Theodor J. Mayer

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  • Le Soleil


    Un jours le soleil s’est levé
    Du mauvais pied
    Il a alors sur son passage
    Fait pleurer les nuages

    Il a bollosse un cumulus
    Lui a pris son fric sous l’abris-bus
    Puis est repartit tout bougon
    Taxer du shite à Gédéon

    Rue de la Petite Ours
    Arrivant à pas de course
    Il croise m’selle la Lune
    Qui éclaire le bitume

    Il lui demande combien
    Pour voir ses croissants
    Elle lui dira 500
    800 avec les mains

    Il lui répond même pas en rêve
    T’as vue l’état d’ta peau
    Elle est pleine de cratères
    T’es moins sexy qu’un verre d’eau

    Sur ce, il trace sa route
    Débarque chez son faux frère
    Un bourgeois de mes croutes
    Sortit d’la cuisse de Jupiter

    Lui taxe quelques comètes
    Un allé simple sur Mars
    Dans une furieuse navette
    Il quitte stone le palace

    Et va se prélasser
    En écoutant radio Nova
    Sous un beau ciel d’été
    Le banc d’un parc et du fanta

    Un groupe d’astéroïdes
    Font les gros bras musclés
    Mettent une ambiance torride
    Posé sur l’tourniquet

    L’soleil a un peu chaud
    Fâché sous sa casquette
    Surtout quand le p’tit gros
    Veut taxer ces baskets

    D’un coup tout énervé
    Il entre en éruption
    Et dégonfle l’autre teubé
    À grands coups de rayons

    « Espèce de gros beta
    T’as crue qu’t’allais m’carotte ?
    Tu vas comprendre recta
    Quand j’vais gifler tes potes

    Mon blase c’est le Soleil
    J’viens d’l’a cité Vénus
    J’suis l’bosse de mon cartel
    D’puis qu’j’ai fumé Actarus »

    Le temps s’est arrêté
    Les astéroïdes ont le trac
    C’mec doit être fêlé
    D’s’être frotté a Goldorac

    L’soleil fier comme un fou
    Part à l’éclipse du cochon
    Il a un rendez vous
    Avec son pote Orion

    Ils bougent à l’Opéra
    des Parallélépipèdes
    Voir une cosa nostra
    Entre Céphée et Andromède

    Puis vont croquer un grec
    Avec une viande cosmique
    Que personne ne mastique
    Depuis 87

    Soleil est bien vénère
    Son repas tombe en miette
    Il jette a la tête du cuisto son complet mayonnaise
    Puis « dis allons nous faire une crêpe »

    Il commande une couronne boréale
    Supplément bolognaise
    Il faut ça pour sa dalle
    Même si ça coute plus de pèze

    Une canette de coca
    Pour rafraichir tout ça
    Il traine sous la halle
    Pour draguer les étoiles

    Il siffle d’un souffle solaire
    Une petite très sympa
    Elle a deux très belles paires
    Et elle s’appelle Stella

    Il lui promet la lune
    Et tout l’système solaire
    Qu’il y laisserai des plumes
    Si ça devait se faire

    Elle d’une beauté insolente
    Veux bien le suivre chez lui
    Et les étoiles filante
    Vont commencer leur nuit

    2 octobre 2010
    AUTRES AUTEURS

  • Connasses de putes


    Depuis que j’crèche à Paris
    J’rencontre des meufs super culturelles
    Qui causent quai Branly,
    Post-industriel

    Un style maîtrisé
    Les autres filles méprisées
    En un battement d’cil
    Avenue Daumesnil

    Elles ont la super côte
    Narguent les garçons
    ‘Vec leur duffel-coat
    ‘Vec leurs convictions

    Portent la frange à la mode
    Comme l’a si bien dit Vogue
    Z’ont plein d’amis sur leurs blogs
    Touche que le week-end à la drogue

    Des chaussures aux talons hauts
    En cuir total en bas
    Du rouge carmin au bout des doigts
    Topé chez Séphora

