Theodor J. Mayer

  • Contact

  • Ep. 10

    En cardigan
    Les cheveux blancs
    Elle pétrit la pâte
    D’une future tarte

    Elle coupe les fraises
    Très acidue
    Les doigts tordus
    Tant elle l’a fait

    Un peu de sucre
    Beaucoup de beurre
    Un paquet d’Tuc
    Il est quatre heures

    Le petit fils
    Viendra les chiper
    Pas dérangeant
    Vacances d’été

    Elle lui prépare
    De tout son coeur
    De bien belle part
    Pour tout à l’heure

    Il est mignon
    Le pt’tit Tristan
    P’tit cornichon
    D’à peine 8 ans

    Il vient d’la ville
    Ici il prend des couleurs
    C’est plus tranquille
    Près des tracteurs

    Il est aux champs
    C’lui des voisins
    Avec papy Fernand
    Et le petit chien

    Balade joyeuse
    Pendant qu’mémé
    Est toute heureuse
    D’tout préparer

    Les heures passées
    Il est neuf heures
    Il ne fallait pas s’amuser
    A côté d’la moissoneuse-batteuse

    J’aime ta Grand-Mère.

    1 février 2011
    POÉSIE

  • Ep. 9

    Me voilà à l’âge
    Ou le sexe turgescent
    Et le sang en rage
    Me fait arc bandant
    Sans cesse
    Je mate les fesses
    Je vois des culs
    Je vois des seins
    De part les rues
    Dans tous les coins
    Je bave je bise je base
    De la liqueur d’essence de minous
    En intraveineuse dans le cou
    Mais voilà depuis peu
    Ma virilité fatiguée
    S’est lassée
    Des belles rondeurs fermes
    Élastiques et toniques
    Des peaux lisses et soyeuses
    Des courbes vertigineuses
    De la fraîcheur florale
    D’une haleine neuve
    Des petites dents de diamants
    Des lèvres de corail
    Des vagues capillaires
    Qui m’envoyaient en l’air
    Des choses magnifiques
    Car petites
    Du combat étroit
    Entre des elles et un moi
    Mon âme versée au culte de la jeunesse
    Finit aujourd’hui par vouloir aller…
    À la messe.
    Je hante les salons de thé
    Mon gros doigt en l’air
    Je plonge et faire boire la tasse
    À toutes les mégères
    Qui subitement se dérident
    Rosissent comme au premier jour
    Où elles découvrirent l’amour
    On oublie jamais
    Comment faire du vélo
    Et toutes pimpantes
    S’acharnent sur mon pédalo
    Je relève des jupons
    Sur d’antiques popotins
    Et me repais de leurs jurons
    Qui claquent la fesse en main
    Elles m’acclament, me réclament
    Toutes énervées d’envie
    Puis succombent de charme
    Quand je les ramènent à la vie
    Mais au firmament
    De mon Paradis
    Il y a cette femme
    Aux chaires presque liquides
    Qui bouge à peine…
    Que du coin des lèvres
    Pour me signifier avec pudeur
    Qu’est venu mon heure.
    Alors je l’étale sans ménage
    Dans sa couche sans âge
    Et me dissout avec elle
    Dans sa passive charnelle.
    Puis je m’éteins serein,
    Dans son expérience centenaire.
    Oui je te le dis,
    J’aime ta Grand-Mère.

