Theodor J. Mayer

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  • Pet d’Esprit

    005275-Pelle-ronde-27-cm

    Si me vient une pelle
    Je pourrais creuser mes idées
    Reboucher mes trous de mémoire
    Et casser le miroir

    7 ans de malheur.
    C’est le cursus nécessaire au minima
    Pour être un parfait romantique.

    Pour l’instant, j’ai pas fais mon choix,
    Car si j’ajoute le choix
    Je peux à tous moments décider
    De reboucher mes idées,
    Ou de creuser mes trous de mémoire.

    La meilleure chose, pourrait être que RIEN ne vienne,
    Mais pour qu’il vienne il lui faudrait un pied ou une roue et là ça marche plus.
    Tu peux plus te ramener comme ça et dire « Je suis rien »
    Car à ce moment précis en plus de ton pied ou de ta roue
    T’as une bouche et là tu peux plus te foutre de ma gueule.

    Passons.

    Même s’il ne venait pas, le rien, serait rempli de vide,
    Alors il ne serait plus rien vu qu’il serait plein de vide.

    Si je creuse mes idées avec rien
    Et bien j’aurais les idées vides
    Et si je rebouche mes trous de mémoire avec le vide
    Ça veux dire que le trou risque d’être très haut.
    Et j’ai le vertige.

    Alors ajouter à tout ça,
    Il commence à être loin le poète romantique.

    Enfin d’avoir le vertige ça vient quand il y a effet de hauteur.
    C’est pas mal,
    On est mal
    Mais on est pas en bas.

    Car le bas c’est un truc très spécial
    C’est péjoratif le bas
    Tu viens d’en bas,
    Porter coup bas,
    Retourne là-bas.

    Y’a que par deux que le bas devient cool.
    Au pluriel ça donne les bas.
    Et les bas quand c’est bien porté
    C’est quand même classe…
    Même si t’es de la classe d’en bas avec des bas, si les mecs en sont baba et que tu te débrouilles bien dans les ébats,
    Bah tu peux généralement monter les échelons et d’une certaine manière… Finir plus haut.

    Tout ça pour dire qu’en y réfléchissant et après relecture, et bien j’aurais jamais du commencer ce texte.

    Il va falloir que j’me paie une pelle,
    Que je me casse la tete et ça, ça fait mal,
    Mettre la pelle dedans et ça, ça fait encore plus mal.

    Pour me rendre compte que RIEN ne vient et que ce rien à pied ou à remorque est rempli de merde.
    Si un jour je devais par mégarde réciter ceci devant autrui,
    Il faudra au préalable, que je rentre dans le personnage du mec qui a un trou du cul à la place de la bouche et qui s’apprête
    À chier en public.
    Ça dépend de l’intensité du texte.
    Ça peux n’être qu’un pet si il est très léger.

    Sauf que je suis très pudique
    Du moins à ce niveau.

    En même temps t’as beau être léger tu restes en bas, c’est les lois de l’attraction qui veulent ça.
    NEWTON — LA POMME.
    Par contre le pet lui va toujours vers le haut,
    Lui il est pas attaché au sentier des vaches.

    J’ai fais une croix sur le romantisme et on peut dire que ce texte est léger, enfin,
    que cette merde est un pet
    Qui finira au ciel.
    Vers le haut.
    Tellement loin,
    Qu’il ira au paradis
    Avec les autres pets, les nuages, Jésus et peut-être Dieu.

    J’espère à ce moment là, qu’il leur mettra un bon coup de pelle dans la gueule.

    Au lieu de creuser une idée de merde.

    8 janvier 2014
    AUTRES AUTEURS

  • A.G.

