Theodor J. Mayer

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  • Recherche identitaire

    Si j’étais un lapin
    J’serais celui de PlayBoy
    Si j’étais un coyote
    J’serais un cowboy

    Si j’étais une ville
    J’serais la campagne
    Si j’étais une geule de bois
    J’serais au champagne

    Si j’étais un canard
    J’serais à l’orange
    Si j’étais un jambon
    J’serais du Madrange

    Si j’étais un super-héros
    J’serais Méloman
    Si j’étais une pièce
    J’serais un hammam

    Si j’étais un serpent
    J’serais ma queue
    Si j’étais un barbu
    J’serais l’bon dieu

    Si j’étais une drogue
    J’serais d’l’opium
    Si j’étais un peuple
    1789

    Si j’étais un gâteau
    J’serais un Pim’s
    Si j’étais un manteau
    J’serais en peau de salaud

    Si j’étais un tatouage
    J’serais mort au vache
    Si j’étais un pharaon
    J’serais Toutenkarton

    Si j’étais une peinture
    J’serais une facade
    Si j’étais la culture
    J’serais bien péteux

    Si j’étais un silence
    Je le briserais
    Si j’étais pas moi
    J’me mépriserais

    Si j’étais un rapeur
    J’serais un moulinex
    Si j’étais un briquet
    J’m’appellerais Bout d’Silex

    Si j’étais un boxer
    J’serais Tyson
    Si j’étais un aspirateur
    J’serais Dyson

    Si j’étais une ligne
    J’serais la ligne C
    Si j’étais meuf
    J’serais Beyoncé

    Si j’étais un jouet
    J’serais à ta grand-mère
    Si j’étais une bouée
    Je serais crevé

    Si j’étais une cruche
    Je serais à la télé
    Et si j’étais une bûche
    J’ferais du saut à ski sur la gueule d’un C.R.S.

    10 janvier 2011
    AUTRES AUTEURS

  • Les couleurs de l’âge.

    À 5 ans :
    Rose : bonbon
    Blanc : neige
    Vert : …

    À 15 ans :
    Rose : pétasse
    Blanc : copie blanche
    Vert : …

    À 30 ans :
    Rose : pétasse
    Blanc : dépasser la ligne, il t’en reste un peu à gauche…
    Vert : …

    CE POÈME N’EST PLUS DISPONIBLE DANS SON INTÉGRALITÉ DEPUIS SA PARUTION DANS L’OUVRAGE COLLECTIF À L’OUEST LES POÈTES.SES AUX ÉDITIONS EX-MAUDITS DISPONIBLE ICI ET EN LIBRAIRIE. POUR LA SUITE RENDEZ-VOUS DANS LE LIVRE 🙂