    31 janvier 2011
    POÉSIE

  • Rage against the artist

    I’m a big poetry fucker
    I kick her ass all day long
    I bounce her back
    I shake her legs
    I do her boom-boom-boom
    In the back room
    I’m a very bad lover
    I love but I hurt
    I ask her to lick my shoes
    I leave her for dead
    I drink her lips
    I go far and far
    I come back to break her eyes
    I say look at me !
    I whisper in her ears
    I scream when she says no
    I say I hope you so and so
    I say I mean I’m sad
    I say I can’t leave without you
    I shout : « dirty bitch !!!!
    I long for you
    I long for you
    I long for you
    I long for you
    I long for you
    I say suck my knees
    I say I got nothing but you
    I say I got the world for me and you
    I say I don’t care
    I say come back
    I say don’t leave
    I say I’m scared someday you will
    I have my heart beating… beating
    Beating… beating
    I say I know you…
    I say I’m falling help me
    I say I don’t need your hand
    I’m big now
    I wish I wouldn’t be
    I say I’m going mad, sad, bad
    I beg-beg-beg-beg-beg your pardon
    I will ca-ca-ca-ca-ca-catch your nose
    I say kiss me now
    I say I’m so sad
    I say where are you ?
    I say I can’t see
    I say I’m blinded by the light
    I say i’m angry
    I say I miss your lips
    I say bye-bye
    I say see you soon…
    I say don’t die
    I say wait
    I say I come back
    I say I care
    Only about you.

    25 janvier 2011
    POÉSIE

  • Trouver les mots

    J’ouvre la bouche… Quel mot va sortir ?
    Peu importe, y’en a bien un qui va finir par venir.
    « I thought that… »
    J’aimerais voir le reste débouler en allemand,
    Mais finalement…
    C’est un Poum-Poum-Tchak qui s’échappe
    Alors je perds le contrôle, je sais pas si j’aime ça,
    Je sais pas si je trouve ça drôle
    Mais je peux vraiment faire autrement
    Que de ne rien comprendre aux vrais mots ennuyeux
    « I’m Billie-Jean, or not, and I know I’m really really bad,
    Heukss-kss-kss-kss, and this is the rythme of my life. »
    Je sais que I don’t give a fuck
    And I hope you neither.
    Poneyland à l’ouvrage,
    Poneyland au souffrage
    Poneyland à des alus dans le fond des yeux
    Et de la fatigue plein la mâchoire.
    « You look tired »
    « I know… »
    Poneyland bon à rien
    La poésie cachée dans le slip
    Qui veut plus sortir de son petit coin
    Elle veut plus prendre de risque
    Des nouveaux mots
    Ou des nouvelles conneries ?
    Attends attends ! J’ai plus de batterie…
    Poneyland
    Attend dans sa chambre
    En mâchant du réglisse
    Que la musique cesse
    Que le silence se fasse
    Poneyland
    Attend dans sa chambre.

    24 janvier 2011
    POÉSIE

  • Ich bin ein Berliner Poney

    Poneyland
    Mon doux pays
    Tu voyagera
    Toujours avec moi
    Et dans mon coeur de Poney
    Je t’emmène partout ou je vais
    Et je t’aime à ma façon
    A ma façon de Poney
    Comme la moitié de garçon
    Qu’il y a dans mon bonnet
    Et aujourd’hui
    Poneyland
    Je t’emmène en Germany
    Et je t’aime en germain
    Ich liebe dich, si si
    Dans la belle ville
    Vu de mes petits yeux de fatigue
    Qui ressemble à une pieuvre
    En fusion avec un ptérodactyle
    Dedans plein de gens
    Beaucoup plus que chez nous
    Mais qui s’éparpillent
    Tranquillement
    Et ne se roule pas dessus.
    Mais mon cerveau à tout donné
    A l’importance du lieu
    Au travail de la bouche
    Alors maintenant
    J’arrive plus à parler
    Et mon regard est louche
    Je vais m’évanouir
    Quelque part
    Entre Kreuzberg
    Et une grösse strasse.
    Tout les mots reviendront
    Si vite qu’ils le peuvent
    Mais les mots marchent pas vite
    Comme disait Rutebeuf.

