Theodor J. Mayer

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  • Colonne de vertige

    Tu m’inspires des élans de cristal
    Habillés de cris bestiales,
    Les fragilités invisibles
    Des captures d’objectifs.
    Dans un pli de ta robe
    J’ai trouvé…

    CE POÈME N’EST PLUS DISPONIBLE DANS SON INTÉGRALITÉ DEPUIS SA PARUTION DANS L’OUVRAGE COLLECTIF À L’OUEST LES POÈTES.SES AUX ÉDITIONS EX-MAUDITS DISPONIBLE ICI ET EN LIBRAIRIE. POUR LA SUITE RENDEZ-VOUS DANS LE LIVRE 🙂

    19 décembre 2012
    POÉSIE

  • Le Diable en Castorama


    Je ne fais pas souvent de liste des choses que je dois ou que je devrais faire. Je les répertorie de façon aléatoire sur le cours de mes souvenirs, ma mémoire est un système sans structure. Ca fait pas très stable comme style, ça fait mauvais genre, ça fait fille de mauvaise vie, mal organisée.
    < Et si tu regardes des DIY fashion blogs, tu comprends plus vite la comparaison. >
    Cependant, malgré les apparences trompeuses je regarde beaucoup de DIY gnagnagna blogs. Je lis aussi des blogs ou des gens décident de faire des stéréotypes, et d’en faire le fond de leur blog. Cocktail « subtil » entre blasitude infinie et auto-dérision ahahah vraiment trop drôle.
    < Mais finalement tu comprends mieux le monde contemporain quand t’as connus ce genre d’univers. >
    La vie dans les mondes parallèles d’internet.
    I Leekspin my sex
    Le plaisir jouissif constant d’une parfaite maitrise de son image, de celles des autres, et l’impression absurde de ne fréquenter sur la toile que des stars de la coolitude moderne. Si tu viens checker mon agrégateur de fluxs RSS tu verras à quel point j’ai tout compris, que je suis à la pointe d’une mode que tu ne connais même pas encore.
    Franchement c’est trop le paradis.
    http://noelswf.info/677.html
    Je ne tiens qu’une chose de mon passé, le besoin de détruire pour changer de direction.
    Alors c’était trop facile de couler son existence à se huiler le maccheroni en courant après des chats japonais dans l’espace, à se faire tourner le poireau. Et toi depuis combien de temps tu leekspin (en rond)?

    Le but étant de ne plus compter pour désintégrer un score monstrueux de waste/inutility/catbouncing, j’aurais pu exploser mon EXISTENCE.


    Mais c’était trop facile. De ne pas devenir fou en écoutant 5 heures une oie qui rappe.
    Alors j’ai éteins mon ordinateur, j’ai pris mon vélo un samedi après-midi pluvieux et j’ai cherché ce qui m’angoissait plus que de bosser 20 ans au service animation – gériatrie d’une maison de retraite du trou de balle de la France.
    Je suis partis sous la pluie pour une zone industrielle et j’ai décidé d’aller chez Castorama. J’ai voyagé plus d’une heure. Je suis arrivée éclater sous les coups de l’angoisse, mouillée jusqu’aux os, derrière une horde de couples qui s’engueulent et qui s’ennuient. A terre sur le sol mal goudronné, à genoux.
    Tout ce que j’avais juré, toute la haine que j’avais cristallisé sur la fragilité des choses et des gens, tout le mépris dont je les avaient vernis s’est doucement mis à craqueler.
    Derrière une enseigne jaune et bleue il y avait un incendie monumental, le Diable Rouge, ses cornes courbes et ses rugissements qui font trembler la Terre. Il s’est adressé à moi, trempée brûlante dans la culpabilité. Il a tout dit en très peu de mots, et m’a fait entrer violemment. Il avait très bien caché ce que je cherchais et j’ai du traverser chaque traverses, chaque allées, chaque couloirs, voir tous les visages tristes et tranquilles, sentir toutes les odeurs et toucher du doigt ce qui te fais choisir entre deux types de chevilles, un tuyau en PVC, une fausse cheminée électrique, du lino moche et du lino moche, de la peinture vert hideuse ou jaune vomi.
    C’était dur, mais je ne me suis pas perdu, et quand je suis sortie il ne pleuvait plus.
    J’étais retombé sur terre, et j’embrassais l’incendie monumental, l’enseigne jaune et bleue et le sol mal goudronné de m’avoir rendu à la Réalité.