    10 janvier 2011
    POÉSIE

  • I’m In Love With Philippe Katerine – 52 reprises dans l’espace

    À Poneyland nous écoutons de la musique (que nous pourrions qualifier de musique de Poney, mais rien d’exclusif, puisque des tas de gens non-poney l’écoute aussi).
    En matière musicale, les goûts des Poneys divergent, cependant il arrive qu’un artiste supérieur arrive à rassembler les Poneys et c’est notamment chose faite grâce à TinNinNin !! Philippe Katerine.
    Je ne parlerais pas ici du dernier album de l’artiste en question, que nous aimons beaucoup mais qui fut chroniqué à sa sortie par tant d’individus, que ça en deviendrait fatiguant de donner un avis de plus. D’autant qu’il est très fortement rare de lire un truc intéressant à propos de ce type dont, pour son malheur, on dit souvent : c’est de la merde, point et rien d’autre, ou bien c’est génial, point et rien d’autre.
    Je vous parlerais ici des reprises qu’il réalisa en collaboration avec le groupe Francis et ses peintres. Celles-ci ne firent pas l’objet d’un album, ou d’un battage médiatique tapageur, elles furent simplement mises en ligne à l’adresse suivante : http://www.katerinefrancisetsespeintres.com/nuit.php.
    Déjà le concept est bon, il est meilleur car elles ne le furent pas toutes en même temps, genre tiens bim dans la gueule, mais égrainées semaine après semaine, 52 au totale (soit un an). Donc 52 reprises dites «dans l’espace» (cf image du dessus), titre confirmant la bonnitude du concept.
    En plus 52 reprises c’est beaucoup, ça ouvre un champ phénoménal quand aux différents registres musicaux abordés. Mais, et le beau mais, ils s’en sont tenu à ne reprendre que de la chanson française, et ça c’est bien. Parce que la chanson française, malgré les efforts de quelques artistes, va plutôt mal, ce qui conférait à leur tâche un aspect ardue, qui s’il est dépassé peut transformer tâche en tour de force.
    Et du point de vue de Poney, le tour est joué.
    Bon, bien sûr toutes les reprises ne sont pas également réussies, certaines s’extraient de la masse et brillent par leur originalité, la lumière nouvelle et différente qu’ils ont sur leur apporter, d’autres restent plus sagement divertissantes.
    Et c’est là que Poney, lascivement installé dans un canapé s’est dit : « c’est tout de même incroyable qu’un type qui, à l’origine ne voulait pas chanter lui-même ses propres chansons, deviennent un interprète aussi génial… »
    Et voilà que « l’homme qui ne voulait pas chanter » devient « l’homme qui en chantant sublime bien des textes ».
    C’est dans l’interprétation que réside l’Art de la reprise, et bien de celles-ci dépassent leurs originaux sans hésitation. Prenez le temps d’en écouter plusieurs, dans cette bouche les mots apparaissent différemment. Que les textes soient kitschs, stupides, non-sensesque, ça résonne ici dans une autre dimension.
    Et c’est sans oublier les orchestrations justes et décalées du groupe, de ses peintres d’ambiance musicale qui prennent des risques côté Déco, mais qui aussi bien souvent tape plus profond, grâce à un genre jazz-bossa-manouche-rock-pop-électro unique et merveilleux.
    L’image au dessus de cet article est l’unique page du site KaterineFrancisetsesPeintres, avec en bonus des numéros qui vous indique les titres des chansons. Bien sur il est bon aussi de ses perdre au milieu de cette mer d’étoiles pour tomber à chaque fois sur une nouvelle surprise, mais pour les écoutes suivantes, voici un peu d’aide.
    Je ne vous en dit pas plus de peur de me mettre à dire des conneries, du type : de toute façon c’est génial, point et rien d’autre.
    En espérant vous avoir fait (re)découvrir quelque chose, et si oui que cela vous est donné du plaisir (sexuel ou pas).

    Signé : Vos Serviteurs Déviants qui Disent Pute Tous les Deux Mots, Beaux Esclaves Sexuels Ténébreux.
    Peace&Love/Poney

    9 janvier 2011
    Les Chroniques de Lard, Poney Prose

  • Sec comme une biscotte

    Quand souffle
    Le vent
    S’essoufle
    Le temps

    Les gens
    Sont gris
    Et moi
    J’en rie

    Laisse même
    Mes dents
    Prendre le
    Soleil

    J’ramène
    Ma fraise
    Là ou
    C’est triste

    J’te prends
    La main
    Sentir
    Couleur

    Structure
    Culture
    En au-
    xiliaire

    J’ai l’air
    De faire
    Des rimes
    Vivantes

    On tourne
    En valse
    Loin du
    Ciment

    Des fois
    C’est sec
    Comme une
    Biscotte

    On aime
    Pas l’mec
    Qu’on est
    Dev’nu

    Les grands
    D’ce monde
    J’les cal-
    cule pas

    Ca fout
    La gerbe
    De voir
    La merde

    Alors
    J’me perds
    Dans l’fond
    D’tes yeux

    Et j’danse
    Avec,
    Avec
    Les deux

    Allons
    Plus loin
    En au-
    tarcie

    Voir comme
    C’est beau
    Les ciels
    Pluvieux

    Qu’un jour
    Plus vieux
    Je puisse
    Dire

    Comme tout
    Est mieux
    ‘Vec le
    Sourire

    Et j’ai
    Rempli
    Mon es-
    tomac

    De mauvais
    Vin
    De mauvais
    Nerf

    Des fois
    C’est sec
    Comme une
    Biscotte

    On aime
    Pas l’mec
    Qu’on est
    Dev’nu

    Et nique
    Sa mère
    J’veux la
    Lumière

    J’veux c’que
    J’ai pas
    Des choses
    Primaires

    Le vent
    Clairet
    L’esprit
    Serein

    Le chant
    Du ciel
    L’amour
    Des chiens

    L’amour
    D’ma mère
    Ca m’su-
    ffi pas

    J’voudrais
    Qu’elle aime
    La terre
    Entière

    Mais ça
    Les gens
    Z’appré-
    cient pas

    Ils disent
    Qu’il faut
    Rester
    Au pas

    Des fois
    C’est sec
    Comme une
    Biscotte

    On aime
    Pas l’mec
    Qu’on est
    Dev’nu

    Je fais
    Des valses
    Des valses
    Brumeuses

    Avec
    Un sax
    Et une
    Perceuse..