    allen_naked

    Allen Ginsberg/Le sentiment absolu de devoir faire voler en éclat la structure pesante de l’existence/
    Déchirer devant le souvenir de la parfaite étendue de l’océan/
    Rien ne sera plus jamais pareil/
    Je ne comprends rien à mes contemporains/La chose actuelle/
    Mes capacités commerciales sont plus pauvres que mon pouvoir de télépathie/
    Un poème peut-il mourir ?/Conflit total entre espoir aveugle et résignation suicidaire/
    Fracture abstraite de mon plexus/Violence du goût du sang/Une trace, un filet, une ligne, une direction/
    Je n’ai pas de route/Peut-être parce que je ne l’ai jamais prise/
    Les voix du Seigneur sont impénétrables/Amalgame confus entre le Seigneur et la Création/
    Je ne peux m’empêcher de penser qu’ils sont une seule et même chose/
    Je n’ai pas besoin de croire en moi/Je crois en Dieu depuis ma naissance/
    Handicap relatif au manque de matérialisme de mon éducation sur-intellectualisée/
    Besoin de rien envie de…/Fracas absurde entre la réalité et ma réflexion/
    Le rire est une solution temporaire/Une expression fragmentaire de l’inné et de l’acquis/
    Les couleurs sont plus solides que mes mots/Il n’existe rien de plus flexible et de plus puissant qu’une couleur/
    Je n’ai aucune vérité/Elle se trouve dans la lumière qui réfléchit les choses/
    L’espace est en dehors de ma mesure/Les distances parcourues par les rayons me reviennent trop lentement/
    Je déplore ma très mauvaise vue/La lenteur de mes déplacements/Je suis une contradiction dans mon époque/
    Le temps est un outils/J’ai pourtant toujours été très manuelle/
    Je ne me résigne pas/Mais j’oublie vite/Mon vieillissement n’arrive jamais/Eternel stupide/
    Impression que je vivrais 120 ans/Mais que j’en aurais véritablement 90/30 ans de retard/
    L’année prochaine j’ai 30 ans/Je nais l’année prochaine.

    15 octobre 2013
    POÉSIE

  • Si je le peux je ne suis plus un problème, je suis une solution.

    À quoi est-ce que l’on sert dans cette existence ?
    À quoi est-ce que l’on peut espérer ?
    Être heureux ?
    Mendier quelques jours de plus pour une vie de plaisirs plus ou moins accomplis ?
    Ou complètement ratés.

    Nous sommes engloutis dans des habitudes qui nous aveuglent ou nous sauvent.
    Et puis après tout, il faudra s’en sortir.
    Mais se sortir de quoi ?
    De tout ? De rien ?
    De problèmes auxquels on n’accorde aucune solution parce que nous voyons les êtres vivants autour de nous davantage comme des problèmes.

    Moi je m’ankylose dans des soucis auxquels j’accorde la réalité, dans un mutisme forcené parce que si je parle il faudrait parler des vrais problèmes et donc m’accorder des vraies solutions.
    Qui m’angoissent plus que l’idée de la mort.

    En attendant je me distrais en imaginant faire de l’art, et agir pour l’environnement. Je m’attache à des luttes aussi fondamentales que viscérales. Et dans ces luttes je ne pense pas à la valeur inestimable qu’il peut y avoir dans le cœur de mon pire ennemi.

    Je ne veux ni de moi, ni de lui ni de personne pour être une solution, et la fin de mon tourment. Je cherche exactement là où je ne la trouverais pas.
    Parce que je confonds mon problème et ma solution.

    Je crie tant que je peux, j’aime tant que je peux, mais je garde comme un trésor maudit, enfouit au plus profond de moi l’accès à l’air libre, à la liberté.

    Je partage de la musique, des articles diversement éclairés sur la condition humaine. Mais je cache ma solution. Celle que je suis pour les autres, celles qu’ils sont pour moi.
    Je ne l’accepte pas.
    On se bat, et ne baisse surtout pas les armes alors que c’est précisément ainsi que l’on mettrait fin à tant de conflits.

    On s’ankylose dans un mutisme forcené pour ne laisser voir au monde que l’écume d’une rage qui a malgré tout, toute sa raison d’être.
    Parce que l’océan de peur, de questions, de souffrances et d’injustices qui remue derrière est bien trop vaste pour l’échelle de nos consciences.

    Alors que demain c’est peut-être la maladie qui nous attend. Une catastrophe sans précédent, un fléau qui nous fait trop peur pour que nous lui donnions un nom.

    On se raidit autour d’une cicatrice qui n’est plus depuis longtemps la réunification de la chaire, mais la crispation sur elles-mêmes de deux entités écartelées, qui n’auraient sans doute jamais eu à se rencontrer.
    Chacun, dans la pénombre de sa mémoire compte, passe en revue, épie, effleure les marques qui l’agressent et courent le long de son épiderme.

    Combien m’en restent-ils ?

    Ai-je encore assez de places pour en recevoir de nouvelles ?

    Il n’est plus temps de laisser une page blanche sur nos corps pour accueillir des blessures supplémentaires.
    Dépêchons-nous de lâcher – avec notre grâce, notre désarroi, l’urgence, la nécessité – les cris des alarmes qui annoncent l’arrivée d’une autre cicatrice.