    20 janvier 2011
    POÉSIE

  • En ombre blanche

    J’ai l’crâne circulaire
    Brumeux
    Comme l’horizon
    Qui sniffe d’la poudre à canon

    Y’a un camion sur mon périph’
    Qui cogne comme un nerf a vif
    Il mâche un sédatif
    Et roule des R à 200

    Une sale crotte de merde sur l’crâne
    Comme Stalingrad
    Sous 34 degrés
    Centigrade

    L’épée de Damoclès
    En grosse caisse
    Interieur cuir, rolex
    Et salope du cashemir

    Les nuits de mon front
    Comme des betteraves germées
    Une porte fermée
    Sur l’immensité

    Le froid de Pologne
    Dans des artères inexpliquées
    Vient à piqué
    Les yeux de mes p’tits fantômes

    Puis en ombre blanche
    Je vois des branches
    Mal baisées
    Par des chimpanzés blonds

    Une question à résultat
    Pour être positif
    Quitte à pas être égale
    Entre le Vatican et le Sénégal

    La pluie ronge les réverbères
    Comme le coton les points noirs
    A plus en boire
    J’ai vus m’pousser des poires

    Des espoirs à l’eau de vie
    Qui brûle comme l’destop
    J’me destoque
    Pour r’construire à Pataya

    Une caillera en bottine
    Rare comme d’la zibeline
    Qui court
    Au cou des filles d’amour
    D’une nuit d’un coup d’un jour

    Je raconte des bras poilus
    Dans un métro de voiture
    Un tonneau de mercure
    En équilibre sur la main d’un salut

    Une grenade juteuse
    Dans les jambes d’un enfant
    Mort de naissance
    D’vant l’assistance publique

    Sa mère en rosbeef
    Dans un papier d’encre
    Et je chouine
    Comme un sale sample de Gershwin

    Un bon champagne sans bulle
    Une pipe sans dent
    Une patate sans gant
    Et une trique de keuf

    Une grande invention
    Sans inventeur
    Une équation en aveugle vision
    Pour gonfler l’postérieur

    En panne d’essence
    Comme le bénin
    J’ai l’béguin
    J’ai la tête vissée sur l’espérance

    J’suis pas niais
    Je // suis // nié //
    Car j’crache à la geule
    Des mecs sur les billets

    J’investie la nuit, son turf
    Comme une goutte d’encre à la mer
    Et les vagues
    Font des surfs

    Je vois des girafes naines
    Dans les coins de ma chambre
    Avec des yeux sans peine
    Elles mastiquent de la viande

    Vouloir la normalité
    Là est l’anormalité
    Normaliser
    Du formole dans les alizés

    16 janvier 2011
    AUTRES AUTEURS

  • Mon fantasme idéal

    Si j’étais le bon Dieu
    On mangerait que des bonbons
    On boirait du coca,
    Et on serait tous des cons
    On perdrait notre temps
    À se toucher le nombril
    À se taper dessus quand ça nous chante
    Et à se traiter de jonquille

    On aurait tous une vache
    Mais pas pour boire son lait,
    Pour la regarder dans les yeux
    Et voir les trains passer
    On vivrait dans des étoiles
    Avec des murs en or
    Ou dans des châteaux de coussins
    Qui chanteraient la Castafiore

    On écouterait que les Beatles
    Et on en aurait jamais marre
    On jetterait des diamants dans le ciel
    Pour Lucy en mangeant des honey pies
    Steve Jobs serait le président du monde
    On compterait le temps en lumière
    Et on regarderait les secondes
    Se lever avec le soleil

    La taille de la teub ça compterait pas
    Celle des nichons non plus
    Ce serait pas grave d’avoir plein de poils
    Et on serait jamais ridicule tout nu
    On vouerait un culte aux orteils
    Parce que c’est eux qui nous font tenir en équilibre
    Et on se ferait des bisous sur les oreilles
    Pour qu’elles soient contentes d’entendre ce qu’on a à dire

    On mangerait avec des baguettes magiques
    Qu’en attrapant un bout de vide dans notre assiette
    On aurait ce qu’on veut dans la bouche
    Une fraise tagada, ou un croco rouge
    Y’aurait des filles en opale
    Avec de la peau en nacre
    Qui brillerait que sous la lune
    Et qui auraient des fleurs dans la voie

    On pourrait se coudre des petites poches
    Partout sur le corps
    Pour mettre des petits trucs dedans
    Comme du curry, du teuchi et du piment
    On aurait juste à faire des câlins à des grandes canettes de Red Bull
    Et elles nous donnerait plein d’énergie
    Et les enfants auraient le droit de prendre
    Leurs grosses crottes de nez pour jouer aux billes