    27 novembre 2012
    PROSE

  • Très cher Dieu,

    – Jour 2 666 –
    Très cher Dieu,
    Aujourd’hui tu peux être fier de moi, j’ai mangé tous mes haricots verts et Maman m’a fait un beau sourire quand elle a vu mon assiette toute propre. J’aime ses grands yeux sereins à l’idée de mon estomac rempli de ces végétaux insipides. Des fois, je crois pouvoir m’y noyer à l’infini dans le tourbillon d’une douceur de parfum. En comparaison les haricots verts sont sans valeur. D’ailleurs je crois que je ne saisis pas encore toute l’essence de leur existence, quel est le secret que tu as caché au fond de leur coeur ?.. Mais surtout POURQUOI EST-CE SI IMPORTANT D’EN MANGER ?

    – Jour 4 531 –
    Très cher Dieu,
    Aujourd’hui comme tous les jours depuis un mois je n’ai pas rangé ma chambre. Toute la famille est folle d’inquiétude et je ne comprends pas pourquoi. Pourquoi est-ce si terrible ? Y’a-t-il un mal curieux qui pourrait me frapper si ma chambre n’est pas en ordre ? La seule chose que j’aime ranger, c’est les haricots verts une fois équeutés, dont je fais des ballotins. Des belles rangées, bien jolies. Après je les range dans mon estomac, et je me dis qu’ils restent bien ordonnés pendant ma digestion parce que les haricots verts sont des végétaux très sages. Maman dit que l’adolescence pousse au désordre parce qu’on ne sait plus bien qui on est à cause des changements dans le corps. Les haricots verts changent aussi, mais je ne crois pas qu’ils fassent une crise d’adolescence…

    – Jour 5 792 –
    Très cher Dieu,
    Je n’ai jamais rien trouvé d’exaltant dans le coeur des artichauts, cependant, tu as placé dans le mien un amour immense pour des garçons. Qui ne m’aiment pas. Et je n’ai jamais chéri les haricots verts, et peu m’importait qu’ils aient eu de l’affection pour moi. Mais les garçons sont si différents… Je ne sais trop quoi penser de l’amour. Car en grandissant je crois savoir où je vais, mais en même temps il me semble que tu caches de plus en plus profondément l’essence des choses. Dois-je comprendre dans ce paradoxe que je devrais essayer de manger le-dit garçon afin de saisir sa vraie nature ? J’imagine que ce doit être à la fois indigeste et mauvais pour la santé des deux parties. Si Maman a l’air si inquiète c’est qu’elle doit savoir que les garçons ne sont pas comestibles.

    – Jour 6 984 –
    Très cher Dieu,
    Depuis neuf mois maintenant, je me rends chaque jour à l’université. J’y apprends des tas de choses diversement utiles, seulement il y a une chose que je ne comprends pas. Pourquoi avoir fait du monde des hommes quelque chose de si petit ? Je ne porte aucun crédit à la thèse de la punition et du bannissement, parce que ce serait bien trop facile de ta part. La plupart de tes ouailles sont persuadés que le meilleur vient après la mort, ce qui me rend curieuse. En même temps je te trouve bien fourbe de ne pas nous laisser en faire l’expérience plusieurs fois. Certains disent que l’amour est la réponse à tout, seulement j’ai découvert le point commun entre les haricots verts, les humains et les théories philosophiques, ils sont tous insondables. Pour différentes raisons, certes, mais les moins pénibles étant les haricots verts je ne suis pas certaine de saisir toute ta logique.

