Vous l’avez sans doute déjà tous vu, vous avez sans doute déjà une opinion à ce sujet. Mais les Poneys, ardents aventuriers de l’actualité, toujours en quête du dernier truc qui sort et qui fait polémique, a prit son temps (tout juste 24h) avant de se ruer sur le nouveau clip de Britney Spears, Hold It Against Me.
Qui commence comme on s’y attend, c’est à dire pas ouf. Des types sappés, coiffés, maquillés n’importe comment, s’agitent autour d’une Britney en manque d’énergie, la pauvre après sa traversée du désert à du mal à nous envoyé la patate puérilo-kinky-incendiaire d’un Hit me baby.
Mais on a le souci d’honnêteté on est allé jusqu’au bout. Ainsi on note les ENORMES logos qui défilent toutes les 20 secondes des sponsos de Brit, endimanchée dans une robe de mariée, ses chorés en mode mini-short-cheum, les effets numérico-moderne mon boulle, et puis…
Fin du refrain, cassure, écrans noirs en alternance, réapparaissent à l’écran deux Soeurs Spears en train de se castagner la gueule, la chanson vire totale, enchaînement d’images étranges et réussies, le clip se barre en couille.
Le décors futuriste se fait défoncer la gueule à coup de peinture, Britney se pète la gueule dans tous les sens du terme. On note l’apparition de deux trois images hyper fugitives mais juste sale comme il faut, de la chanteuse époque collège (Baby on more time), le montage ultra accéléré supporte les séquences ralenties de Britney en mode Street Fighters.
Ça se termine sur BS saturée en cuir, pas si souple, surprenante qui trouve sa voie dans un putisme décalé, finalement hyper juste par rapport à ces dernières années d’errance.
Niveau sonore, pas de surprise, on n’espère plus des retournements de cerveau à la Toxic. Ainsi à l’image du clip, le début de la chanson a peu d’intérêt, et n’en prend un qu’en deuxième partie. Le rythme déstructuré, les sons ultra électroniques prennent le dessus, lui donnant une dimension inquiétante et inattendue.
Donc pour dire à ceux qui n’aurait pas tenu au-delà des 2 minutes 30 secondes, allez voir après, le meilleur est à venir. Voilà, on a tellement kiffé !
So please, keep on Brit, and you’re back on track.
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Oh Britney my Bitch – Dernier clip de Mme Spears
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Chips, biscuits, calories
Chips, biscuits, calories,
Remords, encore,
Coca, sucré,
Caries, regrets.
Sourire, oublie,
Beauté, jeunesse,
En avant, apprêtée,
Délice, du sexe,
Jamais arrêter,
Courir, voler,
Passion, frénésie,
Pouvoir, puissance.
Éclats de rire,
Briller, lumière,
Des yeux, de la voix,
Inonder la terre
De la joie d’être soi.
Voler, subjuguer,
L’univers, les coeurs,
Étoile majeure,
Partout, tout le temps,
Je sais, je suis,
Je vais, je veux,
J’exige, j’obtiens,
Irradier, désirs,
Beauté, jeunesse,
Frénésie, oublie.
Souvenirs, soutenir
Le regard du miroir,
Rappel, absent,
Seul, le soir.
Courir, marcher,
Finir, par s’écraser.
Angoisse, torture,
J’ai un coeur au fond,
Seul, dans le noir,
Creuser, une tombe.
Chacun son tour,
Souffrir, maudire,
Je veux de l’amour,
Trop tard, je veux fuir.
Accepter, vomir,
Crier, j’ai mal,
Le monde,
Tout le monde,
S’en fout.
Normal.
Le goût, l’odeur,
Amer, rancoeur,
Je passe, j’efface,
Les restes, ces gestes.
Seul, fumer
Ses neurones, son fric,
Mauvaise passe,
Double sens,
Salope, sabrée,
Vodka, solitude,
Échec. Épave,
Écueil. Rivage.
Éveil, sursaut,
Le sable et l’eau,
À l’aube, à l’aurore,
De l’or sur la peau,
Souvenir, soutenir,
Le regard du miroir.
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Sexe&Sondage
Ce soir Poneyland, afin de vous distraire avant votre beuverie hebdomadaire du samedi soir parfumée à la schnouf, vous propose un petit sondage drôle et sublime.
Cordialement
Amour&Décadence/Poneyland(j’aimerais bien que les gérontophiles, qui sont légions à venir visiter ce blog, s’assument un peu plus que ça…)
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A vous la parole !
Voici enfin l’espace d’expression dont ce blog avait besoin. Vous pouvez laisser ici en Commentaire et en toute Liberté vos impressions générales sur le blog, plutôt que d’avoir à commenter un article en particulier, ainsi que vos Plus Beaux Poèmes du Dimanche (ou autre).
En espérant y voir fleurir avec générosité des choses lyriques et des billets romantiques, dites-nous tout ce que vous avez pensé, ressenti, adoré ou détesté.