    Elles ont des tas de copines
    Qui font le cours Florent
    Pense qu’au lavomatique
    S’trouve le prince charmant

    Depuis que j’crèche à Paris
    J’rencontre des meufs super culturées
    Qui cause quai Branly
    Artiste déluré

    S’donne des aires populaires
    Aime s’encanailler
    A Stalingrad, Pigalle
    Belleville, Jaures, Crimée

    Elle ne supporterait pas
    D’habiter en banlieue
    Sauf à Montreuil ! Ca fait bohème
    C’est vraiment mieux

    ‘Vont dans des bistrots de quartier
    Et boivent du vin rouge
    Parle Fondation Cartier
    Trouve has-been les Bains Douches

    Aime les critiques de Télérama
    Ont des garçons pour une fois
    Et n’ont qu’une lune
    Celui qu’elles auraient voulu

    Z’ont fait Jussieu
    La Sorbonne ou St D’nis
    Donne leur avis
    Avec des aires impétueux

    Pendu à leur cellulaire dans l’tromé
    Elles ont toujours des noms originaux
    Porte la fringue chic avec des aires margineaux
    Assortit au blackberry chromé

    Depuis qu’j’fais d’la poésie
    J’rencontre plein de meufs culturelles
    Qui cause Quai Branly
    A moi qui n’en ai rien à branler

    Elles ont l’âme artistique
    Critique tout ce qui est cain-ri
    Trouve Artaud magnifique
    Connaissent les gens du Tout-Paris

    Elles veulent une vie Manhattan
    Derrière une paire de Ray-Ban

    Sont souvent entre elles
    Observent tout âme qui passe
    Coincées sur une terrasse
    Se donne des aires de connasses.

    2 octobre 2010
    AUTRES AUTEURS

  • Les sentiers de la gloire

    Je n’avais jamais pensé publier le moindre de mes écrits. Sur l’Internet ou dans un livre relié, c’était trop grand pour moi. Mais aujourd’hui j’ai grandis, j’ai vingt six ans. Cependant ça ne m’empêche pas de ne rien y connaître en matière de bloguerie et transaction communicationnelles louches via des systèmes informatiquement douteux. Mais comme disait ma regrettée Mère-Grand : Moins tu connais un truc, plus faut y aller. Merci Mémé, aujourd’hui j’y vais.

    N’ayant donc de repères que ceux qui sont les miens, je me dis qu’il est bien de mon droit de définir cet espace abstrait d’échange comme bon me semble, et que voilà la définition qui suit : Ici vous êtes, ô combien chez moi, ô combien chez nous, et que cette réunion factice nous permette d’échanger de belles idées sur ce que nous vivons, voir pour les plus téméraires, sur ce qu’ils pensent. Moi je ne pense pas beaucoup, mais quand ça m’arrive j’aime bien en faire part à des Gens. Aujourd’hui si vous le voulez, vous pouvez être Ces Gens-Là. Et comme j’ai l’âme particulièrement grande, je serais aussi votre Gens.

    Chaque jour je me rappelle avec un peu plus de cruauté comme le Monde parle de mille et une chose qui trop souvent m’inintéresse au plus haut point. S’égrainent sous mes yeux brouillés de larmes rageuses des informations falsifiées, des statistiques non-sensesque, des trucs qui veulent dire n’importe quoi, parce qu’ils sont fondés sur des machins dont en fait on est pas sûr puisqu’ils sont déterminés par rapport à des bidules qu’on connait pas. Alors même si le Monde qui parle de ces choses est réel, j’aimerais y creuser un espace, même s’il est virtuel, ou l’ont puisse exprimer sincèrement et dans la plus stricte simplicité tout ce qui rend les hommes heureux. Toutes les choses qui font de la peine, celles qu’on comprend pas, et celles qu’on connait si bien qu’elles sont devenues comme un petit doigt supplémentaire. Mais tous défait des jugements complexes qui gangrènent le coeur et l’instinct, nu et complet comme des Adams et des milliers d’Eve. C’est comme ça qu’à poil dans mon jardin, j’ai développé avec le temps quelques orteils en rabe parce que j’aime bien beaucoup de choses. Et pour une raison totalement obscure sans doute liée au format de mon Ego qui ne rentre plus dans les chaussettes que je ne porte pas, j’aime bien les partager avec des gens. Remarquez, ça vous permettra toujours de me dire que je n’écris que des ennuisures et des égoisterie patentées, au moins ça me fera rentrer le ventre à mon Moi imaginaire. Ainsi sans blasphème, je me dessine un paradis numérique, qui en passant entre des main et des yeux, prendra toutes les formes.