    9 janvier 2011
    AUTRES AUTEURS

  • J’adooore ce que vous faites !

    Les chroniques de Lard – Séquence 1

    Voilà quelques mois que Poneyland vit le jour, grandit sur le Grand Web, et aujourd’hui Poneyland armé de cette brève existence a décidé d’en dire un peu plus sur son beau pays.
    Car il vous a balbutié ses premiers mots, puis vous a murmuré ses premiers phrases, enfin vous a déclamé ses plus beaux vers, mais grosso modo rien que de la branlette. Alors c’est bien beau tout ça, mais lorsque les Poneys prirent un peu de recul ils se dirent qu’ils pouvaient bien céder un peu de leur magnifique espace internet à d’autres trucs magnifiques.
    C’est ainsi que Poneyland en est naturellement venu à vouloir vous exprimer ses inclinaisons artistiques, et parler un peu d’autres choses que de nos sublimes, chatoyants et merveilleux nombrils.
    Ainsi en nos âmes de poètes, règnent des goûts immodérés pour des tas de choses plus ou moins connues/reconnues, des images, des sons, des livres et des visages qui nous remuent avec parfois force et violence, parfois émotion et passion. Ils peuplent nos terres et forment son paysage. Ces chroniques seront donc excursions et escapades vers de belles campagnes ou l’étrange urbain de Poneyland, visites virtuelles de notre monde artistique.
    En espérant vous faire faire quelques stimulantes découvertes (j’adore les dédoublements de verbe), ou tout du moins quelques nostalgiques redécouvertes, je n’aurais qu’un mot à bientôt et bon vent !

    NB : À tous les médisants qui déclarerait un manque d’inspiration comme motif à la création de cette nouvelle catégorie nous leur présentons nos virtuels petits majeurs.
    Car nous débordons sous l’inspiration de façon si oppressante que nous ne savons même plus quoi publier, et dans quel ordre.
    Et comme disait feu-Mémé Chérie : mieux vaut prévenir que guérir.

    Signé : Vos Serviteurs Obscurs, Poneys de Vos Rêves les Plus Secrets, Esclaves de Vos Fantasmes Inassouvis.
    Peace&Love/Poney
    (Celle/celui qui trouve une rèf cachée dans ce texte sera sacré poney de bronze, les deux poney d’argent)