    – Jour 7 851 –
    Très cher Dieu,
    Je sais déjà que tu vas m’en vouloir. Cette nuit j’ai pris en inhalation presque un demi gramme de cocaïne, puis j’ai fais l’amour avec un homme que je ne connaissais presque pas, et ça ne m’a apporté aucune réponse. La drogue est comme l’amour mais encore plus stupide, car après m’avoir fait croire au bonheur, elle ne me laisse que remords et souffrances une fois dissipée et pas un gramme d’expérience. Je la traiterais d’hypocrite si elle avait une conscience, mais je ne sais pas où se trouve l’esprit de la cocaïne. Peut-être se loge-t-il dans le creux de mon ventre où il ne laisse presque aucun espace, à part pour quelques petits haricots verts sordides et sombres. Mais pourquoi faire cohabiter cocaïne et haricot vert dans le même estomac, dans le même monde ? Ils ont si peu en commun. Tous les matins, ton monde me surprend mais surtout ce que nous en avons fait.

    – Jour 8 613 –
    Très cher Dieu,
    Aujourd’hui j’emménage seule pour la première fois, je prends mon envol comme on dit. Mais quelle ironie, je me retrouve écrasée sous le poids de la paperasse et des responsabilités angoissantes qui sont le lot des gens qui deviennent des ‘adultes’. Maman ne se préoccupe plus vraiment de savoir si ma chambre est bien rangée, mais j’aimerais tant qu’elle le soit. Maintenant je peux jeter les poêles contre les murs personnes ne viendra m’engueuler, à part la poêle ou le mur. Qui ne me font pas peur. Je ne sais pas trop de quoi j’ai peur, à part de me noyer. Pourtant je ne vais jamais à la mer ni à la piscine. La dernière fois que j’ai planté une copine qui voulait aller à la piscine, j’ai passer l’aprèm à lire des conneries sur internet dont l’article Wiki sur les haricots verts. J’ai passé la soirée seule, j’ai eu une crise d’angoisse, j’ai voulu manger des haricots verts mais je n’en avais pas, alors j’ai bus de l’alcool fort. Je me demande si toi aussi tu as peur de quelque chose.

    – Jour 9 999 –
    Très cher Dieu,
    Je t’écris à l’instant ou ma main s’apprêtait à commettre tous les pêchers en même temps. Toute la nuit j’ai voulu mourir pour toutes les pires raisons que tu ai créé. Par gourmandise j’ai cédé à toutes les drogues, par orgueil et luxure j’ai voulu posséder tous les êtres humains de cette terre, par envie et jalousie je me suis vidé de toute mon innocence pour mieux séduire, par avarice et colère j’ai détruis tous les secrets et l’amour que l’on m’avait offert, et par paresse je n’ai manger ce soir que des haricots verts. Quand il n’en est resté qu’un au fond de mon assiette je l’ai regardé, j’ai voulu très fort être lui, mais cela m’a fait tellement peur que je n’ai plus voulu, donc j’étais à nouveau contente d’être un humain. Alors je n’ai plus voulu mourir, j’ai voulu être avec un garçon, mais il n’y en avait pas dans la pièce, donc j’ai pleuré. J’ai finis par manger le dernier haricot vert, il avait le même goût que les autres mais en plus doux. A ce moment, j’ai eu peur que la mort ai ce goût là.

