDES QUESTIONS PRATIQUES II –
L’ÉLÉMENT LE PLUS INQUIÉTANT DE CETTE QUESTION EST SANS CONTESTE LE « MES » DE « MES NOISETTES ». AINSI DE QUELLES NOISETTES PARLE CETTE PERSONNE ?
MENTION SPÉCIALE POUR LES GAUFRES MOLLES.
LES GRANDES QUESTIONS PRATIQUES III –
NOUS POUVONS TROUVER LÀ, JE PENSE, LA RÉPONSE À LA CONSTRUCTION DES PYRAMIDES EGYPTIENNES. CE N’ÉTAIT DONC QUE ÇA.
« Learn to say ‘Fuck You’ to the world once in a while »
Sol LeWitt
Les soins intimes, ce que cela signifie, ce que l’on vend sous ce nom.
La peur, le dégoût, la question : comment est-on une femme aujourd’hui ?
Je ne sais pas, mais avec tous les paradoxes que je contiens en tant qu’être humain,
il m’arrive de ressentir le besoin urgent d’envoyer péter ce genre de symbole pesant.
Parce que je ne suis pas heureuse que des centaines de milliers de femmes portent des tampons toxiques en se disant qu’elle sont hyper libres.
JOKE.
JOKE.
I’m a slave 4 U // HIT ME BABY .. WORK BITCH .. = BRISE ÇA ;
Pose ton tampax sur la table comme d’autres posent leurs couilles.
Abandonne-le là. Tu n’en plus besoin.
L’ÉGALITÉ DU SEXE C’EST CONNAÎTRE CELUI DE L’AUTRE
Je croyais que j’étais en pierre
Alors que toi tu m’aimes
Mes faiblesses se retournent contre moi
Alors que toi tu m’aimes
C’est le retour de mes absences
Alors que toi tu m’aimes
Je ne suis qu’un…
CE POÈME N’EST PLUS DISPONIBLE DANS SON INTÉGRALITÉ DEPUIS SA PARUTION DANS L’OUVRAGE COLLECTIF À L’OUEST LES POÈTES.SES AUX ÉDITIONS EX-MAUDITS DISPONIBLE ICI ET EN LIBRAIRIE. POUR LA SUITE RENDEZ-VOUS DANS LE LIVRE 🙂
Je suis absolument incapable de savoir si montrer un petit bout de ses seins sur Twitter en faisant des fuck peut, d’une manière ou d’une autre, libérer la femme du joug ancestral et stupide inhérent à la culture hétéro-patriarcale dans laquelle on vit.
J’en sais tellement rien que lorsque je regarde cette photo je ne sais pas ce que je vois.
Deux personnes ? Deux rebelles ? La figure féministe libératrice qui manquait à mon existence ? Deux individus de sexe féminin montrant leur doigts ? Rien ? Tout ?
Pourquoi la société fétichise-t-elle les corps féminins ? Pourquoi ne pas pouvoir montrer nos tétons ? Pourquoi devoir les cacher ? Pourquoi tellement de paradoxes ?
Mais pourquoi la barre noire, la censure ? Pourquoi l’auto-censure ? Pourquoi ça peut les libérer ?
Pourquoi pas autre chose ? Pourquoi rester dans cette logique ? Pourquoi un acte réalisé à moitié ? Pourquoi une telle soumission à l’argent ? Au pouvoir ? Au désir de pouvoir ? Au besoin de faire influence ? Pourquoi rester dans les limites que les autres imposent ? Pourquoi ne pas dépasser ces limites ?
Pourquoi être aussi frileux.se ? Pourquoi être aussi tiède ? Pourquoi être pragmatique face à sa propre rébellion ? Pourquoi ne pas faire tomber cette barre ? Pourquoi ne pas aller jusqu’au bout ?
Qu’est-ce que ça bouleverse de se mettre torse nu si c’est pour se mettre une auto-censure dessus ? Qu’est-ce que ça change ?
Qu’est-ce que ça change ?
Qu’est-ce que ça change ?
Qu’est-ce que ça change ?
Qu’est-ce que ça change ?
Qu’est-ce que ça change ?
Qu’est-ce que çachange ?
Qu’est-ce que ça change ?
Qu’est-ce que ça change ?
Qu’est-ce que ça change ? Qu’est-ce que ça change ?
J’aurais aimé que les gens aillent au bout de leurs actes, plutôt que d’afficher mollement leur capacité à faire des (faux) débats juste parce qu’ils-elles savent faire du marketing.