    Mais je ne suis pas seul aux manivelles, et fonctionne en duo. Pour jardiner avec panache, on s’y est mit à deux, dans des formats et des styles différents. Poney XY aime les vers et leur chant comme il sculpterait le marbre, de force brute et d’élégance décalée. J’aime la prose comme on aime les filles, parce qu’y en pas deux pareilles et qu’on ne connait jamais le mot qui va suivre. C’est ainsi que nous inventons cet endroit qui n’existe pas pour mieux parler des choses comme on les vit. Et on se tiendra chaud dans le grand réservoir à connerie. Parce qu’il parait que Lady Gaga est une grande artiste et que la criminalité est génétique. Mais moi tout ça, j’en sais rien.

    Poney XX

    14 août 2010

  • Poissons Panés


    Nous sommes nés oiseaux et poissons
    Les oiseaux mangent les poissons
    Alors les poissons ont eu des pattes
    Des blue jeans des télés et des battes

    Les oiseaux eux,
    Ont les pieds bien sur terre
    Pour des trucs qui vallent la peau des yeux
    Ils remuent des litres de fer

    Alors les oiseaux on construit
    Des petites cases et des grands cubes
    Pour parquer les poissons et les oiseaux plus petits
    Qui n’ont pas inventé math sup

    Tout était bien rangé
    Carré comme dans une bergerie
    Plus besoin de tuer, de manger
    Il suffisait de rationner et distribuer

    Quand il a manqué
    Les poissons ont creusé
    Les oiseaux ont récolté
    Et il suffisait de rationner et distribuer

    Les oiseaux ont choisi le poulet
    Pour les peindre en bleu
    Les poissons plein de bleu dans les yeux
    Sentent la mer et la sécurité

    A force de tout bouffer
    Les poissons maigrichons
    Se sont mélangés
    Aux oiseaux tout bouffis

    Quelques oisillons un peu fou
    Sont nés avec des ailerons
    Des pattes palmées, une allergie au harpon
    Et ils parlaient le Glouglou

    A se mélanger
    Les oissons ont crée
    La classe moyenne
    Ceux qui ont des crédits et une B.M.

    Une troisième équipe
    Pas chez les un, mais vivant chez les autres
    Qui mange les vaches par les côtes
    Et l’amour par le slip

    Z’ont voulu devenir des oiseaux
    Et les oiseaux le voyait pas de cet oeil
    Les plumes font pas des écailles
    Les noisettes font pas des écureuils

    Alors l’oiseau a inventé le profit
    Et par la même le R.M.I
    Ca leur fera les pieds aux oissons
    Pour aller chercher des ronds

    Quand y’a plus eu de rond
    Les oissons sont devenus poissons
    Sont retournés à La Baille
    En laissant radio et chandaille

    Les oiseaux une fois tout becté
    Produits de toutes qualités
    Se sont sentit pousser des ailes
    Et sont retournés dans l’ciel

    ‘Sont nés oiseaux et poisson
    Les oiseaux mangent les poissons
    Alors les poissons ont eu des talons compensés
    Et tout fut à recommencer

    14 août 2010
    POÉSIE

  • « I see dead (Nazi) people »

    Sorry.
    Sorry.
    3 décembre 2002
    ACTUS OLD, IMAGES

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