    17 octobre 2012
    PROSE

  • EN RETARD

    Ca faisait longtemps que j’avais pas eu quelques choses à dire. L’envie d’incruster un fragment bien dur décroché d’une immensité chaotique dans le mou du quotidien… Détacher l’Himalaya à la main de la surface terrestre pour l’écraser. Quand on essaye de juxtaposer l’Everest face à lui-même on fait tomber des tremblements de terre monstrueux, des éboulements de roches, des massacres entiers et des petits bouts d’os.
    On réduit des paysages à néant pour en bâtir de nouveaux.
    Moi j’ai renoncé à des contrées entières, à un horizon plus vaste que toutes les consciences, j’ai déchiré mon champ de vision pour y planter de l’inconnu pur.
    Depuis je regarde la plante poussée, et jour après jour je sais de moins en moins qui je suis. Je m’éloigne du bord. Alors que l’océan ne m’attire que pour les rivages qui l’enserre. Les côtes, les plages, les ports, les villes, les montagnes, les pays tout entier cachés derrière une ligne d’eau noire.
    Je suis Jeannine, les pieds dans l’écume, qui regarde un milliard de possibles sortir des eaux… puis s’effondrer aussitôt dans le magma du hasard. Jeannine, accoudée, la tête reposée sur la barrière de métal du bateau se laisse brûler la peau par les UVs d’un destin tout puissant.
    Je suis partie, pour changer. J’ai subis tous les errements de la pétasse déracinée à 600 bornes de chez elle. Pas loin. Juste à une ligne du temps en décalée de celle d’avant.
    Chez moi et ailleurs le temps ne s’est jamais arrêté, et j’ai vieillis en même temps que tout le monde.
    Avec les mêmes cernes bleues qui gangrènent mes yeux de Paris à Tokyo en passant par chez ta tante.
    C’est juste que ça fait peur de se voir dans le miroir avec toujours la même tronche et de savoir qu’à l’intérieur y’a eu des effondrements, des implosions, le terrassement par le vide, des reconstructions inachevées.

    Au milieu des ruines, parfois sublimes, d’une ville sans chef je n’accepte pas l’idée d’avoir loupé 15 ans d’existence cantonnée dans les tranchées d’une guerre fini 10 ans plus tôt. D’avoir moisi comme un vieux fruit transgénique dans les rangées d’une serre humide, programmée 12 mois à l’avance, cageot, cargo, Carrouf, ta cuisine, ta poubelle. Qu’a pas eu le bonheur de venir au monde dans un champ, libre, sauvage, battu par l’amour de la pluie et du soleil.
    Il aurait fallu partir plus vite, être plus fort, avoir plus de chance.
    La chance s’échappe, elle n’existe pas, on est faible, on part pas, on part trop tard. Quand on a fixé des colonnes de points de sutures ratées.

    Mais en vrai l’Everest ne laisse pas de blessures, l’horizon reste vaste, et aujourd’hui Eve dans son jardin mange des tonnes de pommes. Jeannine a la peau qui crame, ses pieds inondés dans le volcan, de l’écume déborde des vagues.
    Si on fait l’autruche avec la tête bien enfouie dans le sable on aperçoit toujours au coin d’une galerie souterraine l’oeil de notre Abel qui nous observe. Un oeil qui crie :
    En retard, en retard !
    Je suis en retard, en retard !
    Non, non, non, non, non, non, non,
    Quelqu’un m’attend
    Vraiment, c’est important !
    Je n’ai pas le temps de dire au revoir
    Je suis en retard, en retard !
    Alors on sort la tête de sa tombe, on avale son buvard, bien gentiment, bien sagement. Et on passe de l’autre côté du miroir. Gagner 15 ans d’existence sur un champ de ruines, dans le creux du dédale des pierres et des choses qui, en fait, ne meurent pas.

