Il existe en moi des vagues et des scènes de théâtre
Des souvenirs comme tout le monde
Des couleurs qui sonnent cartable
Le rythme de plein de pas,
De tous ceux auxquels
J’ai pris le temps de m’accorder
Des textures de cheveux,
Tous ceux que j’ai touché
Pour toutes les raisons
Qui m’y ont amené.
Y’a des raisons sexuelles
Qui font saturé le cerveau
Et des raisons rationnelles
Qui m’ennuie les hormones
Des paysages imaginaires
Des rêves qui sont devenus des vrais souvenirs
Et des vrais souvenirs que j’ai oublié…
Il existe en moi des vagues et des scènes de théâtre
Des ponts entre des rives,
Des rivières pas baignables
Des choix qui gravitent autour des satellites Qui grave le monde sur des disques blancs
Y’a tout le temps la rencontre Du métal et de la chaire
En dehors et à l’intérieur des corps
Y’a des machines à tout faire, A me faire inventer des poèmes Me donner l’envie de fumer
Y’a l’ennui du dimanche Qui sent la pluie et Beethoven Tombé comme un couperet
Au milieu de mon enfance.
Y’a un Planet Hollywood
Au milieu de rien et qui va nul part
Le désert américain ou je suis jamais allé
Mais qu’on connaît tous.
Il y a en moi des scènes rouges et noirs
Qui bougent… en suivant le coeur
Des écarts de temps
Qu’on compte à la seconde
Au goutte à goutte
Comme le mouvement du sang Qui fait toujours des rondes
Y’a des cycles et des refrains
Des grosses baleines et des petits nains
Des gens qui dansent
Sans que je leur ai rien demandé
Et qui s’agitent
Alors que moi je peux pas bouger
C’est le manège de la morphine
Qui me ramène sans fin
Toutes ces visions morbides
Et m’éloigne de Morphée
C’est une absence de sommeil
Mais des milliers de visages
Qui se déforme sans raison
J’dors le jour la nuit je veille
Sur des horloges sans réglages
Qui décale les saisons
Il paraît que ce jour là
C’était le jour le plus long
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