    On prendrait plus que des tahitis douches
    Et des arcs-en-ciel viendraient nous sécher
    Tout le monde aurait la peau très très douce
    Même certains sous les pieds
    On serait pas obligé de changer de tee-shirt
    Quand on en a un qu’on aime beaucoup
    Et on serait obligé de dire « j’kiffe ta reum »
    Pour se dire qu’on s’aime pas du tout

    Et puis y’aurait des montagnes de larmes
    Plus belles que tous les bâtiments
    Parce qu’aucun architecte
    Ne peut donner vie aux sentiments.

    16 janvier 2011
    POÉSIE

  • Tu connais pas la dernière ??!!!

    Et ben hier, je vais grandement vous surprendre, mais j’ai mangé. J’ai mangé et en plus c’était BON. C’était bon, je vous jure, et mon repas ne m’a coûté que 7,64€ pour deux, autrement dit seulement 3,82€ par personne !
    Après je suis allé au cinéma, bon là par contre c’était pas terrible, j’ai vus un film qui m’a un peu déçu, mais c’était tout de même divertissant.

     

     

     

     

     

     

    En sortant du cinéma je me suis tordu la cheville, lol!! ;), ça c’est parce que je ne maîtrise pas encore tout à fait mes nouvelles chaussures, trop-incroyables-originales-que-j’adoooore!!!! :

     

     

     

     

     

    En arrivant chez moi j’ai bus du thé, avec une cuillère de sucre plus 1/4 de petite cuillère.
    Je me suis mise en pyjama, vous savez celui rose clair qu’est vraiment tout douillet ! Hihihi ;p !

     

     

     

     

     

     

    Après mon copain (le-trop-formidable-magique-et-telllllleeeemmmmeeennnt-mignon !!!!!) est venu me faire un petit bisooouuuuuu aaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrrrrgggghhhhhhhhh !!!!!! Noooon noooon nooon nooon !!!! Arrrrêêêêêttttttteeeeezzzzzzzzzzzz !!!

    – TA GUEULE !!!! FERME TA GUEULE !!!!!
    – Mais non mais… MAIS ATTENDEZ !!!! NOOOOOONNNNN !!!!!
    – FERME-TA-GUEULE !! ON S’EN BRANLE DE TON EXISTENCE !!! VA TE FAIRE FOUTRE AVEC TES HISTOIRES DE GROSSE MEEEERRRRDDDDEEEE !!!!! TAIS-TOI TAIS-TOI TAIS-TOI !!!!! MAINTENANT.

    Dans l’éventualité qu’aucun blogger/bloggeuse se soit retrouvé dans cette histoire purement fictionnelle, je tiens à me décharger de toute forme de responsabilité quant à la rédaction de cet article, qui n’est bien entendu pas de moi, mais les conséquences de la cocaïne et du LSD.

    Peace&Love/Poney

    15 janvier 2011
    PROSE

  • Un pétale de plus

    Regarde comme les fleurs chantent
    Des complaintes toxiques
    Finissent occies
    En poudre d’hostie

    Ou en pot à l’hosto
    Entre deux fauteuils
    Avec vue sur le sang
    Et l’deuil

    Un bouquet pour un nouveau-né
    Une couronne payée sur 80 piges
    Si t’es riche
    Avec d’la bonne monnaie

    Tu nais-co du haut de ton cerveau
    Les idoles
    Qui farandolent
    Dans la tête des môme en hors contrôle

    15 braquages à 15 ans
    Un par printemps
    Pour l’principe
    Il lui manque d’jà des dents

    C’est carême dans la tête des jeunes
    Z’on pas fait d’la bibli un coupe-gorge
    Mais un désert
    Cache misère de poussière

    Y’a plus d’bandana sur les crapules
    Aujourd’hui ça tape en casquette rose
    Quelques pétales de plus
    Pour ma poésie d’béton

    11 janvier 2011
    AUTRES AUTEURS

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