Theodor J. Mayer

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  • Oh Britney my Bitch – Dernier clip de Mme Spears

    Vous l’avez sans doute déjà tous vu, vous avez sans doute déjà une opinion à ce sujet. Mais les Poneys, ardents aventuriers de l’actualité, toujours en quête du dernier truc qui sort et qui fait polémique, a prit son temps (tout juste 24h) avant de se ruer sur le nouveau clip de Britney Spears, Hold It Against Me.
    Qui commence comme on s’y attend, c’est à dire pas ouf. Des types sappés, coiffés, maquillés n’importe comment, s’agitent autour d’une Britney en manque d’énergie, la pauvre après sa traversée du désert à du mal à nous envoyé la patate puérilo-kinky-incendiaire d’un Hit me baby.
    Mais on a le souci d’honnêteté on est allé jusqu’au bout. Ainsi on note les ENORMES logos qui défilent toutes les 20 secondes des sponsos de Brit, endimanchée dans une robe de mariée, ses chorés en mode mini-short-cheum, les effets numérico-moderne mon boulle, et puis…
    Fin du refrain, cassure, écrans noirs en alternance, réapparaissent à l’écran deux Soeurs Spears en train de se castagner la gueule, la chanson vire totale, enchaînement d’images étranges et réussies, le clip se barre en couille.
    Le décors futuriste se fait défoncer la gueule à coup de peinture, Britney se pète la gueule dans tous les sens du terme. On note l’apparition de deux trois images hyper fugitives mais juste sale comme il faut, de la chanteuse époque collège (Baby on more time), le montage ultra accéléré supporte les séquences ralenties de Britney en mode Street Fighters.
    Ça se termine sur BS saturée en cuir, pas si souple, surprenante qui trouve sa voie dans un putisme décalé, finalement hyper juste par rapport à ces dernières années d’errance.
    Niveau sonore, pas de surprise, on n’espère plus des retournements de cerveau à la Toxic. Ainsi à l’image du clip, le début de la chanson a peu d’intérêt, et n’en prend un qu’en deuxième partie. Le rythme déstructuré, les sons ultra électroniques prennent le dessus, lui donnant une dimension inquiétante et inattendue.
    Donc pour dire à ceux qui n’aurait pas tenu au-delà des 2 minutes 30 secondes, allez voir après, le meilleur est à venir. Voilà, on a tellement kiffé !
    So please, keep on Brit, and you’re back on track.

    23 février 2011
    Les Chroniques de Lard, PROSE

  • Chips, biscuits, calories

    Chips, biscuits, calories,
    Remords, encore,
    Coca, sucré,
    Caries, regrets.
    Sourire, oublie,
    Beauté, jeunesse,
    En avant, apprêtée,
    Délice, du sexe,
    Jamais arrêter,
    Courir, voler,
    Passion, frénésie,
    Pouvoir, puissance.
    Éclats de rire,
    Briller, lumière,
    Des yeux, de la voix,
    Inonder la terre
    De la joie d’être soi.
    Voler, subjuguer,
    L’univers, les coeurs,
    Étoile majeure,
    Partout, tout le temps,
    Je sais, je suis,
    Je vais, je veux,
    J’exige, j’obtiens,
    Irradier, désirs,
    Beauté, jeunesse,
    Frénésie, oublie.
    Souvenirs, soutenir
    Le regard du miroir,
    Rappel, absent,
    Seul, le soir.
    Courir, marcher,
    Finir, par s’écraser.
    Angoisse, torture,
    J’ai un coeur au fond,
    Seul, dans le noir,
    Creuser, une tombe.
    Chacun son tour,
    Souffrir, maudire,
    Je veux de l’amour,
    Trop tard, je veux fuir.
    Accepter, vomir,
    Crier, j’ai mal,
    Le monde,
    Tout le monde,
    S’en fout.
    Normal.
    Le goût, l’odeur,
    Amer, rancoeur,
    Je passe, j’efface,
    Les restes, ces gestes.
    Seul, fumer
    Ses neurones, son fric,
    Mauvaise passe,
    Double sens,
    Salope, sabrée,
    Vodka, solitude,
    Échec. Épave,
    Écueil. Rivage.
    Éveil, sursaut,
    Le sable et l’eau,
    À l’aube, à l’aurore,
    De l’or sur la peau,
    Souvenir, soutenir,
    Le regard du miroir.