    16 août 2012
    PROSE

  • J’ai l’air stable

    Poème d’été (malgré tout) –

    Je garde
    L’air stable
    Avec mon menu 0%
    De matière grasse,
    La mine fraîche
    Comme un matin de bonheur
    Tatouer au…

    CE POÈME N’EST PLUS DISPONIBLE DANS SON INTÉGRALITÉ DEPUIS SA PARUTION DANS L’OUVRAGE COLLECTIF À L’OUEST LES POÈTES.SES AUX ÉDITIONS EX-MAUDITS DISPONIBLE ICI ET EN LIBRAIRIE. POUR LA SUITE RENDEZ-VOUS DANS LE LIVRE 🙂

    25 juillet 2012
    POÉSIE

  • GAY VS JUIF

    Comme tout le monde tu te poses des questions. Et des fois il semblerait que tu te poses des questions que tu ne peux pas poser à ta maman, ni a ton meilleur ami, parce que dans le fond tu dois avoir un peu honte. Alors ta question, tu la poses à qui ?! A GOOGLE PARDI.

    LES JUIFS :
    RACISTE = + 1 pt GODWIN / Et arrêtez de vous demander avec qui elle est, ELLE PRÉFÈRE RESTER TOUTE SEULE. 

    Qui se pose des questions sur Benjamin Biolay ? Quelqu’un sait-il quelque chose de Benjamin Biolay ? Benjamin Biolay existe-t-il pour de vrai ? Pouvez-vous me citer de tête une seule de ses chansons ?

    Oui oui le sémite-celtique, cette branche méconnue du folklore juif.

    Raciste = + 1 pt GODWIN / Florent Pagny est-il juif parce qu’il ne paye pas ses impôts ? Ou Florent Pagny est-il imposable parce qu’il est juif ? Est-ce l’inverse ? Les barytons sont-ils des radins ? Les radins sont-ils racistes ? Les racistes sont-ils Florent Pagny ?

    Pascal Obispo est-il casher ? Non.

    1er proposition : est il MORT ? Sérieux.

    Franchement vous êtes durs… PROSTITUÉE… Tout ça parce que son mec est laid.

    AH BEN OUI BIEN SUR ! SAIT-ON JAMAIS. MARIÉ/JUIF/ADOPTÉ = ON SAIT PAS EN QUOI EN FOUTRE DU MÉTISSE C’EST ÇA ? BRAVO.

    = + 8 POINTS MAZEL TOV / + 2 pt BONUS GODWIN

    VS LES GAYS : Marié ? Gay ? Marié ? Gay ? Marié ? Gay ? Marié ? Gay ? Marié ? Gay ? Marié ? Gay ? Inintéressant.

    Mylène Farmer est-elle vraiment rousse ? Non. Mylène Farmer est-elle vraiment gay ? Non. Mylène Farmer est-elle un homme ? Non. Mais qui est Mylène Farmer ?

    Christophe Maé est-il chrétien parce qu’il se refuse à être gay ? Est-il possible d’être gay tout en aimant le Seigneur ? Chante-t-il comme ça parce qu’il refoule ? Mais a-t-il déjà avalé sa salive ? S’est-il déjà raclé la gorge ? Pourquoi ne le fait-il pas ? Sait-il que ça me donne envie de le tuer ?

    Si Shy’m peint ses lèvres aux couleurs de l’arc-en-ciel dans son dernier clip c’est pas pour vous faire des révélations, c’est… c’est douteux.

    Après avoir aimé Lorie/Tabarnacle de criss’/Garou Bite de Loup/Chasserait-il/des zizis de caribous ?

    Pense-tu que Zazie est lesbienne à cause de sa grosse mâchoire ? De son look nature poilu des aisselles ? Es-tu assez hypocrite pour le nier ?

    Orelsan = a une meuf = elle le trompe = il se fâche tout rouge = la traite de sale pute = rencontre Manu l’ingé lights = Amour <3<3<3 ??

    Damien Saez ferait-il croire qu’il est homosexuel dans le but fallacieux de faire parler de lui et de vendre de la musique sachant qu’il est totalement passé de mode ? L’homosexualité est-elle un phénomène vendeur ? Peut-on acheter de l’homosexualité ? L’homosexualité se porte-t-elle aussi en été ?