    5 janvier 2011
    Les Chroniques de Lard, Poney Prose

  • Critères de recherche Google pour Poneyland

    Fin d’année oblige, Poneyland a eu envie de faire une sorte de petite récap’ de l’an passé. Et nous avons choisit pour cela de mettre au jour vos participations, quand elles nous ont fait rire, nous ont intrigué, ou ont attendri nos coeurs.
    Et pour cela nous avons fait une petite sélection des critères de recherches qui vous ont amené sur notre Blog via des mots clés improbables tapés dans le Grand et Galant Google.
    Nous commencerons en toute simplicité avec les moults et divers et variés orthographe, dans tous les sens, de poneyland, blog et wordpress, parfois devenu worldpress, fort charmant.
    Viennent ensuite des recherches tournant autour de quelques titres phares de notre blog, dont « Insomnie cent ans de solitude », occasionnellement devenu « Mille ans de solitude » pour l’un de nos lecteurs, qu’on soupçonne d’être marseillais.
    Aussi le « poème facebook » semble avoir touché quelques esprits, nous lui avons apparenté « poésie réseaux sociaux », comme quoi on peut créer du lien en faisant des belles phrases.
    Quelques recherches bien ciblées dont sur « le chant universel », d’autres un peu plus fantasque avec notamment, beaucoup de rire attention, attention pour « yeux qui brûlent et qui gonflent après-ski », sans doute un sportif marqué par l’un des formidables quatrains de l’Episode 6 de J’aime ta Grand-Mère.
    Puis nous avons beaucoup apprécié les diverses expressions de vos points de vue sur notre blog, comme par exemple « poésie de poney », l’un de nos préféré à coup sur, avec son homologue anglais « pony poetry », si mignon. Deux autres coups de coeur pour « l’ami des poneys », puisque c’est ce que nous sommes, ainsi que pour « poèmes sur les poneys », on va finir par se spécialiser en poésie naturaliste.
    Nous notons aussi le très charmant « poème d’amour blog », à la fois simple et l’essence de ce que nous souhaiterions vous inspirer. Mention aussi pour « histoire poney humour », joli résumé. On vous remercie pour tant de douceur et de charme, tout ça sent bien l’amour et la tendresse.
    Bien sur vous devez vous dire, que quand même c’est somme toute assez normal, qu’en tapant ce genre de truc on tombe sur le Poneyland.
    C’est ainsi que nous en venons à du plus curieux avec en tête de liste, accrochez-vous, parce que là c’est du très lourd : « anguille dans la chatte ». Bon, on sait pas s’il faut y voir de la zoophilie ou juste des blagues, mais nous on est ‘total fan’ comme on dit. Dans le délire animalier, l’un d’entre vous est partit de « la description du poney lieu de vie », c’est quand même formidable internet, parce que celui-là il devait vraiment chercher des trucs sérieux sur les poneys.
    Assez étrange aussi « poney du jour », un autre qui devait aussi chercher un truc précis et qui s’est retrouvé là par hasard. On soupçonne même que ce soit la concurrence qui vienne faire de l’espionnage industriel, mais en tant que Poney on a pas peur, ils peuvent toujours venir essayer de nous copier, c’est mort.
    Un qui savait mais qui savait pas trop en même temps avec : « http://www.facebook.com poéme sex », on a pensé à un lecteur non francophone, ce qui serait pour nous un véritable honneur.
    Du coup deux mentions pour « poème pour steven » et « poème nom steeve ». Nous on avait écrit un poème pour le patron d’Apple, mais bon on a bien du comprendre qu’il fait pas chavirer tous les coeurs. Du coup on a décidé d’écrire un poème pour ce fameux Steven, qui suivra ce post.
    Et enfin… La catégorie que vous attendiez tous, la catégorie des recherches cul, avec au top des mots qui revient le plus, le mot pute, arrangé à toutes les sauces, avec quelques redondances, qu’on n’espère pas issu d’un quelconque trauma avec « connasses putes », « les putes de daumesnil » et « pute avenue daumesnil » en rèf à ‘Connasses de putes’. On tient à préciser, en cas de méprise que Daumesnil a été choisit ‘pour la rime’. D’ailleurs le poème a été validé par les grands éclats de rire du comité de ‘La Pute Assumée Et Alors Ca Te Pose Un Souci Que Je Sois Mieux Que Tout Le Monde ?’
    On a rit aussi avec « clara morgane blog »… Poneyland est décidément en train de devenir un repère salasse et pervers.
    Encore du rire avec « pute et poney », les putes en nous se réjouissent d’avoir enfin trouvé leur public. Formidable aussi le « alcool + poney », c’est donc ça le Poneyland, le pays des putes et des poneys qui se défoncent grave la tête. On va devoir faire rapidement un poème sur la poudreuse histoire de parachever le tableau !
    Ainsi nous en arrivons à la conclusion de cet article avec vos deux recherches qui ont, dans deux styles bien différents, le plus marqué nos esprits de poneys pervers, Poney XX a choisit le simplissime, so sharp et implacable « teub ». Un mot, un membre, un poney, une vérité, un Poneyland, un blog, celui qu’on recherche en tapant simplement « teub », pas besoin de rien de plus. Parfait.
    Et puis le dernier choisit par Poney XY, très lourd, à la fois trash et beau, l’essence d’une idée mise dans une image ultra décalée : « elle branle un poney ». Hyper improbable, métaphore dérangeante d’un art en train de naître, là on vient toucher au coeur du concept de Poneyland, parfaite rencontre entre la nature et l’homme. Ça donnerait envie d’en faire notre logo.
    Sur ce, les putes de poney alcooliques que nous sommes vous remercie de nous avoir fait rire aussi, en espérant vous revoir vite dans d’autres recherches improbables du Great Google. Et on vous souhaite une bonne fin d’année 2010. Hasta la vista, baby ! And see you in Poneyland !