    Je me dépêche de délier ces cicatrices, de faire surgir mes plaies, et de voir derrière, neuve, infinie, sans genre ni âge, une autre personne. Celle que je peux devenir constamment.
    Je me dépêche de devenir une solution.

    C’est presque ridicule si ça ne l’est pas complètement, c’est presque croire en un Dieu en moi, c’est se prendre pour le gourou de ma paroisse intime. C’est aussi, à un moment, ne plus croire en la souffrance, et décider bêtement de regarder l’autre bout du tunnel coûte que coûte.

    Mais c’est aussi offrir, à Soi et aux Autres, la chance et la valeur inestimable de devenir une solution. Pour délier toutes les frustrations, délier toutes les crispations, délier les océans d’angoisses, de peurs, de questions.

    Je n’ai rien donné au monde, parce que je suis ce n’importe qui, qui fait n’importe quoi. La seule chose que je puisse lui donner c’est d’être une solution à tous les conflits grands ou petits que je rencontrerais au cours de mon existence.

    Si je le peux je ne suis plus un problème, je suis une solution.

    12 août 2013
    PROSE

  • Orgueil et Préjugés

    Dans ton amour, dans ta haine, dans ton âme, dans tes os, dans ta bouche, sous ton lit et au creux de tes aisselles, il y a la vie, il y a l’odeur, plein de couleurs et de la peur.

    Et tu te caches et tu as honte, mais sous tes doigts tes questions grondent, alors tu te lâches mais moi je te vois, ruiner ta bonne éducation. Je le dirais à ta maman, que tu es un vilain garçon.

    Les Africains

    Les Chinois

    Les Allemands

    Les Espagnols 2

    Les Russes

    Les Américains 2

    Les Suisses 2

    Les Mexicains

    bravo

    17 juillet 2013
    IMAGES

  • Face/Frida

    DSCF1834-Edit2

    TJM By Benjamin Ransom

    2 Mai 2013
    IMAGES

  • DIY Fine Art / Tuto magic pour faire de l’art à la maison

    Bonjour. Aujourd’hui, nous allons faire de l’art.

    Le problème de l’art c’est que très souvent c’est cher, voir très cher. Personnellement je n’ai pas de compte en Suisse qui me permette de temps en temps une petite folie chez Sotheby’s. Donc que fais-je si j’ai quand même envie d’avoir de belles choses ? J’évite de me prendre pour Michelange en faisant un tuto pâte à sel. Ainsi, ayant une obsession personnelle autour du scotch mais attention pas le scotch pourri en petit rouleau transparent, non le vrai scotch en PVC souple et malléable, j’ai souvent besoin de scotcher des trucs. J’ai donc eu l’idée de fusionner mon obsession du scotch/avec mes pulsions de faire des folies chez Sotheby’s/avec une après-midi où j’avais rien à branler.
    //ATTENTION CECI N’EST PAS UNE ACTIVITÉ DE COUPLE, GROS RISQUE D’EMBROUILLE POTENTIELLE//
    Je me suis donc dis tiens et si je faisais un tableau avec du scotch ! Saugrenu, certes. Bon là sur le choix du tableau disons que ça a pas été très long. J’ai d’abord pensé faire un Picasso pas trop compliqué (LOL) puis finalement je me suis dis que c’était UN PEU prétentieux de ma part donc je me suis rabattue sur un Mondrian vachement simple (RE-LOL).

    Here comes the Sun.

    Donc sérieusement pour faire un vrai Mondrian à la maison il faut :
    – Environ 3/4 rouleaux de scotch Tesa noir type isolant électrique
    – Environ 2 rouleaux du même scotch en rouge
    – Environ 2 rouleaux toujours idem en bleu
    – Environ 2/3 rouleaux de jaune
    – Une paire de ciseaux (les miennes sont massives, parce que je vois tout en grand, tu peux en prendre des petits)
    – Une régle
    – Un mètre de couture
    – Un stylo effaçable à l’eau ou un crayon à papier
    – Une calculette si t’aime pas le calcul mental
    – Une version imprimé papier du tableau.

    photo-5 copy

    Donc ce qu’on va faire c’est ça :

    Mondrian, Tableau 11 1921-5

    Easy, des carrés et des lignes perpendiculaires. En fait pas trop. Avant de passer à la réalisation il faut faire une chose importante c’est préparer ton plan. Donc là tu vas prendre ta petite règle et mesurer l’INTÉRIEUR des carrés (donc sans les lignes noires). J’ai décidé de pas m’amuser à calculer la proportion des lignes noires, qu’il aurait ensuite fallut que je calcule par rapport à la largeur de mon scotch. A mes yeux l’important est que la proportion des carrés soit respectée. Ce qui m’a amené à ça (mon plan avec toutes les mesures intérieures des carrés+plus la longueur de quelques lignes) :

    photo-6 copy

    Le plan se lit de droite à gauche.