C’est un trader qui parle de communisme, c’est plus mou que la bite que je n’ai pas.
Être libéré.e mais pas assez folle pour laisser fermer un compte Twitter.
Culotte froide, un milliardaire qui lâche 10.000 euros. Que dalle. Le prix de la culotte en question. Une promesse contractualisée, risque niveau 0.
En fait je ne vois pas grand chose.
Dawn over densely-built residential towers in Yanjiao, China, a suburb of Beijing, March 23, 2015. A new megalopolis around Beijing, Jing-Jin-Ji, is to cover ground the size of Kansas and have a population about six times larger than the New York metropolitan area. (Sim Chi Yin/The New York Times) *** Local Caption *** 14698439
ASIA CHINA URBANIZATION SUPER CITY MEGALOPOLIS URBAN PLANNING POPULATION GROWTH
Un pas, deux pas…
Tout en haut du toit
Sur la terrasse de la tour
Etrange panorama
Le vent sur les muscles
Car plus de peau
Abandonnée plus bas
Pour monter plus haut.
Des kilomètres de vent
Qui ne touchent plus l’horizon
Qui cherchent le sol
Mais se perdent dans le fet d’une forêt de béton
J’ai escaladé des colonnes d’hommes
Des chaînes d’os et de chaires
On a actionné la machine à axiome,
Lancé le chantier de la terre
Dans cette ville
On construit des bâtiments
Fondés sur des mensonges
Battus de songes immenses
Des tours
Sur des centaines d’étages
Qui empilent des idées,
Des codes, des messages
Et les hommes qui ont donnés leurs corps
Embrassent ces immeubles mouvants
Échafaudages macabres et branlants
De leurs membres presque déjà morts
Des chaînes d’os retiennent des chaires tendus
Autour de ces bâtiments qui suturent
Milles intentions en devenir
Sur ces plate-formes on construit de l’avenir
Il n’y a pas de bruit,
Il n’y a pas de voix
Que les grincements… qui crient
Que le vent… qui rugit.
Ma vision se trouble
La chaleur m’étouffe
Si peu d’ombre tant de lumière !
Braquée sur ces montagnes de poussière…
Pas de pluie
Pas de pluie depuis des mois,
Rien que du soleil
Qui coule sur tous les toits.
Tout en haut du plus haut
De tous les balcons
Sur la terrasse de la plus grande tour
J’ai regardé cette ville
Et ces piles d’idées ratées
Amassées comme des trésors
Sur les étagères d’un musée
C’est l’histoire qui brisent les hommes ?
Ou les hommes qui tuent le temps ?
Est-ce que je suis une victime ?
Est-ce que je veux être une offrande ?
Tous les visages se confondent
Sur les façades percées de plaies
J’essaye de voir le monde
Et les hommes en entier
Ils ont donné leur corps
À ce qu’ils pensaient possibles
D’un passé invisible,
Des pavés d’une cité d’or.
Et toutes ces chaînes d’os et ces parois de chaires
Qui rampe le long des barres
Se crispent de crampes à vouloir tuer sa misère
Grincent et se cambrent sous le poids de la matière
Au pied de la ville j’ai tout abandonné
Et il n’y a dans mes mains
Qu’une poignées d’instants
Que je veux sauver
Et je sais, je sais trop que si j’ouvre les doigts
Ils se diffuseront dans l’air
Jusqu’à ce que je perdes… Le fil
Le fil, jusqu’à les oublier
Et les laisser prendre place
Parmi les piles d’idées ratées.
Le soleil en plein visage
Les muscles battus par le vent
Au pied de la potence
Je regarde ce moment
Il prend la forme d’un chiffre
La racine carré du sens de la vie
Il me dit que si je veux être libre
Je dois tout abandonner
Alors j’ouvre la main
Desserre mes doigts
Et laisse la lumière fondre
Ce qui ne m’appartient pas
Le soleil en plein visage…
Et sur les muscles…
La caresse de l’éventail de tous les moments possibles
Le temps sans paresse atteint toujours sa cible
Tous les visages se confondent
Aux façades percées de plaies
Maintenant je vois le monde
Et les hommes en entier
Avec mes os avec ma peau
Je vais grossir les chaînes et monte sur l’échafaud
D’une ville en sentence perpétuelle
Sur le plus haut du plus hauts de tous les balcons
Sur la terrasse de la plus grande tour
Regarder une dernière fois la ville
Fondée sur des piles
D’idées ratées
Prises dans les bras d’humain en chantier