    =  + 8 POINTS QUEER

    Mais existerait-il des malheureux affublés de tous les stéréotypes de la terre ??!!
    ET OUI
    VS ULTIMATE DOUBLES PONEYS :

    SURPRISE !! Mais alors Arianou Massenetou cacherait-elle derrière son air angoissé un grand secret ou juste la peur d’être totalement inutile au milieu de la Grande Famille Formidable du Grand Journal ? Ah ben non elle juste totalement angoissée de se faire rouler dessus par la pointe de la misogynie télévisuelle.

    Julien Doré est-il GAY de se MARIÉ ou TOUJOURS AVEC LOUISE BOURGOIN qui est JUIF mais AVEC COEUR DE PIRATE ou bien KABYLE avec PAPA ?

    Manqué ! Lara n’est ni juive ni gay, elle est malade ! (d’amour ^^)

    Christophe Dechavanne est-il misogyne ? Christophe Dechavanne aime-t-il les animaux ? Christophe Dechavanne aurait-il un problème d’ordre pervers avec les animaux ? Et les humains ? Patrice Carmouze serait-il son esclave sexuel ? Pourquoi faut-il subir Christophe Dechavanne à la télé ? Qui le trouve drôle ?

    Liane Foly est-elle ménopausée ? Liane Foly peut-elle se reproduire ? En a-t-elle le droit ?

    Encore loupé ! Zaz elle est NYC-TA-LOPE*, c’est du à un problème de perception du NYC-THÉ-MÈRE°.

    Thierry Ardisson est-il royaliste pour masquer son homosexualité ? Tous les homosexuels sont-ils royalistes ? Les homosexuels royalistes portent-ils des guêtres ? La réciproque est-elle possible ? Est-il possible d’être juif tout en étant royaliste et homosexuel ? Et bourguignon ? Et pongiste ?


    RACISTE = + 1 POINT GODWIN / THE BOSS, the King of the Mushrooms, Un Homme pour les gouverner tous, Un Homme pour les trouver, Un Homme pour les amener tous et dans les ténèbres les lier = Laurent Blanc ou La Plus Grande Présomption de Culpabilité.

    = + 8 POINTS DOUBLE PONEY / + 1 pt BONUS GODWIN

    Merci à tous les internautes des internets, anonymes, inconnus et lambdas de nous avoir offert ce post ! 

    Idée + réalisation : Poneyland (poneys juifs et gays.)

    *Nyctalope : La nyctalopie est la faculté de pouvoir voir dans la pénombre. (Source Wikipédia)

    °Nycthémère : Le nycthémère, ou nyctémère, (du grec nukthêmeron, mot composé à partir de nux, nuktos, « nuit », et hêmera, « jour ») est un terme technique utilisé en physiologie, en médecine, en science vétérinaire ou encore en écologie pour désigner une alternance d’un jour et d’une nuit et correspondant à un cycle biologique de 24 heures. (Source Wikipédia)

    6 juillet 2012
    IMAGES, PROSE

  • Fracture sensible

    Y’a forcément eu un jour ou t’as sentis la fracture du monde résonner dans le fond de ta gorge,
    A un moment ou t’avalais un peu de salive épaisse et blanche.
    La salive des bouches séchées d’angoisse et de produits illicites.
    La sentir dans les intestins qui se tortillent en souffrance,
    Des fois en boule dans le lit avec une prière d’insultes et de désespoir
    Pour un prophète en qui tu voudrais croire.
    Et puis tu t’es enfoncé dans cette fracture grandiose, plus grande que toi,
    Comme on s’enlise dans les ténèbres à contre coeur mais sans résistance.
    Une main quelque part dans ton champs de vision
    Qui se tend mais qui te pousse toujours plus profond.
    Comme le bonheur qui aiguise sa lame le long de ton cou.
    Un jour t’avais dis : j’ai changé..! J’ai changé…
    Je vais changer de vie, changer de vernis,…
    Changer de direction, de mascara, changer de masque…
    Tu penses changer de culotte tous les jours, mais tous les soirs
    Ca sent la même odeur moisie que tu te penches ivre sur ta vessie
    remplie d’alcool.