    Perso j’ai pris les mesures et j’ai tout multiplié par 4, ce qui fait un scotchage d’environ 1 mètre sur 80 cm. J’ai aussi mesuré les bandes noires les plus longues, afin de pouvoir poser la base de la structure du tableau, notamment 1, 2, 3 et 4. Au moment de les couper et de les poser, j’ai pas fait les bandes d’un coup je les ai fait en deux parties égales, BEAUCOUP plus facile à manipuler. Et un conseil important avec le barnier c’est de ne pas tirer dessus, il est à la fois souple et élastique donc pour obtenir un résultat optimale il faut y’aller mollo.

    Pour commencer, accrocher le mètre mesureur au mur juste à côté de là où on va scotcher va permettre de mesurer les premières bandes de scotch et par exemple de vérifier si la bande est droite par rapport à une arrête de mur.

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    Et là c’est le grand saut.

    *

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    Sublime et énigmatique voici 1, 3 et 4.

    *

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    On continu tout doucement et voici 2 plus quelques autres bandes. Je mets cette photo parce que ça permet d’illustrer une erreur à ne pas faire, c’est-à-dire de placer la bande horizontale tout en haut. Le MIEUX c’est de commencer par le bas et la gauche puis de monter en allant vers la droite. Ça laisse le champ ouvert et permet d’ajuster très facilement en cas d’erreur, avec la bande du haut tu es bloqué et si t’as couillé quelque part tu l’as dans le baba comme aurait dit ma grand-mère.

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    Le second truc très important c’est de ne pas trop s’attacher à la longueur des bandes. Une fois les bandes essentielles posées, le plus fundamental c’est de respecter la taille des carrés. Par exemple ici j’ai fais deux points sur le côté gauche de la bande verticale et deux points tout à gauche de l’image, ça m’a permis de savoir exactement où poser la bande horizontale. Il faut commencer par un carré dont il y a déjà un angle, ensuite mesurer en hauteur puis en largeur et trouver le point d’intersection. T’as plus qu’à poser ça genre easy.

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    Et voilà en gros le quadrillage une fois toutes les bandes noires posées ! Comme on le voit, malgré toute ma prudence, tout n’est pas absolument parfait nickel mais c’est aussi ça que j’apprécie avec ce scotch. Il y a quelque chose de souple dans la façon dont les lignes ne sont pas parfaitement droites que j’aime beaucoup, c’est très géométrique mais plus vivant.

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    Ensuite on passe à la phase de remplissage qui est ma foi beaucoup plus reloud mais tellement satisfaisante. Donc en fonction de la forme (carré, rectangulaire horizontale ou verticale) j’ai placé mes bandes de remplissage de haut en bas ou de droite à gauche. Là le rectangle bleu est horizontale donc je remplis à l’horizontale. Pour cela il faut simplement décoller les côtés noirs droit et gauche pour de l’horizontale ou les côtés bas et haut pour du verticale. Ensuite en rabattant les bandes noires tu masques et tu obtiens un truc nickel. (NOTE que ma manucure insensée est parfaitement alignée avec la bande que je suis en train de tirer. Sachant que ce n’était pas fait exprès je me jouis dessus.)

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    Exemple de résultat parfait. ahah.

    *

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    Prenant ton mal en patience, tu continus à boucher les trous.
    Et là tu vas te dire que j’ai un petit souci, mais. Depuis le départ je checkais le rendu vu de loin toujours du même point, c’est à dire en prenant deux mètres de recul du tableau en ligne droite. Et puis je suis allé prendre un peu de shnouff à bouffer et en revenant dans le salon je me suis rendu compte que vu du reste de la pièce, c’était vraiment pas du tout aussi cool. Sur la photo ça à l’air pas mal mais en réalité ça créait un déséquilibre sur tout l’espace mural. LOL.
    Du coup j’ai recommencé sur un autre mur. LOL.
    Je t’épargne les photos de la deuxième session qui sont identiques à la première.
    Quoi qu’il en soit le résultat final donne ça :

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    Merveilleux n’est-ce pas ? J’apprécie les deux tuyaux le long du scotchage ça géométrise grave.