    18 février 2011
    POÉSIE

  • Sexe&Sondage

    Ce soir Poneyland, afin de vous distraire avant votre beuverie hebdomadaire du samedi soir parfumée à la schnouf, vous propose un petit sondage drôle et sublime.
    Cordialement
    Amour&Décadence/Poneyland

    (j’aimerais bien que les gérontophiles, qui sont légions à venir visiter ce blog, s’assument un peu plus que ça…)

    12 février 2011
    PROSE

  • A vous la parole !

    Voici enfin l’espace d’expression dont ce blog avait besoin. Vous pouvez laisser ici en Commentaire et en toute Liberté vos impressions générales sur le blog, plutôt que d’avoir à commenter un article en particulier, ainsi que vos Plus Beaux Poèmes du Dimanche (ou autre).
    En espérant y voir fleurir avec générosité des choses lyriques et des billets romantiques, dites-nous tout ce que vous avez pensé, ressenti, adoré ou détesté.
    Dans tous les cas, laissez libre cours à vos inspirations.

    Merci à vous
    Peace&Love/Poneyland

    11 février 2011
    Espace Lecteur

  • Ep. 11 Hommage

    Dans une après midi pas comme les autres
    Entre deux petits fours Dalloyau
    Une gorgée de Mariage Frères
    Et le reste de ma tasse répandu par terre

    L’ancêtre de mon amante
    Du côté femme, chic et délicate
    Inspiré par un soleil très couchant
    A soupiré, puis m’a dit les yeux moites :

    « Que c’est bon d’être demoiselle
    Car le soir dans mon petit lit
    Quand l’étoile Vénus étincelle
    Quand doucement tombe la nuit

    Je me fais sucer la friandise
    Je me fais caresser le gardon
    Je me fais empeser la chemise
    Je me fais picorer le bonbon… »

    Cent ans sont passés en un instant
    Et tous les petits fours ont séché
    La lune semblait briller depuis longtemps
    Quand j’ai senti la brûlure du thé

    Son regard flou, tendre et vague
    Naviguait avec les longs nuages
    Elle semblait si loin de la réalité
    Quand elle a reprit de sa voix chaloupée

    « Je me fais frotter la péninsule
    Je me fais béliner le joyau
    Je me fais remplir le vestibule
    Je me fais ramoner l’abricot

    Je me fais farcir la mottelette
    Je me fais couvrir le rigondonne
    Je me fais gonfler la mouflette
    Je me fais donner le picotin… »

    Son sourire de Joconde qui errait
    S’est doucement fixé sur ses lèvres
    Quand mon coeur se relâchait
    Tandis que je me laissais à son rêve

    La pénombre enveloppante du soir
    Et le confort de la confidence
    Vinrent souffler entre mes mâchoires
    Et je me mis à murmurer dans son silence

    « Moi je vais te péter la teu-cha
    Je vais te dézinguer la pussy
    Je vais te bouillave le trou noir
    Je vais te troncher le trilili

    Je vais te remplir le garage à bite
    Je vais te niquer la fouf’
    Je vais te fourrer la touffe
    Je vais te tringler la craquette… »

    Elle ne m’a plus regardé, l’esprit envolé
    Mais ses oreilles semblaient toujours attentives
    Elle devait discuter avec un souvenir passé
    Car sa main avait qu’quechose de lascif

    Une image la retenait, ou une sensation
    Malgré toute sa sérénité, je voyais bien
    Qu’elle jouait au fond d’elle d’une tension
    Légère, agréable alors je repris mon refrain

    « Je vais te monter la moule
    Je vais te prendre à quatre pattes
    Je vais t’empaler la troutroune
    Je vais te défoncer la chatte… »

    Et là sans prévenir, avec la même aisance
    Qu’elle avait entamé la chanson
    Elle profita d’une seconde de silence
    Pour gémir d’un drôle de ton

    Je n’eu pas le temps de comprendre
    Que sa bouche interdite mouillait la mienne
    Et qu’elle m’offrit de m’apprendre
    A lui « sabrer la sucette…

    Lui gauler la mignardise
    Lui rafraîchir le tison
    Lui grossir la cerise
    Lui nourrir le hérisson. »

    J’aime ta Grand-Mère.