    30 décembre 2010
    Poney Prose

  • Joyeux quoi ? Connait pas…

    A)-Quand sonne le 25 décembre
    A)-en jouant sur une corde tendre
    B)-j’aime fourrer les hotes comme les dindes
    B)-d’un navire nous partant aux indes

    A)-karime ce soir ne va pas fêter noël
    B)-Je n’y fêterais pas la Noël
    A)-autant bouffer un sandwich a la tourterelle
    B)-les cadeaux finissent à la poubelle

    A)-un demi kebab et de la chorba
    B)-les fêtes pu la mauvaise samba
    B)-la rumba le rhum pour moins d‘100 balle
    A)-la connerie fourrée chocolat

    A)-choisir le temps et les figures
    A)-les airs max sur l’av’nue battent la mesure
    B)-et passé des bons moments posés
    B)-syllabe sale dans la bouche pour causer

    A)-et puis les mots s’échappent soudain
    B)-mathuzalem dans l’fond d’ma boulette
    A)-quand tout été dit à la fin
    B)-regard sur l’bonda d’une zoulette

    A)-un demi kebab et de la chorba
    B)-les fêtes pu la mauvaise samba
    B)-la rumba le rhum pour moins d‘100 balle
    A)-la connerie fourrée chocolat

    Joyeux Noël bande de PETIT PONEYs !

    25 décembre 2010
    POÉSIE

  • Ep. 8

    Une vielle crotte de bique
    Avec trois dents en plastique
    A voulue de façon ludique
    M’apprendre à manier mon bic

    Je lui ai dis : « Vielle dame
    Ce n’est pas un souci
    Ouvrez donc ma trousse
    Voir comme ma plume est douce.

    Pour la faire fonctionner
    Enlevez donc votre dentier
    Il suffit de faire coulisser dessus
    Vos gencives toutes nues

    Vous pouvez serrer les mâchoires
    Mon stylo n’en sera que ravi
    Oui, comme ça, sur les genoux comme quand vous priez.
    Bientôt je remplirais votre encrier

    Ça y est ! Vous avez récolté mon fluide épais
    Avalez-le
    Cela vous donnera bon teint
    Et le bon teint ça ne mange pas de pain.

    Maintenant c’est moi qui vous ai appris
    À driver un plumeau,
    Z’avez vu comme c’est beau
    De se sentir salie ?

    Faites donc voir votre chandail
    En vielle laine qui pue,
    Que j’y essuie dessus
    Les trois gouttes qui reste en rabe.

    Deuxième leçon,
    Enlevez robes et pantalon,
    Mettez-vous à quatre pattes comme si vous recherchiez une pile tombée sous votre guéridon
    Et mordez un de ces pieds en laiton.

    Je vais vous faire gonfler le pamphlet,
    Une lecture toute intérieure
    Vous verrez c’est là que ma plume est la meilleure.
    J’ai oublié, enlevez votre dentier de nouveau pour ne pas le casser.

    Disons que vous êtes une touche de clavier,
    Choisissons la lettre Q
    Que je tape très fort, très sec, comme un belier
    Je vous entend couiner comme un gon de porte mal huilé.

    Il suffit maintenant que je vidange
    Sur votre odorante rigole
    Mon litre d’encre blanche
    À disposition des petits cotons et une bouteille d’alcool.

    J’aime ta grand-mère.

    23 décembre 2010
    J’aime ta Grand-Mère

  • Ep. 7

    Rémi.

    Mon pote s’appelle Rémi,
    Il gagne 200 euros toutes les semaines
    En offrant ses charmes
    À madame Potin

    Madame Potin aime surtout se faire tirer la peau par le cul,
    Elle mange beaucoup de saucisson avec beaucoup de pain,
    Ça lui donne bon teint.

    Mon pote Rémi une fois par semaine
    Est obligé de beaucoup boire
    Car madame Potin
    Elle est très moche,
    Elle est grosse et chauve

    Mais comme mon pote Rémi il crève la dalle
    Il va gagner son argent avec son bamboo.
    Le pire s’est produit lorsque madame Potin
    A fêté ses 78 ans.
    Elle avait invité madame Masset et madame Grillon
    Pour une partie de plaisir à 6 mains sur ce pauvre Rémi

    Madame Potin avait mis les formes
    Saumon fumé en entrée et cassoulet en plat principal.
    Le ventre repu, nos quatre loufoques
    Allaient laisser s’échapper leur timidité,
    Mais Rémi n’a qu’une bite
    Alors c’est chacune son tour,
    Avec une offre préférentielle
    À 500 euros les trois culs flétris.
    J’aime ta grand-mère.

    23 décembre 2010
    J’aime ta Grand-Mère

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