    Tu as finis par installé ton lit au milieu des fragments
    Des morceaux cassé en trop de fraction
    « Quoi tu comptes encore ? » Non ce ne sont que des bouts
    De temps qui s’égrènent à mon chevet.
    J’habite dans mon lit
    Sur mon île

    Plages de cadavres placides et bouches bées, comme la tienne,
    Bras invalides jambes inertes, comme ton corps,
    Quand on croit faire face aux démons des fois on finit par se voir en miroir
    La fracture, la mort, une similitude ou l’absence de différence
    C’est ni l’enfer ni le paradis, c’est juste fini.
    Qu’est-ce qui y’a après ? Que dalle, nous avons enterré le bon dieu.
    Panneau, pancarte : La religion est mauvaise pour la santé
    Et l’obscurantisme grandit sur la terre de mon besoin de croire.
    Moi je croyais que mon coeur n’était pas si con
    Que si un jour j’ai pleuré pour le Caravage, c’était pour ses mains, ses yeux,
    Et dedans l’amour d’un prophète.

    Elle est bonne la blague.
    Alors on dit tous bien fort : « Bonsoir le Grand Capital ! » –
    On va boire le vin du sang de tes enfants.
    On va en verser sur les murs que tu montes et que tu effondres.
    On va reproduire le cercle du temps.
    Et puis on fera couler dans mes veines le poison de ta luxure.
    Je m’endormirais la tête sur tes genoux ivre d’injustice
    Et de croyance aussi absurde que l’athéisme le plus violent.
    Plus tard je m’éveillerais avec une gueule de métal
    Et il y a de fortes chances pour que je sois devenue un robot.
    A ce moment il n’y aura plus de fractures, ni de salive,
    Ni de prophète, ni vessie, ni démons, ni cadavres
    J’aurais oublier le Caravage depuis 100 ans,
    Je n’aurais plus de mains, ni d’yeux ni d’amour.
    Ni Dieu ni d’amour.

    6 juin 2012
    PROSE

  • 3 jours comme 3 mois

    3 jours comme 3 mois
    Passé avec la charge insoutenable
    De la chaîne du hasard
    Enroulée entre les pieds
    Je suis rentré hier
    Avec tous mes bagages
    Pourris d’eau et de terre.
    Les nuages étaient lourds
    Et l’air humide
    Son visage de porcelaine
    Et moi qui rumine
    Sur ses jambes, ses yeux bleus
    La hauteur de ses gestes,
    La voix dans sa bouche
    Et sa langue dans ma langue
    C’est la langue de ses mots

    La photo d’un instant
    L’ombre de ses bras,
    Et moi assise sur un banc
    Qui murmure tout bas :
    Tu es belle, tu es belle
    Tu es toute en porcelaine,
    Et quand tu remue tes lèvres
    Elles dessinent des ondes naturelles.
    Si fine, une minute,
    Qui sautille dans ma tête
    Du souvenir nostalgique
    De la hauteur de tes gestes
    Les diamants sur tes doigts
    Qui s’écroule dans l’eau
    Demain je ne pars pas
    Je me noie dans ta peau !
    Tu m’as confié les guerres
    Entre ton silence et l’espace
    Les frontières des sens
    Et les murs éclatent
    Le bloc du passé
    L’empire de l’histoire
    Qui émaille tes songes
    De millier de miroirs
    Dans la glace tes joues rouges,
    Apaise la claque du froid,
    Je cherche partout
    La brûlure de ton souffle,
    La chaleur compacte
    Que tu transportes
    Tout autour de ton corps.
    Gifler par la neige, les flocons
    Ils entaillent ma vapeur
    Qui voudrait t’envelopper
    De toute sa pudeur
    Tu parsèmes mes désirs
    De tes sourires qui me coupe
    Ta coupe débordante qui me siffle
    Que je devrais relâcher mon âme
    Que je devrais voir plus haut
    Entre l’amour et mon corps
    Que ce qu’il y a de plus beau
    Ne se trouve pas en dehors
    J’voudrais juste autrement ajusté
    Le penchant de mes côtes
    Que j’les ouvrent et que tu y lises
    Nos souvenirs écris
    En caractères hiéroglyphes
    Que t’entendes la symphonie impalpable
    Des rayons lumineux
    Qui jaillissent en silence
    Quand j’essaye
    D’oublier tes yeux (bleus)
    Des fois je sais qu’à moi seule
    J’ébranlerais la terre,
    J’exploserais des montagnes
    J’avalerais des soleils
    J’ferais des drapés d’étoiles
    Dans un putain de ciel de cristal
    Avec la soie des premiers jours
    Et la douceur du voile d’or blanc
    Mais l’essence de tes rires
    Est aussi pur que ton rire que j’entends