    (Hommage à la chanson Les Nuits d’une Demoiselle chanté par Colette Renard)

    11 février 2011
    J’aime ta Grand-Mère

  • Mélancolie de la petite-grosse

    Je ne bouge pas, je suis incapable de bouger. J’attends.
    Je suis juste assise, immobile à peser cent tonnes sur une chaise.
    Pourtant pas de doute je suis bien oppressée par des relents
    Un mal de mer intérieur berce mes tripes au mal aise
    Ou une vague imaginaire, la vague, le mouvement.
    Je la vois bien à l’image de celle qui trône parfaitement
    Immobile au milieu de mon mur blanc.
    Elle est superbe car elle reproduit et simule
    Avec un réalisme saisissant
    La colère de la tempête crachant son écume.
    Mais elle est aussi le symbole de l’affreuse attente
    Et la représentation d’une parfaite beauté
    Du jaillissement fébrile de nos âmes pétrifiées
    Pétrifiées à leur apogée.
    Et cette vague je suis bien comme elle
    Infiniment figée mais infiniment réelle
    Le dynamisme de son mouvement est parfait
    Mais éternellement suspendu dans le temps
    Et voué à n’être que l’image de ce qui aurait pu se réaliser.
    Elle attend sur son papier de rouler, elle attend.
    Elle attend d’écraser dans son rouleau la frêle embarcation
    Qu’elle s’apprête toujours à engloutir avec passion
    Mais elle n’en finit jamais de rouler, elle attend.
    Et l’embarcation n’est jamais brisée, elle aussi attend.
    Chaque homme dans le bateau attend, attend de mourir.
    Et ils n’en finissent plus de voir la mort venir.
    Je suis cette vague qui attend
    Qui attend de briser avec fureur le bois du bateau, qui attend.
    Et qui attend avec la même fureur de se briser contre son propre flanc.