Dans tous les cas, laissez libre cours à vos inspirations.Merci à vous
Peace&Love/Poneyland
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Ep. 11 Hommage
Dans une après midi pas comme les autres
Entre deux petits fours Dalloyau
Une gorgée de Mariage Frères
Et le reste de ma tasse répandu par terreL’ancêtre de mon amante
Du côté femme, chic et délicate
Inspiré par un soleil très couchant
A soupiré, puis m’a dit les yeux moites :« Que c’est bon d’être demoiselle
Car le soir dans mon petit lit
Quand l’étoile Vénus étincelle
Quand doucement tombe la nuitJe me fais sucer la friandise
Je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise
Je me fais picorer le bonbon… »Cent ans sont passés en un instant
Et tous les petits fours ont séché
La lune semblait briller depuis longtemps
Quand j’ai senti la brûlure du théSon regard flou, tendre et vague
Naviguait avec les longs nuages
Elle semblait si loin de la réalité
Quand elle a reprit de sa voix chaloupée« Je me fais frotter la péninsule
Je me fais béliner le joyau
Je me fais remplir le vestibule
Je me fais ramoner l’abricotJe me fais farcir la mottelette
Je me fais couvrir le rigondonne
Je me fais gonfler la mouflette
Je me fais donner le picotin… »Son sourire de Joconde qui errait
S’est doucement fixé sur ses lèvres
Quand mon coeur se relâchait
Tandis que je me laissais à son rêveLa pénombre enveloppante du soir
Et le confort de la confidence
Vinrent souffler entre mes mâchoires
Et je me mis à murmurer dans son silence« Moi je vais te péter la teu-cha
Je vais te dézinguer la pussy
Je vais te bouillave le trou noir
Je vais te troncher le trililiJe vais te remplir le garage à bite
Je vais te niquer la fouf’
Je vais te fourrer la touffe
Je vais te tringler la craquette… »Elle ne m’a plus regardé, l’esprit envolé
Mais ses oreilles semblaient toujours attentives
Elle devait discuter avec un souvenir passé
Car sa main avait qu’quechose de lascifUne image la retenait, ou une sensation
Malgré toute sa sérénité, je voyais bien
Qu’elle jouait au fond d’elle d’une tension
Légère, agréable alors je repris mon refrain« Je vais te monter la moule
Je vais te prendre à quatre pattes
Je vais t’empaler la troutroune
Je vais te défoncer la chatte… »Et là sans prévenir, avec la même aisance
Qu’elle avait entamé la chanson
Elle profita d’une seconde de silence
Pour gémir d’un drôle de tonJe n’eu pas le temps de comprendre
Que sa bouche interdite mouillait la mienne
Et qu’elle m’offrit de m’apprendre
A lui « sabrer la sucette…Lui gauler la mignardise
Lui rafraîchir le tison
Lui grossir la cerise
Lui nourrir le hérisson. »J’aime ta Grand-Mère.
(Hommage à la chanson Les Nuits d’une Demoiselle chanté par Colette Renard)
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Mélancolie de la petite-grosse
Je ne bouge pas, je suis incapable de bouger. J’attends.
Je suis juste assise, immobile à peser cent tonnes sur une chaise.
Pourtant pas de doute je suis bien oppressée par des relents
Un mal de mer intérieur berce mes tripes au mal aise
Ou une vague imaginaire, la vague, le mouvement.
Je la vois bien à l’image de celle qui trône parfaitement
Immobile au milieu de mon mur blanc.
Elle est superbe car elle reproduit et simule
Avec un réalisme saisissant
La colère de la tempête crachant son écume.
Mais elle est aussi le symbole de l’affreuse attente
Et la représentation d’une parfaite beauté
Du jaillissement fébrile de nos âmes pétrifiées
Pétrifiées à leur apogée.
Et cette vague je suis bien comme elle
Infiniment figée mais infiniment réelle
Le dynamisme de son mouvement est parfait
Mais éternellement suspendu dans le temps
Et voué à n’être que l’image de ce qui aurait pu se réaliser.
Elle attend sur son papier de rouler, elle attend.
Elle attend d’écraser dans son rouleau la frêle embarcation
Qu’elle s’apprête toujours à engloutir avec passion
Mais elle n’en finit jamais de rouler, elle attend.
Et l’embarcation n’est jamais brisée, elle aussi attend.
Chaque homme dans le bateau attend, attend de mourir.
Et ils n’en finissent plus de voir la mort venir.
Je suis cette vague qui attend
Qui attend de briser avec fureur le bois du bateau, qui attend.
Et qui attend avec la même fureur de se briser contre son propre flanc.