    J’avais tout perdu,
    Mes valises, mes bracelets,
    Ma brosse à dent, mes chaussettes,
    Et mon dernier phare qui brillait
    Dans l’océan anthropophage
    De ma grande inquiétude
    Il m’avait semblé tout cassé
    Après t’avoir vu.
    En fait je n’avais rien perdu
    Quand je suis rentré hier
    Chez moi, j’avais tous mes bagages
    Juste… trempés d’encre, de vent,
    De ta peau, de tes regards,
    Et quelque part l’arrière-goût
    Electrique et moelleux
    Du choc extatique d’avoir croisé tes yeux.

    22 Mai 2012
    POÉSIE

  • Je suis le poux

    Dans l’absolu de ce matin
    L’café soluble n’a pas bon goût
    Reprends l’envers et beurre le pain
    De l’univers je suis le poux

    Il est des droits disons divins
    Les gros nichons d’une vache maigre
    Un marmiton à quatre mains
    De l’au-delà en boule de neige

    Les chiens rageux et sans collier
    On faim de tout et maintenant
    Du canigou en petits dés
    Le doigt de Dieu entre les dents

    Ils pointent au pif n’importe quoi
    Sur l’innocent en quarantaine
    Ils tirent ses tifs et crie de joie
    Ils boivent son sang rempli de peine

    Des bains de sable
    Pour nettoyer
    Au banc d’l’école
    Pour mieux comprendre
    Qu’les Caraïbes
    Se sont noyés
    Vapeur de rhum
    Sur tas de cendres

    Et les relents du fond de l’âme
    Qui sentent la mort et le désordre
    Dans l’coeur des gens il y a des ânes
    Un météore est une licorne

    Aérogare sans ses avions
    Place des perdus pour retrouver
    Un autocar en bas d’nylon
    Et un merlu envisoné

    Ils font du pied en escarpin
    Aux maladresses du courage
    Des grands sentiers en peau d’sapin
    A toute vitesse dans l’pâturage

    L’bruit des moteurs circulent litré
    De la chimie dans une formule
    De la torpeur dans les cyprès
    En alchimie ca pompe les bulles

    Ces putes amorphes
    Si confortable
    Gagne le vide
    Pour des zéros
    A coup de Porsches
    Décapotables
    Et de liquide
    En litres d’héro

    L’état livide d’un mort-vivant
    Sur l’toit du monde en pleine monté
    Les joies acides sur le divan
    Le soleil gronde sur la santé

    Les nuages pleurent sur la Tamise
    Des gouttes dorées pleine de saveur
    Pétales de fleurs et friandises
    Du barbelé autour du coeur

    Dans l’absolu de ce matin
    L’café soluble n’a pas bon goût
    Reprends l’envers et beurre le pain
    De l’univers je suis le poux

    8 Mai 2012
    AUTRES AUTEURS, POÉSIE

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