    3 février 2011
    POÉSIE

  • Beaux vêtements, bon parfum, les restos, la totale

    Sur un banc
    Dans le vent
    Sappes de marque
    Survêt’ blanc

    Casquette si
    Basket là
    Du teuchi
    Plein les dents

    Elégant
    D’mauvais goût
    Moi j’y joue
    C’est marrant

    Parle de poings
    Parle de douilles
    Et d’embrouilles
    Dérangeant

    J’suis enfant
    J’ai 15 ans
    J’comprends pas
    Tout les gens

    Ni les l’çons
    A l’école
    Moi j’y vais
    Pas tellement

    Donc je traîne
    Comme la haine
    Dans la rue
    Du néant

    Pour les filles
    Trop idiot
    Donc j’les r’garde
    De mon banc

    Et ma mère
    Dans tout ça
    J’la rends triste
    De tourments

    Quand je mens
    Sur l’coquard
    Sur l’renvoi
    Sur l’argent

    Elle me dit
    Que j’ressemble
    A mon frère
    En prison

    J’finirais
    Par le r’joindre
    En moins d’temps
    Qu’une saison

    J’lui réponds
    Qu’j’suis malin
    Mais je flippe
    Dans le fond

    Et en plus
    Y’a mes potes
    On est pas
    Si méchant

    On s’ennuie
    C’est d’jà ça
    A trainer
    Là en-bas

    Fume des oinj
    L’voisinage
    M’traite de singe
    Ces tarbas

    Mais un jour
    J’partirais
    Gros bonnet
    Et gros bras

    Loin d’ici
    Cocotiers
    Le soleil
    La mille-fa

    J’veux la neige
    De Megève
    Et le temps
    Sur Rolex

    Peu vécu
    Si préssé
    Marche ou crève
    T’es baisé

    Première save
    Près du square
    Découpée
    Encaissée

    Dédoubler
    Quadrupler
    Des milliers
    De billets

    Marche bien
    Bon ness-bi
    J’prends du grade
    En locale

    Beaux vêtements
    Bon parfum
    Les restos
    La totale

    Sur un banc
    Dans le vent
    Sappes de marque
    Survêt’ blanc

    Casquette si
    Basket là
    Du teuchi
    Plein les dents

    Elégant
    D’mauvais goût
    Moi j’y joue
    C’est marrant

    Parle de fric
    Parle de pèze
    Et d’billets
    Dérangeant

    J’suis enfant
    J’ai trente ans
    J’comprends pas
    Toute ma vie

    Ni les l’çons
    La prison
    J’y est été
    Souvent

    Donc je traîne
    Toute ma haine
    Dans la rue
    Comme géant

    Pour les filles
    Trop de fric
    Elles me r’gardent
    Sur mon banc

    Et ma mère
    Dans tout ça
    J’la rends triste
    De tourments

    Quand je jure
    Au parloire
    Au palais
    Sur l’agent

    Elle me dit
    Qu’j’vais finir
    Comme mon frère
    Tas de cendre

    J’finirais
    Par le r’joindre
    En moins d’temps
    Qu’une saison

    J’lui répond
    Qu’je suis fort
    J’ai pas peur
    Dans le fond

    Et en plus
    J’ai plus d’pote
    Seulement des
    Associés

    J’fais d’la maille
    C’est facile
    En traînant
    Là en-bas

    Vends d’la dope
    L’voisinage
    Tire les stores
    Et se tait

    Pas parti
    J’suis ici
    Gros bonnet
    Et gros bras

    Loin de tout
    Cocotiers
    Dans le gris
    Est la mille-fa

    J’vends la neige
    De Megève
    Et le temps
    C’est d’largent

    Peu vécu
    Si préssé
    Marche ou crève
    T’es baisé

    Première tonne
    En un coup
    Découpée
    Encaissée

    Surdoubler
    Surdrupler
    Des milliers
    De billets

    Marche trop
    Bonne fortune
    J’prends le grade
    National

    Beaux vêtements
    Bon parfum
    Les restos
    La totale

    Beaux vêtements
    Bon parfum
    Les restos
    La totale

    Vêtements
    Parfum
    Restos
    Et puis?

    Et puis ?

    3 février 2011
    AUTRES AUTEURS

  • Les sardines

    Une boite de sardines
    Remplie d’huile,
    L’huile tombe
    De la boite de sardines

    L’huile toute douce coule
    Sur le panneau de bois,
    Le panneau de bois tombe
    Et l’huile coule toute douce

    Les gouttes glissent
    Sur le plancher de la cuisine,
    Certaines tombent
    Et s’explosent avec grasse sur le sol

    Le sol est salie,
    Rempli d’huile de sardine
    Un chausson tombe
    Explose la graisse du sol

    L’chausson s’retire,
    Laisse des marques
    Quand tombe les pas
    L’un après l’autre

    Les marques ont de belles formes
    Elles s’estompent,
    Plus tombe les pas
    plus elles s’estompent

    Elles représentent
    Un éléphant
    Qui tombe
    Dans la savane africaine

    La savane disparait
    Puis la trompe de l’éléphant,
    Il ne tombe plus
    D’ailleurs maintenant c’est un chien

    Un chien qui mange,
    Un crocodile qui rote,
    Un ourson qui tombe amoureux,
    Une tête de linote

    Puis plus rien
    Les marques
    Tombent dans l’oubli
    Dans les yeux des sardines

    1 février 2011
    AUTRES AUTEURS

  • MPTDH ??!

    Un jour un ami,
    À l’esprit brillant
    Et à l’humour sanglant
    S’est foutu de ma gueule
    Parce que je disais Lol
    Alors je lui ai dit :
    « De toute façon mon pauvre ami
    T’es vraiment trop ring’
    Tu diffuse le vieux
    Et en plus tu shling’ »
    Et là mon ami,
    Au fond pas si méchant
    Et à qui j’avais fait de la peine
    M’a dit : « MPTDH??! »

    (Mais Pourquoi Tant De Haine ??!)
    Meilleure réponse.
    Merci Rondos.

    1 février 2011
    POÉSIE

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