    *

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    11 avril 2013
    IMAGES, PROSE

  • 1,6m2 de peau

    $

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    Lavague2

    ♥

    ♥

    ♥

    J’ai en moi des vagues et des scènes de théâtre,
    Des souvenirs comme tout le monde,
    Des couleurs qui sonnent cartable,
    33 vertèbres, 1,684 mètre carré de peau
    Un foi, un coeur, deux tendons d’Achille,
    Un atelier de création
    Dans le fond de ma poche gauche,
    Un prénom qui… 

    CE POÈME N’EST PLUS DISPONIBLE DANS SON INTÉGRALITÉ DEPUIS SA PARUTION DANS L’OUVRAGE COLLECTIF À L’OUEST LES POÈTES.SES AUX ÉDITIONS EX-MAUDITS DISPONIBLE ICI ET EN LIBRAIRIE. POUR LA SUITE RENDEZ-VOUS DANS LE LIVRE 🙂

    26 mars 2013
    POÉSIE

  • Ep.16 – Mamie s’accroche

    Retenu à la vie par un fil
    Par un pli.
    Ou par cent, deux cents, trois cents rides de chaire.
    Allongé sur un lit,
    Retenu à la vie par un fil,
    Par une flêche, my flesh.
    Elle sourcille, elle divague,
    Elle dit : Séance de Sac.
    Pas un passage à tabac
    Juste un sursaut d’existence
    Sur la plaine de son ventre.
    La nature ailleurs,
    Sur une autre terrasse
    Que celle qui donne
    Sur les déserts de son âge.
    Elle dit : Séance de Sac.
    Elle est le sac,
    Et je suis le vilain Henri
    Qui savoure un instant
    La vie qui revient, rugit
    Dans le battement saccadé
    Du sac qui se gondole.
    Je ne l’emmènerais pas à Venise,
    Il n’y aura pas de Pont des Soupirs.
    Que le tremblement des rides
    Au coin de ses yeux
    Quand elle part se cacher
    Dans nos nuit interdites.
    Elle dit : Séance de Sac.
    Des fois j’écume, j’enrage,
    Atome sans fission,
    Je pulvérise les mensonges
    Et je pars à la nage.
    A la pêche à la baleine
    Echouée dans mon lit,
    Retenu par un fil à ma vie.
    Par cent, deux cents, trois cents rides de désespoir
    Par une secousse intérieur,
    Par l’approche de la mort. Amor.*
    Non muere mai.**
    Dracula de 20 ans,
    Victime consentante.
    Je lui demande si elle m’aime,
    Ce qu’elle ferait pour moi.
    Tout.
    Si elle n’était pas…
    Allongé sur mon lit
    Retenue à sa vie par le fil de la mienne.
    Elle me demande si je l’aime.
    Je pars.
    Egoïste, flambant neuf,
    Mes épaules de héros,
    Et l’avenir qui rugit
    Dans le vent qui me pousse.
    Je vais.
    A la pêche à la ligne
    A la pêche à la sardine
    Sortie de Sorbonne,
    Licence histoire de l’art.
    J’exulte.
    Et puis à un moment
    Très au loin j’entends.
    Elle dit : Séance de Sac.
    Dans un silence puéril
    Je compte en mémoire
    Les rides sublimes
    De sa peau qui m’obstine.
    Une sardine qui dort
    Juste à côté de moi,
    Et le souvenir d’une baleine
    Qui me tue à jamais.

    J’AIME TA GRAND-MÈRE

    *L’amour.
    **Ne meure pas.

    via Tumblr http://deadanimalbeing.tumblr.com/post/44632308827

    5 mars 2013
    J’aime ta Grand-Mère, POÉSIE

  • Bouche de miel

    boucheanimée

    Retrouve le nom du propriétaire de cette magnifique bouche et gagne le droit d’aider Roozer Brewz, mini poney dont les quatre pattes déformées l’empêchent de galoper.

    https://fundrazr.com/campaigns/8Ozg8 <3<3<3 mini poney

    25 février 2013
    IMAGES

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