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Beaux vêtements, bon parfum, les restos, la totale
Sur un banc
Dans le vent
Sappes de marque
Survêt’ blancCasquette si
Basket là
Du teuchi
Plein les dentsElégant
D’mauvais goût
Moi j’y joue
C’est marrantParle de poings
Parle de douilles
Et d’embrouilles
DérangeantJ’suis enfant
J’ai 15 ans
J’comprends pas
Tout les gensNi les l’çons
A l’école
Moi j’y vais
Pas tellementDonc je traîne
Comme la haine
Dans la rue
Du néantPour les filles
Trop idiot
Donc j’les r’garde
De mon bancEt ma mère
Dans tout ça
J’la rends triste
De tourmentsQuand je mens
Sur l’coquard
Sur l’renvoi
Sur l’argentElle me dit
Que j’ressemble
A mon frère
En prisonJ’finirais
Par le r’joindre
En moins d’temps
Qu’une saisonJ’lui réponds
Qu’j’suis malin
Mais je flippe
Dans le fondEt en plus
Y’a mes potes
On est pas
Si méchantOn s’ennuie
C’est d’jà ça
A trainer
Là en-basFume des oinj
L’voisinage
M’traite de singe
Ces tarbasMais un jour
J’partirais
Gros bonnet
Et gros brasLoin d’ici
Cocotiers
Le soleil
La mille-faJ’veux la neige
De Megève
Et le temps
Sur RolexPeu vécu
Si préssé
Marche ou crève
T’es baiséPremière save
Près du square
Découpée
EncaisséeDédoubler
Quadrupler
Des milliers
De billetsMarche bien
Bon ness-bi
J’prends du grade
En localeBeaux vêtements
Bon parfum
Les restos
La totaleSur un banc
Dans le vent
Sappes de marque
Survêt’ blancCasquette si
Basket là
Du teuchi
Plein les dentsElégant
D’mauvais goût
Moi j’y joue
C’est marrantParle de fric
Parle de pèze
Et d’billets
DérangeantJ’suis enfant
J’ai trente ans
J’comprends pas
Toute ma vieNi les l’çons
La prison
J’y est été
SouventDonc je traîne
Toute ma haine
Dans la rue
Comme géantPour les filles
Trop de fric
Elles me r’gardent
Sur mon bancEt ma mère
Dans tout ça
J’la rends triste
De tourmentsQuand je jure
Au parloire
Au palais
Sur l’agentElle me dit
Qu’j’vais finir
Comme mon frère
Tas de cendreJ’finirais
Par le r’joindre
En moins d’temps
Qu’une saisonJ’lui répond
Qu’je suis fort
J’ai pas peur
Dans le fondEt en plus
J’ai plus d’pote
Seulement des
AssociésJ’fais d’la maille
C’est facile
En traînant
Là en-basVends d’la dope
L’voisinage
Tire les stores
Et se taitPas parti
J’suis ici
Gros bonnet
Et gros brasLoin de tout
Cocotiers
Dans le gris
Est la mille-faJ’vends la neige
De Megève
Et le temps
C’est d’largentPeu vécu
Si préssé
Marche ou crève
T’es baiséPremière tonne
En un coup
Découpée
EncaisséeSurdoubler
Surdrupler
Des milliers
De billetsMarche trop
Bonne fortune
J’prends le grade
NationalBeaux vêtements
Bon parfum
Les restos
La totaleBeaux vêtements
Bon parfum
Les restos
La totaleVêtements
Parfum
Restos
Et puis?Et puis ?
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Les sardines
Une boite de sardines
Remplie d’huile,
L’huile tombe
De la boite de sardinesL’huile toute douce coule
Sur le panneau de bois,
Le panneau de bois tombe
Et l’huile coule toute douceLes gouttes glissent
Sur le plancher de la cuisine,
Certaines tombent
Et s’explosent avec grasse sur le solLe sol est salie,
Rempli d’huile de sardine
Un chausson tombe
Explose la graisse du solL’chausson s’retire,
Laisse des marques
Quand tombe les pas
L’un après l’autreLes marques ont de belles formes
Elles s’estompent,
Plus tombe les pas
plus elles s’estompentElles représentent
Un éléphant
Qui tombe
Dans la savane africaineLa savane disparait
Puis la trompe de l’éléphant,
Il ne tombe plus
D’ailleurs maintenant c’est un chienUn chien qui mange,
Un crocodile qui rote,
Un ourson qui tombe amoureux,
Une tête de linotePuis plus rien
Les marques
Tombent dans l’oubli
Dans les yeux des sardines
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MPTDH ??!
Un jour un ami,
À l’esprit brillant
Et à l’humour sanglant
S’est foutu de ma gueule
Parce que je disais Lol
Alors je lui ai dit :
« De toute façon mon pauvre ami
T’es vraiment trop ring’
Tu diffuse le vieux
Et en plus tu shling’ »
Et là mon ami,
Au fond pas si méchant
Et à qui j’avais fait de la peine
M’a dit : « MPTDH??! »(Mais Pourquoi Tant De Haine ??!)
Meilleure réponse.
Merci Rondos.






